RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Pétition contre la glorification des franquistes espagnols

Monsieur Angel MARINAS ALONSO, Maire et Président du Conseil Municipal de La Torre de Esteban Hambrán (Tolède, Espagne), mesdames et messieurs les Conseillers municipaux

Nous soussignés, bon nombre d’entre nous natifs de La Torre de Esteban Hambrán, nous sollicitons :

Que faisant honneur à la charge que vous occupez , grâce aux trente et quelques années de démocratie en vigueur dans l’Etat espagnol, vous fassiez appliquer l’article 15 de la Loi de Mémoire Historique 52/2007 dans son paragraphe qui explicite la suppression des symboles franquistes de nos espaces publics. Parmi ces symboles se trouvent les noms d’importants personnages du régime, des idéologues du fascisme ou responsables de crimes contre l’humanité. C’est pourquoi nous sollicitons que soient retirés les noms de José Antonio Primo de Rivera, père de la Phalange, et celui de son coreligionnaire, Juan Aguado, qui actuellement donne son nom à l’école publique du village. Juan Aguado, responsable du soulèvement qui causa la mort de plusieurs habitants, ne peut donner son nom à un établissement d’enseignement, qui fut le symbole du progrès qu’apporta le Front Populaire à notre peuple à travers sa représentation municipale légale.
Nous proposons à juste titre les noms suivants comme réparation morale envers ceux qui avant vous et votre gouvernement ont assumé vos charges et envers les citoyens qui les entérinèrent et qui pour cette raison ont souffert la répression des insurgés contre le pouvoir légitime et démocratique :

1)Pedro CABALLERO BERMUDEZ (Maire de La Torre de 1936 à 1939, fusillé à Talavera en 1940)
2) Eudaldo SERRANO RECIO (Maire-adjoint de La Torre de 1936 à 1939, fusillé à Madrid en 1941)
3)Aurelio SERRANO MARTIN (Conseiller municipal de La Torre de 1936 à 1939, mort en prison en 1947)

La liste peut être étendue à d’autres victimes de la répression franquiste, comme celles qui figurent dans l’oeuvre de Madame le professeur Mirta Núñez Dà­az-Balart, Conseil de Guerre, (p.148) et à celles dont possède la liste Monsieur Emilio Sales Almazán, président du Forum pour la Mémoire de Toledo et vice-président de la Fédération d’Etat des Fora pour la Mémoire (certaines fusillées à Talavera, une morte à Gusen), ainsi qu’à d’autres victimes qui gisent dans des fossés autour de La Torre de Esteban Hambrán, dont les noms sont connus des parents.

Vous pouvez envoyer vos signatures par internet à  : Rose-Marie Serrano (rosemarie.serrano9@gmail.com) en précisant vos NOM, Prénom ADRESSE PROFESSION, qualité.

URL de cet article 9295
   
Éric Dupont-Moretti : "Condamné à plaider"
Bernard GENSANE
Il a un physique de videur de boîte de nuit. Un visage triste. De mains trop fines pour un corps de déménageur. Il est toujours mal rasé. Il sera bientôt chauve. Parce que ce ch’ti d’origine italienne est profondément humain, il est une des figures les plus attachantes du barreau français. Il ne cache pas sa tendance à la déprime. Il rame, il souffre. Comme les comédiens de boulevard en tournée, des villes de France il ne connaît que les hôtels et ses lieux de travail. Il a décidé de devenir (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.