Petit, si petit ton corps qui sur le sable gît
Aussi frêle qu’était l’espoir pour toi d’une autre vie
Tu rejoins l’immense cohorte des petits d’hommes assassinés
Par le phosphore, l’uranium appauvri, DAESH et les naufrages en mer Méditerranée
Il faut pour que l’Occident assure la survie pour les uns et pour les autres l’opulence
Des monceaux de cadavres dégât collatéral pour l’assentiment de "l’opinion" qui frise l’insouciance
Ta mort Petit et celle de tes semblables dans l’émotion qu’elle suscite quoique...
diffère-t-elle de celle provoquée par les massacres des bébés-phoques ?
Qui avait en son temps généré la mobilisation pour sauvegarder la vie de ces petits d’animaux
Auriez-vous, Petits d’hommes, ce même "privilège" pour faire arrêter les guerres que l’on vous mène ?
Merci Safiya,
Le poète donne à ressentir et penser bien au-delà des mots...
Si la liberté a un sens, c’est celui d’avoir le droit de dire à quelqu’un ce qu’il n’a pas envie d’entendre.
George Orwell
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
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Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante :
Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
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« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
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