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Qatar : un shift power dans le calme ?

Après avoir formé les terroristes au combat, on le soupçonne d’avoir manipulé la rue en Tunisie et en Égypte, il est en train d’échouer sa guerre satanique contre l’Armée Arabe Syrienne en Syrie, grâce au concours et à l’aide précieuse des vrais amis de la Syrie et à la combattivité de ses soldats ; après avoir réussi avec ses alliés tels les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Turquie ou l’Arabie Saoudite son coup bas contre son « ex-ami » Kadhafi en liquidant son régime et en l’assassinant purement et simplement sans autre forme de procès, il a construit un système tentaculaire à travers le monde dans les hémisphères du pouvoir en vue de transmettre ses modèles d’absolutisme politique, de développement économique, d’exploitation financière et de combat militaire à d’autres prétendants.

Pour réussir ses actions antirévolutionnaires en Libye, en Égypte ou en Tunisie, l’émir s’est constitué un réseau de dirigeants amis pour mieux pénétrer les systèmes, parmi lesquels se trouvaient le colonel Kadhafi, Ben Ali de Tunisie ou Hosni Moubarak d’Égypte, qui lui ont permis de se constituer petit à petit ses sous-réseaux intermédiaires de nuisances futures. Les pseudos révolutions ont été, soit des mouvements spontanés récupérés très rapidement par des forces diaboliques préparées pour la circonstance dans des laboratoires d’études stratégiques et-tactiques obscurs, pour les maîtriser et en contrôler les évolutions et les tournures fréquentielles, soit des mouvements provoqués à la base par ces mêmes forces politico-militaires, visant à se saisir de toutes les manettes du pouvoir.

Il semble qu’en Égypte ou en Tunisie, c’est la première hypothèse qui convienne et qu’en Libye ou en Syrie, ce soit la deuxième. Le succès dans les trois premiers pays ont tourné à l’euphorie analytique de la victoire absolue, qui a conféré à l’émir l’image d’un fin stratège dans la coalition multinationale stratégique ténébreuse qui s’était entre-temps, il y a quelque temps constituée, pas seulement pour la circonstance. Cependant, il fallait qu’il confirme ses talents et cette aptitude de guerrier intrépide pour les batailles futures prévues dans leurs plans stratégiques, dont l’occupation militaire de la Syrie par les forces coalisées en usant des stratagèmes ayant déjà fait leurs preuves ailleurs par les forces coalisées (défense de la démocratie et des populations civiles par exemple), pour ouvrir la voie vers d’autres terrains d’enjeux comme le Liban (Le Hezbollah, empêcheur de tourner en rond, ainsi que découverte d’énormes réserves énergétiques), l’Iran (dont la technologie nucléaire est avancée, une autonomie politique, technologique et économique accentuée pouvant gêner des alliés régionaux ou empêcher un déploiement des forces dans la région, ayant d’énormes réserves énergétiques (pétrole, gaz, uranium)) et sans doute ailleurs pour de plus grands challenges, d’où le choix de contras de type nicaraguayens et d’attitudes, de comportements, de méthodes et moyens de combat prévus ou improvisés (utilisation de gaz sarin par les combattants de Satan, égorgements de personnes, utilisation d’enfants dans les combats, cannibalisme…), ainsi que des cibles visées (prises d’otages, massacres de civils…), qui sont tous interdits par les lois internationales.

Le Cheik Hamad ben Khalifa Al Thani, émir du Qatar veut transmettre les rênes du pouvoir à son fils Tamim ben Hamad Al Thani, âgé de 33 ans, héritier officiel depuis 2003 et diplômé de l’Académie militaire de Sandhurst au Royaume-Uni, sous la pression des autorités américaines qui supportent mal les échecs successifs des combattants de Satan sur le terrain militaire, alors que beaucoup de moyens ont été mis à leur disposition depuis le début de la crise qu’ils ont volontairement provoquée, espérant rejouer en Syrie le coup de la Libye, manque de chance, cette fois-ci l’Armée Arabe Syrienne se défend comme un vrai roi lion pour défendre son territoire contre les hordes étrangères, venues occuper son sol avec l’aide de quelques syriens en manque de sensation.

Tamim assure la présidence du conseil d’Administration du fonds d’investissement de l’émirat, ainsi que celui du Comité olympique du Qatar, il conduit la politique sportive du pays, il a été l’auteur du rachat en France du Paris Saint-Germain (PSG) et a remporté l’organisation en 2022 de la Coupe du monde de football, malgré qu’à la base l’émirat n’est pas un pays du football.
L’émir qui si ça se réalise cède les rênes du pouvoir, est arrivé au pouvoir en 1995 suite à un coup d’état contre un autre émir, son propre père, il dirige un petit pays dont le revenu national a été multiplié par 20 grâce à l’exploitation d’abondantes ressources énergétiques (pétrole, gaz) et de multiples investissements réalisés un peu partout dans le monde, dont la France où il a racheté de nombreuses entités économiques (les galeries Lafayette par exemple, il est entré dans le capital de Total Congo à hauteur de 15% du capital), pour un pays au ressources abondantes, mais très faiblement peuplé. L’émir du Qatar a acquis en France de nombreux biens immobiliers qu’il transmettra vraisemblablement à l’une de ses filles. Il est d’ailleurs assez étonnant que Transparency international, qui poursuit les dirigeants d’Afrique centrale pour des biens mal acquis, n’ait pas eu l’idée de regarder de près l’origine des fonds qui ont permis de constituer ce patrimoine immobilier et sans nul doute financier. Dans ces lieux la corruption est-elle impossible ?

En réalité l’émir du Qatar s’est dans les pays les plus faibles, immiscé dans toutes leurs affaires sur les plans économiques, politiques et sociétaux, surtout en répandant des mensonges à travers sa chaîne de télévision à diffusion planétaire Al-Jazzira, dont le rôle est de propager des mensonges pour susciter auprès des populations un sentiment de révolte, afin par la suite avec son réseau militaire armé des mercenaires qui envahiront ces mêmes pays comme en Libye ou en Syrie où des atrocités innommables ont été perpétrées et aucune mesure de justice n’a été entreprise pour dissuader quiconque de recommencer. Par exemple les égorgements, les tueries et massacres de prisonniers de guerre, des populations civiles ou de confessions religieuses différentes du salafo-takfrisme, les prises d’otages, certains médias ont même suggéré que l’assassinat du 6 février 2013 de Chokri Belaïd, leader tunisien du Parti des patriotes démocrates unifié (PPDU) et la tentative d’assassinat du président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz en octobre 2012, était téléguidé par l’émirat du Qatar. Est-ce de simples supputations ou une réalité tangible, le cas du guide Kadhafi étant encore tout frais dans les mémoires et qu’en Mauritanie même, lors d’une visite en 2012, il avait enjoint comme un calife, le président de la république mauritanien qui l’avait reçu avec tous les honneurs, à se rapprocher de son opposition islamiste, le parti Tawassal, sous peine d’être emporté par une éventuelle révolution téléguidée par ses soins, de type libyenne ; les autorités algériennes ont aussi eu leurs lots de menaces fin 2011 et début 2013, par la voix de Hamad Ibn Jassem, suite au mécontentement occasionné par les autorités algériennes sur leurs positions plus réalistes envers la question syrienne, des menaces qui s’ajoutaient à celles de Bernard Henri Lévy, grand philosophe des révolutions satanistes, antipopulaires et antidémocratiques, dans les pays faibles militairement et riches en ressources naturelles, visant à encourager l’enrichissement des minorités, l’expoliation et l’exploitation servile des populations locales. Même les soi-disant révolutionnaires libyens en ont eu marre de l’attitude de l’émir du Qatar, en déclarant par la voix de son représentant aux nations unies, Abderrahmane Chalgham, en novembre 2011, que la Libye ne sera jamais dirigée par le calife du Qatar, pourtant il leur a permis d’arriver au pouvoir par les moyens que l’on sait avec son cortège de morts et de pratiques guerrières condamnables des miliciens, qui comme en Syrie, ont commis les pires crimes, non poursuivis jusqu’à maintenant.

D’ailleurs, l’émir est même soupçonné d’avoir armé les terroristes au Mali et s’est opposé à l’intervention française en vue de ramener la paix, le calme et de restaurer l’intégrité territoriale, eu égard aux nombreuses exactions et crimes de tous genres commis par les terroristes et islamistes radicaux dans ce pays et compte tenu du fait que les troubles au Mali sont la conséquence directe de la guerre en Libye, où les rebelles et islamistes se sont servi copieusement en armement , munitions et logistique, qui leur a conféré une puissance de feu supérieure à celle de l’Armée nationale malienne.

Alors s’il laisse le pouvoir, l’émir l’aura-t-il fait de son propre gré, parce que grisé par l’exercice du pouvoir, il souhaiterait prendre du recul ? Non, c’est tout simplement que les objectifs assignés par un agenda caché n’ont pas été atteints de la manière dont la coalition l’avait défini, c’est la raison pour laquelle les Etats-Unis qui s’étaient tenus assez éloignés pour ne pas gêner l’action de ses alliés en Syrie entre en jeu avec de nouvelles méthodes, une nouvelle stratégie et de nouveaux moyens, afin de tenter de terrasser l’Etat syrien qui se défend jusque-là comme un lion défendant son territoire. Est-il possible que les Etats-Unis et ses alliés réussissent cette fois-ci le coup libyen en Syrie ? La tâche leur est ardue, surtout si la Russie, l’Iran ou autres nations, vraies amies de la Syrie, voient le réel danger qui se profile à l’horizon et se décident enfin de réagir, très vite à ne pas lâcher la Syrie aux mains d’un groupe qui se présentent comme des prédateurs, ne se préoccupant pas des intérêts et des malheurs du peuple syrien, des risques encourus par la région et le monde, pas non plus de l’instauration de la paix réelle et de la vraie démocratie dans la sérénité, l’entente et la concorde nationale ou de la sauvegarde de l’intégrité du territoire, en livrant enfin tout ce dont a besoin la Syrie pour sanctuariser son territoire, afin de dissuader les éventuelles récidives.

Alors si l’émir du Qatar s’en va, ce sera pour mission non accomplie jusqu’au bout et pour avoir choisi des stratégies perdantes, qui ont finalement terni l’image de la coalition, au lieu de la redorer. S’il s’en va un jour comme l’annoncent divers médias, c’est sans doute pour rester en retrait, le temps de se faire oublier un peu, même s’il agira dans l’ombre par fils interposé. Il est également possible qu’il soit définitivement écarté pour donner à d’autres des marges d’action et le soin de bâtir les stratégies du futur pour le groupe.

Cependant, il aura néanmoins semé le grain partout dans le monde, certains rêvent sans doute de le ressembler ou de le dépasser, surtout ceux qui admirent son action et se sont considérablement rapprochés de lui. Va-t-il vraiment s’en aller ?

Imaginons même qu’il s’en aille, ce sera pour quel système politique de rechange, le même ou celui où le peuple aura les manettes du pouvoir, où il aura le droit de choisir dans les urnes ses dirigeants, au moment où la plus grande banque américaine JP Morgan, réclame l’instauration d’une dictature farouche en Europe, alors que ces mêmes systèmes semi-démocratiques ont décrié semble-t-il, en d’autres temps, selon leurs dires du moment, la dictature du système soviétique, enfanté et soutenu le système Mobutu pour le lâcher ensuite et chercher à instaurer la « démocratie » partout dans le monde, était-ce uniquement stratégique pour détruire les autres, afin de régner seuls, pour s’accaparer seul de tout ?

Jean de Dieu Mossingue

»» http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-11371.html
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