@ Keizer Soze
Comment espérez-vous de cette façon tendancieuse convaincre quiconque que la progression, le changement et la modernisation d’une société archaïque aux traditions ancestrales et aux coutumes séculaires peut se faire en quelques claquements de doigts alors que le Dalaï-lama s’y consacre depuis des années.
Cela fait de 60 ans que le dalaï-lama clame son amour de la démocratie depuis Dharamsala en Inde. Le « claquement de doigts » pour la mise en oeuvre est longuet. Passons sur « traditions ancestrales et aux coutumes séculaires » qui frise le double pléonasme.
Je pense avoir sur ces sujets quelques longueurs d’avance sur vous qui n’avez probablement jamais rencontré le sujet même de votre publication.
Excellente remarque que vous devriez vous appliquer. Vous ne m’avez jamais rencontré mais vous avez sur moi un avis péremptoire. Plus sérieusement, mon livre est étayé par des témoignages de gens qui ont rencontré le dalaï-lama et qui faisaient partie de ses amis. J’y ai ajouté des propos et des écrits du dalaï-lama lui-même. Par ailleurs, je vous mets en garde contre l’argument selon lequel il n’est possible d’écrire que sur des personnes que l’on a rencontrées. Vous interdisez ainsi tous les ouvrages sur Napoléon, Jésus, Socrate, César…
Que vous écriviez un bouquin « anti-Dalaï-lama et anti bouddhiste », soit…
Ce n’est pas un livre anti-bouddhiste.
Ce sera une publication partiale de plus ! Il existe bien dans ce domaine des historiens révisionnistes du type Elisabeth Martens
…
Révisionniste, Elisabeth Martens ? Je comprends bien que tous les historiens qui ne content pas l’histoire enchantée du Tibet sous la férule de 14 dalaï-lamas doivent être ainsi disqualifiés, ce qui évite de se pencher sur leurs travaux, mais méfiez-vous de l’acception commune des mots.
Vous terminez brillamment en invoquant les « réalités infrangibles bien plus « vivaces » que vous n’en préjugerez jamais ! »
Ce trait d’esprit m’enchante. Pourtant, je le connaissais. La première fois qu’on me l’a sorti, j’ai tellement ri que je suis tombé de mon berceau.
Cher Keizer Soze, pardonnez la vivacité (heu !) de cette réponse. C’est que vous décriez à tort ce que j’ai écrit dans mon livre et la fiabilité de mes sources. Attendez donc le 18 août et lisez « Dalaï-lama. Pas si zen ». Vous y trouverez des témoignages d’amoureux du Tibet, du dalaï-lama, de groupes d’amitiés franco-tibétains, de journalistes de la presse internationale modérée, etc.