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Petits potins sur le Front National, les nazis, Charlie Hebdo, Article 11, Ornella Guyet et autres...

Ce qui fait la force des idées d’extrême droite, c’est (mis à part que peu les combattent « sur le fond ») le parfait cynisme avec lequel elles avancent masquées (masquées comme les sites dits anars, qui oublient également de combattre « sur le fond » les idées d’extrême droite).

Le FN, seule organisation de cette mouvance susceptible d’accéder au pouvoir, a procédé avec Marine Le Pen à un ravalement de façade, tandis que son père, président d’honneur du parti, veille à garder les adhérents attachés aux « fondamentaux » les plus brutaux. C’est comme au commissariat : le gentil, le méchant et le gogo au milieu.

Cependant, et même si l’extrême droite chasse sur le terrain de la vraie gauche (impérialisme, oligarchies, Palestine…), la théorie de la convergence « entre les deux extrêmes » est une duperie. L’extrême droite n’a jamais été pacifiste (pas vrai, Jean-Marie ? Pas vrai Adolf ?), ni attentive à la souffrance du monde du travail, ni fâchée avec l’argent, ni soucieuse du sort des arabes.

Les médias se délectent à rejeter d’une même chiquenaude les deux bouts de l’omelette dont on se passerait à la table de la démocratie baveuse et bipartite. Ainsi, LO, le NPA, le PG et le FN, ça se vaudrait, se ressemblerait. Les extrêmes ! Sauf que les premiers n’ont pas un passé factieux et agissent par empathie envers les petits, les obscurs, les sans grades et que le dernier, appuyé sur une idéologie qui a toujours été violente dans sa mise en oeuvre, cultive la détestation des autres (le F. Haine). De plus, des paroles du père sur les « détails de l’Histoire » aux valses de la fille dans un bal Viennois de nostalgiques du 3ème Reich, le loup ne cesse de laisser entrevoir son échine sous sa cape en peau de mouton.

Les partisans, bien structurés, d’une « alliance patriotique et nationale » voguent sur un vide idéologique où se dilue une gauche (?) décérébrée. Mais le temps n’est pas encore venu de la cécité totale qui empêche de voir les crânes rasés sous les perruques, la trique dans le bouquet de fleurs.

Sur l’effrayante distorsion entre le programme du Front National et ce qu’il devient quand les clés d’un pouvoir lui ont été confiées, voir : www.legrandsoir.info/ces-villes-gerees-par-l-extreme-droite....

Restent les anarchistes (les « antifas  ») qui peuvent se prévaloir d’une Histoire courageuse et de martyrs, mais leur émiettement en chapelles qui se haïssent, leur noyautage qui les fait parfois épuiser leurs maigres forces en des combats contre des cibles véritablement antifas, combats où ils pervertissent ce que l’anarchie a de généreux et de beau, qui les mettent hors-jeu de la scène politique où ils ne pèsent rien, ne peuvent rien, hormis exercer un pouvoir de nuisance (dont ils s’enivrent) contre ceux qui affrontent l’ennemi commun.

Sur l’infiltration et la manipulation de ces milieux par un service de renseignements (DCRI), voir ce que confesse un site qui s’opposa à ma présence dans un salon du livre aux cris de « Pas de fachos dans nos quartiers. Pas de quartier pour les fachos ! » : http://www.legrandsoir.info/ii-les-potes-de-nos-calomniateurs-infiltres-par-la-dcri.html

Donc, la vraie gauche (mettez-y LGS, ) n’est pas extrémiste. Disons radicale, puisqu’on ne peut être tiède dans son hostilité aux guerres d’ingérence, aux massacres (quels qu’en soient les auteurs), aux famines organisées, aux tortures externalisées, au racisme, aux spoliations des plus démunis, à la confiscation des droits des peuples à être souverains, autant de fléaux dans lesquels la responsabilité des médias est peu ou prou engagée.

On voit, ci-dessus esquissée, la diabolique ligne éditoriale du GS.

Or, les choses sont étranges : alors que LGS a publié plus de 20 articles dans le premier semestre 2012 qui a vu le FN remporter quelque succès électoraux, articles dont certains sont des études approfondies contre le FN, alors que nous avons publié 4 longs articles critiques sur la pensée d’un des principaux théoriciens de cette nébuleuse (Alain Soral), des Pères la Vertu, docteurs es-chasses aux fascistes (diplôme décerné par le patron du Café du Commerce après vote des pochetrons déneuronisés), fouillent les armoires du GS et y découvrent, croient-ils, de quoi nous faire pendre (Eric Simon, Charlie Hebdo du 8 août (N° 1051, page 11). On me dit qu’ils sont en train d’ouvrir nos malles (non cadenassées) du grenier...

Viktor Dedaj et Jacques Richaud vous ont livré ici des analyses assez poussées et hautement pertinentes sur ces aberrantes perquisitions au GS par la Police de la Pensée (pour quel Politburo ?) et notre embarquement, échevelés, par la Milice Populaire brandissant des documents dont Beria, Goebbels et McCarthy eux-mêmes n’auraient pas voulu. Et dont certains ont été déposés dans nos tiroirs par ceux qui font semblant de les y avoir trouvés (1). Je vais donc redescendre une marche, faire dans l’anecdotique et dans le caca-prout. Avec l’espoir que cet angle de contre-attaque soit complémentaire des autres et porteur d’une théorie filigranée.

1- Pourquoi j’peux pas entrer en boite ? Mes baskets ?

Une question méritera un jour de trouver une réponse convaincante : « Pourquoi TOUTE la presse est-elle autorisée, dès lors qu’elle reste dans le cadre de la loi, à tout écrire, à parler à qui (et de qui) elle veut, oui, pourquoi toute la presse (journalistes et dessinateurs) peut-elle y aller tranquillou, excepté LGS qui se fait traiter d’antisémite par un site (Article 11) subjugué par les intellectuels fascistes, un autre (Rue89) qui reçoit Marine Le Pen chez lui et qui s’est vendu à un hebdo dont le directeur passait naguère ses vacances avec Le Pen (le père, oui, le para d’Algérie française) et un autre hebdo (Charlie) qui nous parle de « youpins » à répétition dans sa première page ? »

Attention ! Les mauvaises réponses sont :

  « Parce que, eux, on sait qu’ils sont cleans, ils font de l’info, alors que vous, vous n’avez pas le master de journalistes-objectifs : vous êtes des Croisés qui ont fait voeux de chasteté. »

 « Parce que c’est de l’humour (et du bon !), et que vous ne savez pas rire. C’est bien simple : vous ne savez pas, dites pas le contraire. Vous savez pas, vous savez pas, qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse ? »

Hé, ho ! Pour qui vous vous prenez ? Vous ne vous seriez pas décerné vos diplômes entre vous, des fois, sous l’oeil indulgent du reste de la profession qui vous sait inoffensifs et si délicieusement potaches ? En échange, ne seriez-vous pas un peu, lèche, heu, bottes avec eux ?

Notez bien que ce que font les susnommés, on s’en fiche, et depuis toujours. Mais faudrait qu’ils ne flatulent pas à table en nous reprochant de ne pas lever le petit doigt quand on boit. Faudrait qu’ils ne vomissent pas sur le tapis en nous ordonnant de mettre des chaussons et que (ils vont aimer ça : c’est scato), ils ne défèquent pas sur le lit en dénonçant nos postillons. Ou encore (et allons-y !), qu’ils ne se masturbent pas dans le salon en s’horrifiant de notre baisemain à la fille de la maison.

Or, observez bien : c’est exactement ce qu’ils font !

Fatigués, nous sommes, des pétomanes qui vomissent en coulant un bronze dans les draps et qui se tirent sur l’élastique en ameutant la population sur ces affreux, sales et méchants du Grand Soir (cette phrase, qu’on me la pardonne, c’est pour dire que dès que mes comparses du GS ont le dos tourné, je peux sombrer dans le craignos : c’est moins fatigant que de faire du Dedaj/Richaud et aussi reposant que du Guyet/Simon).

2 - Et Judas frappa à toutes les portes.

Quand Marie-Anne Boutoleau, le 28 mars 2011, commet sur le site Article 11 un long réquisitoire, mensonger autant que malveillant contre LGS, accusé de publier de plus en plus de textes fascisants (aucun, en fait. Faut-il le redire ?), LGS a choisi d’afficher le pamphlet diffamatoire en sa première page et de l’y laisser 15 jours, sans réagir (façon torero qui tourne le dos au taureau et qui part d’un pas assuré, même pas peur !). Pendant ces deux semaines, nous avons multiplié les démarches auprès du site assaillant pour qu’il revoit un tantinet sa copie.

Des amis communs, désolés par ce qu’ils avaient lu, jouèrent aux intermédiaires. L’un, étudiant à Science-Po avec qui j’avais fait au Venezuela un périple de soutien à la Révolution bolivarienne, était en stage à Article 11. Il se porta garant de mon antiracisme. Un autre, qui a créé le journal Fakir (2), a prévenu sans ambages le site Article 11 et Marie-Anne Boutoleau que cet article était « ce qu’ils avaient publié de plus mauvais ». Nombre de lecteurs du brûlot se déchaînèrent contre tant de bassesse mensongère et les administrateurs d’Article 11 (deux frères signant JBB et Lémi) durent se fendre d’un deuxième article de soutien au premier. En quelques jours, plus de 800 commentaires furent publiés, dont une centaine de Marie-Anne Boutoleau, contrainte de verser des seaux d’eau jour et nuit sur l’incendie qu’elle avait allumé.

Il me fut révélé que le site belliqueux admettait en privé que l’article anti-LGS ne valait rien.

LGS (visionnaire ou rompu dans l’art de décrypter les plans de guerre secrets) publia alors une réponse argumentée, en annonçant que les attaques contre nous allaient perdurer et venir de différents endroits.
Voir : http://www.legrandsoir.info/analyse-de-la-culture-du-mensonge-et-de-la-manipulation-a-la-marie-anne-boutoleau-ornella-guyet-sur-un-site-alter.html

Cruellement touché par notre salve en retour, le webmaster d’Article 11 me téléphona pour, me tutoyant (le faquin !), geindre sur les bleus entourant son oeil fourbe. Qu’auriez-vous fait ? Ah ! Vous aussi ? Donc, je l’ai rudement prié de me dire (en me vouvoyant) s’il allait démentir ses mensonges et condamner la promesse de coups de manches de pioches publiée sur son site contre moi et mon complice inoffensif et pacifiste : Viktor Dedaj. Comme ce n’était pas l’intention de l’arroseur-arrosé, nous avons abrégé.

Cependant, outre les deux valeureux intermédiaires sus-cités, je disposais dans mon jeu d’un atout-maître pour faire chanceler Article 11. En effet, j’avais fait, à Marseille, la connaissance d’une jeune journaliste qui s’était spécialement déplacée pour m’entendre présenter un de mes livres dans une librairie. Puis, elle se déplaça aussi pour me rencontrer à Toulouse, où j’habite. Cette aimable personne avait travaillé dans un fanzine : CQFD (Ce Qu’il Faut Détruire) que LGS avait référencé parmi les sites à lire. Boutoleau aussi y avait travaillé. Elles pouvaient donc se connaître et Ornella Guyet pouvait intervenir auprès d’elle pour plaider ma cause. Je la sollicitai donc et elle me répondit qu’elle était au courant de cette affaire mais que « très franchement » , elle ne voulait pas s’en mêler .

Pardon si je ressasse devant nos lecteurs habituels (mais, je suppose que des nouveaux nous lisent ici) : j’ai appris plus tard, qu’Ornella Guyet était Marie-Anne Boutoleau. Voir : http://www.legrandsoir.info/quand-le-grand-soir-recevait-le-baiser-de-judas-une-histoire-croustillante-incroyable-mais-vraie.html

Après les approches marseillaises et toulousaines, une information me vint des militants de France-Cuba Paris qui subirent les mêmes manoeuvres guyetiennes. Dans un mail à Charlie Hebdo, Maurice Lemoine, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique, proteste contre l’article d’Eric Simon : « Reposant sur des allégations proférées antérieurement par une pseudo journaliste dénuée de talent - sauf celui de l’intrigue -, Ornella Guillet, cette accusation calomnieuse, en période de Jeux olympiques, vaut au moins à l’auteur de cet article - « Les soutiens bruns de Damas » -, la médaille d’or du « copier-coller » (et même, pour certaines de ses allégations, du « inventer-coller »). N’est pas Albert Londres qui veut ».

Dans un mail au GS, qu’il nous autorise à utiliser ici, il insiste : «  Ce qui est sûr, en tout cas, c’est qu’elle (Ornella) a cherché à s’infiltrer partout : LGS, Acrimed, le Diplo...
Je l’ai eu comme stagiaire au Diplo et je m’en suis toujours intuitivement méfié... »
[...] Elle « a passé son temps (sans résultat) à essayer de me tirer les vers du nez sur ce qui se passait à l’époque dans l’équipe du Diplo (alors quelque peu en crise) et sur les petits (et grands) secrets du journal ».

Acrimed (Action CRItique MEDia), site d’analyse des médias dont elle faisait partie du CA (Comité d’animation) et dont elle se prévalait pour asseoir sa crédibilité, s’est séparé d’elle en condamnant sévèrement son article contre nous : « ... nous récusons les accusations de complaisances négationnistes ou antisémites portées contre Le Grand Soir dans l’article signé Marie-Anne Boutoleau (ainsi que dans ses réponses sur le forum d’Article 11), notamment et précisément parce qu’elles sont fondées sur des pratiques journalistiques que nous critiquons régulièrement (et que vous avez relevées à votre façon) : erreurs factuelles et amalgames confusionnistes, extrapolations et généralisations abusives, etc ».

Alerté par la cabale, Pierre Stambul coprésident de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), fils d’un rescapé du groupe Manouchian déporté à Buchenwald et d’une mère résistante, a écrit à Viktor Dedaj : « Ornella dérive grave [...] c’est ... du délire ».

Chaque fois que vous lirez Ornella Guyet, pensez de quelle duplicité elle est capable, comment elle est perçue par de hautes consciences et jugez de la véracité de ses écrits à ces aunes-là .

3- Eric Simon ouvre subrepticement la porte de service de Charlie Hebdo à Judas/Guyet

Muets pendant 15 jours sur les accusations d’Eric Simon, LGS a également passé du temps, en privé, à essayer d’éviter une querelle publique : mails, coups de téléphone avec le directeur de publication (Charb) et l’auteur (Eric Simon). LGS, bonne pomme, ne demandait pas un « Droit de réponse » qui affiche intrinsèquement une fâcherie grave, mais un simple correctif, pour que la meute de Guyet (qui a sévi depuis contre nous sur plusieurs sites, dont Rue89) ne puisse se prévaloir de Charlie Hebdo pour persévérer. Nous avons eu une « Petite mise au point » ( 22 août, N° 1053, page 3), mais pas le démenti minimal qui aurait informé les lecteurs de Charlie Hebdo que nous ne sommes ni d’extrême droite, ni les héritiers des chemises brunes des nazis. Notre prétendue « porosité » avec les fachos nous y était reprochée du haut de L’Aventin d’où les lorgnettes montrent que le bel alignement des troupes est devenu mêlée ouverte de belligérants, mélange de corps en furie dont on voit mal, de loin, s’ils se battent ou s’embrassent pour ne pas dire plus (dans le doute, penchons pour la deuxième hypothèse, la plus vendeuse), si les émissaires ne sont pas porteurs d’invitations à dîner, si les infiltrations chez l’ennemi ne sont pas trahisons, si une percée dans nos rangs ne prouve pas notre ralliement. Tout ce qu’on voit de la haut, c’est que le camp du bien devrait occire sans atermoiement toute figure non familière et tout soldat adverse entré dans ses lignes et en déposer la dépouille aux pieds d’Eric Simon.

Au cours d’une longue conversation téléphonique avec Eric Simon, j’ai appris des choses alarmantes :

- ayant à s’expliquer devant son directeur de publication, loin de reconnaître que l’article était politiquement insoutenable, loin même de confesser de nombreuses erreurs de détail, il choisit de prouver qu’il avait raison.

- Par suite, il lança des recherches contre moi et il m’avoua, penaud (et terriblement inconscient) : « Sur toi, je n’ai rien trouvé. »

- Ce « Sur toi je ne n’ai rien trouvé » doit être complété par « de négatif », car du « positif » abonde sur la Toile pour prouver mon implication antifasciste ardente et constante. Mais ce ne sont pas là des informations à divulguer à qui veut instruire un procès de Moscou.

- Il a constitué une équipe avec des journalistes de Charlie Hebdo, renforcée d’éléments extérieurs en France et à l’étranger pour étayer le dossier anti-LGS.

- Pour l’écriture de son article, il a puisé chez.... Ornella Guyet et REFLEXes, un site qu’elle recommande vivement et que les anarchistes de la CNT-AIT (Confédération nationale du travail - Association internationale des travailleurs) accusent d’être financé par...des services de police européens (fr.wikipedia.org/wiki/REFLEXes).

Le pire est que, ainsi que l’avaient fait des faux-anars et Guyet, il me révéla la faute majeure du GS : sa grille de lecture anti-impérialiste. Et comme les impérialistes le font « gerber », nous avions-là un point de désaccord majeur et sans doute durable.

D’autant plus que l’argument à la mode chez les défenseurs des mauvaises causes est :

anti-impérialiste = anti-américain= anti-israélien= antisémite.

C’est idiot, mais solide comme un front de bélier.

Par conséquent, il y a peu de chances que nous soyons lavés des jets de bave que cette engeance nous balance depuis 17 mois. Habitués à l’odeur du jus qu’ils font mariner entre leurs bajoues, ils vont s’acharner, rassembler un troupeau bêlant et nous allons continuer à lutter sans eux, malgré eux, contre l’extrême droite et ses alliés objectifs (eux !).

4- Les ennemis qu’ils épargnent (« Ils » : Guyet/Simon. Pas Charb, soyons justes, nous).

A l’intention de nos lecteurs (pas de ces menteurs ou de ces incultes qui n’en sauraient user), voici quelques informations sur l’amour que le FN porte au peuple :

Le 16 janvier 2011, « Invité du dimanche » d’Aujourd’hui en France/Le Parisien, Jean-Marie Le Pen éclairait les naïfs en parlant de sa fille : « Politiquement, à quelques nuances près, elle a les mêmes opinions que moi. ».

Sous le titre «  Le Front National ou l’imposture sociale », la CGT a édité en avril 2011 un argumentaire sur le FN. On peut y lire : « Quant à son empathie pour le sort des salariés, il suffit de rappeler les propos de Marine Le Pen contre le mouvement social opposé à la réforme des retraites en 2010 : « Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos … La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. »

Et la CGT de citer ce cri du coeur du concurrent malheureux de Marine Le Pen à la présidence du FN, Bruno Gollnisch, le 4 novembre 2010 : « Le sabotage de l’économie française caractérise l’action des dirigeants de la CGT … Ces blocages frappent avant tout les salariés qui se rendent à leur travail, les entreprises et menacent l’emploi … La CGT doit être rendue pénalement responsable, ses dirigeants doivent en répondre  ».

Programme du FN pour les présidentielles : « Une grande réforme des syndicats sera mise en oeuvre avec comme objectif principal d’assurer une meilleure représentation des salariés. Le monopole de représentativité institué après la Libération sera supprimé, et les modalités d’élections des représentants des salariés seront revues. Des syndicats plus représentatifs travailleront mieux à la réelle défense des intérêts des salariés : ils seront en effet plus à même d’entrer dans des logiques de concertation constructives et moins tentés de recourir à un rapport de forces (grève, manifestation) pour pallier leur manque de légitimité ».

En juin 2012, pendant la campagne électorale, Marine le Pen, plus explicite, a exprimé le souhait de voir un nouveau syndicat, lié au FN, remplacer les syndicats existants.

Et maintenant, voici ce que les champions de l’antifascisme qui nous mordent les talons ont oublié de vous montrer (mais le savent-ils ? Ont-ils envie de savoir ?).

Le 2 mai 1933, en Allemagne, les SA (les chemises brunes, oui : comme celles de Dedaj. Comme les miennes, aussi ? Si vous le dites...) et les SS ont occupé les sièges des syndicats et ont saisi leurs biens. Une nouvelle organisation, regroupant patrons et salariés est née. Les différends sont (doivent être) réglés par la concertation.

L’ « honneur » du travail (qui « rend libre ») interdit alors la grève. Toute infraction était jugée par des tribunaux.

Source : http://fr.myeurop.info/2011/04/15/sur-l-economie-marine-le-pen-fait-son-marche-chez-hitler-2113

A suivre (hélas !).

Maxime Vivas

(«  Père, gardez-vous à gauche, père, gardez-vous à droite »).

PS. Eric Simon m’apprend, par deux mails, que son article n’était en fait qu’une aimable proposition pour nous aider à nettoyer LGS, que ce travail sera dur, qu’il va continuer avec ses potes puisqu’il n’a pas réussi à nous ouvrir les yeux sur le danger qu’il y a à  s’accommoder « d’alliance avec les fascistes. » Tel quel ! Dans son premier mail, il ne retient contre nous que le péché de « confusionnisme » (contredisant donc en privé son article), dans le second, il dépasse tout ça et s’inquiète de notre alliance avec les fascistes.

Un jour, je vous raconterai l’histoire d’Olive qui, voyant un moustique sur le crâne de Marius, se porte volontaire pour l’écraser d’un bon coup de marteau... sur la tête du GS. Le moustique s’échappe et va semer la dengue et le chikungunya (modernes pestes brunes).
LGS, sanguinolent, se fait engueuler par Olive : « Oui, bon, t’avais qu’à pas être là , aussi ! »

Enfin, pour remercier Eric Simon de sa sollicitude, je me dois de le mettre en garde : dans la logique guyettiste sur laquelle il s’appuie pour engager des centaines d’heures de travail avec son équipe (internationale !) de nettoiement du GS, l’homme qui a parlé à l’homme qui a parlé à un brun est lui-même un brun. Simon vient de rejoindre la liste honteuse. N’en soufflons mot à personne, mais persevare diabolicum.


(1) Exemples : dans les deux articles calomnieux d’Article 11 et les commentaires afférents, le nom de Dieudonné nous est jeté 117 fois au visage alors que nous ne l’avons jamais publié ni soutenu. Quant à Eric Simon, il ne saurait prouver l’alliance entre LGS et les fachos sans avoir déposé chez nous un faux traité signé. Idem pour les cartons d’invitations réciproques LGS/ Fachos.

(2) Fakir, excellent bimestriel, 32 pages, 3 euros : des articles fouillés, des « brèves », de l’humour, des dessins. Essayez-le pour comparer avec Charlie Hebdo. A quand un Fakir Hebdo ?

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Puisque le commerce ignore les frontières nationales, et que le fabricant insiste pour avoir le monde comme marché, le drapeau de son pays doit le suivre, et les portes des nations qui lui sont fermées doivent être enfoncées. Les concessions obtenues par les financiers doivent être protégées par les ministres de l’Etat, même si la souveraineté des nations réticentes est violée dans le processus. Les colonies doivent être obtenues ou plantées afin que pas un coin du monde n’en réchappe ou reste inutilisé.

Woodrow Wilson
Président des Etats-Unis de 1913 à 1921

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