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Paul Watson, 1er réfugié politique écologiste.

Il existe en ce moment, sans que la moindre information sur les médias mainstream ne filtre, un fugitif du nom de Paul Watson, qui a fui l’Allemagne où il était en liberté surveillée sous caution, pour éviter une extradition vers le Japon où il aurait été à coup sûr enfermé pour de nombreuses années, peut être à vie, ou peut être de nouveau extradé vers le Costa-Rica ( pays sous traitant du Japon) pour y croupir en prison, et se faire assassiner dans le dos, « bêtement , par un voisin de cellule, pour une sordide histoire de drogue … »

Il est heureusement en ce moment dans un endroit « sûr et calme » quelque part sur la planète.

L’organisation Sea Shepherd, dont je suis membre, demande le soutien de tous pour lui trouver un asile politique.

Cette histoire fait immanquablement penser à celle de Julian Assange.

Les similitudes d’organisation de cette cabale se ressemblent sur bien des points, sauf que Paul Watson n’a pas été accusé de viol, crédibilité de l’histoire oblige, mais de tentatives d’assassinats puis requalifier « mise en danger de la vie d’autrui » , faisant l’objet d’une notice rouge de la part d’Interpol.

A l’origine, le Japon a essayé de faire extrader Paul Watson vers le Costa-Rica, pour cette histoire vieille de dix déjà , jugée en faveur de Sea Shepherd.

Le Costa Rica étant la première étape, s’il en réchappait physiquement, vers une extradition sans complexe vers le Japon.

Puis, de source sûre d’un sympathisant émanant d’un ministère Allemand, Paul Watson a appris qu’il serait extradé directement au Japon, d’autres charges, aussi soudaines que « crédibles », ayant été soumises aux Allemands .

La pétition lancée par Sea Shepherd demande à la France ou à un pays Européen de donner l’asile politique à Paul Watson.

On peut se demander si le choix de la France est judicieux, bien que Sea Shepherd est, en France, une représentation très dynamique sous la présidence de Lamya Essemlali, on peut penser que notre président courageux mais pas téméraire et mou du genoux, plus occupé à rassurer les marchés pour lesquels il a été élu, et à faire porter le poids de leur dette artificielle de choc principalement sur le dos des Français et de façon anecdotique vers les plus riches qui en rigolent déjà sous cape, ne saurait se fâcher ni avec nos voisins Allemands ni avec les Japonais.

Et si Paul Watson ne trouve aucun pays Européen, il pourra toujours se retourner vers L’Equateur, ou en général vers tous les pays progressistes de l’Amérique Latine.

Il aura de fortes chances d’être écouté.

latitude zero

L’article de Sea Shepherd France

Source de l’article www.seashepherd.fr

PAUL WATSON, Fondateur et Président de l’ONG internationale de défense des océans SEA SHEPHERD (Berger de la mer) est actuellement en passe de perdre sa liberté, peut être sa vie.

Paul Watson est un activiste investi dans la défense des océans depuis plus de 40 ans. Dans son combat pour les océans, il s’est attiré de puissants ennemis, au plus haut niveau des Etats.

Paul Watson a été arrêté à Francfort, en Allemagne le 13 mai dernier, suite à un mandat d’arrêt émis par le Costa Rica pour des faits remontant à 2002. Watson avait alors interrompu une opération de pêche illégale aux ailerons de requins dans les eaux du Guatemala (pratique cruelle qui consiste à découper les ailerons de requins et rejeter leurs corps agonisants à la mer). Watson patrouillait alors sous mandat Guatémaltèque. L’année précédente, les braconniers Costa Ricains mis en cause lors de cette opération avaient été inculpés pour pêche illégale au requin dans la Réserve Marine des Galápagos, classée Patrimoine Mondial de l’Humanité et déclarée Patrimoine en péril par l’Unesco en 2009. Lors de cette opération, Paul Watson n’a blessé personne et n’a endommagé aucun matériel. Il est néanmoins poursuivi par le Costa Rica, dix ans après les faits, pour « mise en danger de la vie d’autrui » alors même que deux juges Costa Ricains successifs avaient déjà prononcé un non lieu à l’époque des faits. Paul Watson fait notamment l’objet d’une notice rouge émise par Interpol qui après l’avoir refusé son inscription dans un premier temps, s’est finalement plié à la volonté du Costa Rica, pays agissant lui même comme « sous-traitant » du Japon.

Car par delà le cas Costa Ricain, Paul Watson s’est surtout attiré les foudres du Japon- troisième puissance économique mondiale- pour ses interventions répétées depuis 8 ans contre la chasse baleinière Japonaise (chasse qui viole le moratoire international sur la chasse baleinière en vigueur depuis 1986) dans le sanctuaire baleinier de l’Antarctique. En 2010, Wikileaks révélait dans la presse que des négociations secrètes entre le premier Ministre Japonais et la secrétaire d’Etat américain, Hilary Clinton visaient à priver Sea Shepherd de son statut caritatif afin de l’affaiblir financièrement. Dans ces cables, le Japon, rendait Sea Shepherd directement responsable du faible rendement de sa chasse baleinière et des dizaines de millions de dollars de pertes qui s’ensuivent. (Pour la seule année 2011, 172 baleines furent tuées en Antarctique sur un quota fixé à plus de 1000).

En octobre 2011, date de l’émission du mandat d’arrêt Costa Ricain contre Paul Watson, le Japon intentait en parallèle une action contre Sea Shepherd devant la Cour Américaine de Justice pour faire interdire les interventions de l’ONG pour la dans sanctuaire baleinier de l’Antarctique. En mars 2012, le juge américain statua en faveur de Sea Shepherd en rejetant la plainte japonaise.

Par la suite, un mandat d’arrêt aurait été délivré par le Japon visant des infractions imaginaires qui auraient été commises à l’occasion de la campagne 2010 de Sea Shepherd en Antarctique.

Les mandats d’arrêt issus par le Costa Rica (et par le Japon) reposent sur des procédures hautement contestables dont la finalité politique ne fait pas de doute.

Aujourd’hui traqué par la mafia des ailerons de requins, par l’Etat japonais et son allié l’Etat du Costa Rica, Paul Watson est devenu « l’écologiste à abattre ». C’est un symbole, poursuivi pour l’exemple. Alors que 700 militants écologistes ont été assassinés au cours de la dernière décennie1, réduire le Capitaine Paul Watson au silence, c’est envoyer un message de menace très clair à tous les mouvements de résistance écologiste qui luttent péniblement pour sauver ce qu’il nous reste de biodiversité.

A l’heure où les Nations Unies annoncent la mise en place de l’initiative « Ocean Compact », censée rendre plus efficace la protection effective des Océans, ne laissons pas l’un de leur plus fervents défenseurs être livré aux puissants lobbys qui détruisent impunément la biodiversité marine, mettant ainsi en péril notre avenir et celui de nos enfants.

Déjà en 1992, le Commandant Cousteau tentait de nous alerter : « Les Océans sont en train de mourir sous nos yeux… ». Vingt ans plus tard, l’océan demeure cette vaste zone de non droit dans laquelle les crimes restent impunis et où se joue pourtant, loin des regards de tous, l’avenir de l’humanité.

Car par delà la lutte pour la survie des animaux marins, le combat de Paul Watson est à n’en point douter l’une des plus grandes causes humanitaires au monde. Si les océans meurent, nous mourrons tous, s’il est une évidence à laquelle nous ne pourrons échapper, c’est celle là .

Aujourd’hui, cessons de détourner le regard.
Quand l’injustice devient la loi, la résistance devient un devoir.

Premier message du capitaine Paul Watson

PETITION sur … avaaz.org ( oui je sais ! Mais on peut bien faire une exception de temps en temps . )
http://www.avaaz.org/fr/petition/Pour_que_la_France_acceuille_Paul_WATSON//?tta

URL de cet article 17697
  
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