RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

On parle du Front de Gauche des Français en Amérique Latine !

ici, il y a une video avec des reporters de Hispan TV qui étaient à la marche du 5 Mai, qu’on voit en arrière plan et dont on peut lire une partie des slogans en français.

Il est écrit :

5 Mai 2013 - Des dizaines de milliers de Français sont descendus dans la rue pour demander la convocation à une Assemblée Constituante qui en finisse avec la V° République et instaure une V° République. Ils disent que le système actuel n’est plus que le pouvoir aux mains de multinationales préoccupées par l’argent et leurs intérêts particuliers.

La video est aussi visible sur Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=wwqWvyBGOuY

"30 000 maniferstants" dit la préfecture... ! Non mais, franchement... et pourquoi pas "un chien avec deux jambes", tant qu’à faire ? Les médias français essaient de faire de ce chiffre fort différent de ce qui a été constaté par les participants une "polémique" ou un "débat" censé occuper les citoyens. Ils traitent aussi Mélenchon de "théoricien du chaos" : c’est nouveau, ça vient de sortir des idées lumineuses des communicants qui savent qu’il est "de bonne guerre" - guerre y compris aux citoyens de son propre pays - d’accuser l’autre de ce qu’on fait soi-même : "tirez les premiers !"...

Ailleurs il est aussi écrit que Pierre Laurent et une délégation du PCF (Front de Gauche), se rendront à Cuba, en Uruguay, au Brésil et au Vénézuéla.

Les textes et la vidéo sont en espagnol, donc visibles et compréhensibles par toute l’Amérique Latine moins le Brésil qui parle le portugais.Et, en Europe, par l’Espagne, l’un des pays européens mortellement atteints par la politique d’"austérité" du FMI. Celle-ci est appelée ainsi à dessein car un être humain "austère" est un homme qui consomme peu, mais qui est vivant, au moins. Il ne se suicide pas de désespoir, ou ne meurt pas de misère.

URL de cet article 20500
   
Putain d’usine, de Jean Pierre Levaray.
« Tous les jours pareils. J’arrive au boulot et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons - et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. On en arrive même à souhaiter que la boîte ferme. Oui, qu’elle délocalise, qu’elle restructure, qu’elle augmente sa productivité, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.