RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Pétition pour un référendum ou pétition de principe ?

« On ne pardonne pas plus à une Nation de se laisser berner par ses dirigeants, qu’à une femme de se laisser séduire. » (Macho)

Aux récentes élections la France n’a voulu que d’un M. François Hollande comme Président et seulement sept députés du PCF, dix du FdG, au Parlement.

Après avoir été outragée de façon grotesque pendant cinq ans, à peine a-t-elle pu se débarrasser pour un temps de ses tiques gorgées, alors qu’il lui reste les larves de la nouvelle majorité dans les oreilles.

Le Président F. Hollande a évidemment fait son entourloupette de grand style au sujet de la renégociation du traité européen mais à peu près tout le monde s’en félicite ou au mieux s’en fout.

Le traité Merkosy sera signé sur un nouveau papier vergé.

C’est dans ce contexte d’enthousiasme qu’un grand bruit que vous n’avez peut-être pas encore entendu se fait autour de l’idée d’un référendum :

« Je demande au président de la République de convoquer la tenue d’un référendum sur l’approbation ou non de ce traité (TSCG). »

http://www.humanite.fr/politique/non-l%E2%80%99austerite-dans-le-droit-europeen-exigeons-un-referendum%E2%80%89-501172

Chacun sait que dans notre démocratie la valeur juridique d’une pétition est nulle.

Il faudrait qu’une pétition soit signée de façon massive pour laisser espérer qu’elle exerce malgré tout une pression sur le représentant au pouvoir ; s’il veut bien la considérer.

Cela n’a pas d’importance, militons, soufflons dans nos mirlitons, ils valent les vuvuzelas.

Dans ces conditions ne vaudrait-il pas mieux faire comme le camarade JL Mélenchon pour se remonter le moral ?

Aller faire de long voyages à l’étranger, non pas en Grèce bien sûr, mais du côté où nous il nous a dit qu’on est un peu trop anti-impérialiste ?

Et à propos d’impérialisme, pourquoi ne pas avoir lancé une pétition pour un référendum sur le retrait de la France de l’OTAN où notre Président est allé faire acte d’allégeance sitôt élu ?

Est-ce parce que la politique de M. F. Hollande à l’égard des évènements de Syrie, pour ne prendre que cet exemple, n’est finalement pas si dérangeante ?

Je signerai peut-être cette pétition, un peu comme je cotise : pour ne pas me sentir tout à fait seul, pour avoir le sentiment que je fais parfois partie de la masse... c’est meilleur pour la santé que de s’adonner aux stupéfiants ; mais cela n’empêche guère de se retrouver parfois tout éberlué. J’allais dire : tout suffoquant et blême.

URL de cet article 17337
   
Histoire du fascisme aux États-Unis
Larry Lee Portis
Deux tendances contradictoires se côtoient dans l’évolution politique du pays : la préservation des “ libertés fondamentales” et la tentative de bafouer celles-ci dès que la “ nation” semble menacée. Entre mythe et réalité, les États-Unis se désignent comme les champions de la « démocratie » alors que la conformité et la répression dominent la culture politique. Depuis la création des États-Unis et son idéologie nationaliste jusqu’à George W. Bush et la droite chrétienne, en passant par (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Les Etat-Unis eux-mêmes, par leur tendance croissante à agir de manière unilatérale et sans respect pour les préoccupations d’autrui, sont devenus un état voyou."

Robert MacNamara
secrétaire à la défense étatsunien de 1961 à 1968
paru dans l’International Herald Tribune, 26 juin 2000.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.