Le traitement surréaliste des militants pro-palestiniens qui voulaient se rendre en Palestine cruellement occupée par les Israéliens soit à Gaza (La Flottille) soit en Cisjordanie (par avion), révèle deux choses, en dehors de l’éffarement qu’il suscite à cause de son caractère excessif, hystérique et violent ( l’arrestation des manifestants devant l’hötel de ville de Paris, celle des visiteurs pour la Palestine à l’aéroport israélien et l’arraisonnement des bateaux et l’arrestation de leurs équipages) :
La première c’est la complète soumission de l’occident tout entier à la botte israélienne. Il n’y a pas que la Palestine qui est occupée par le couple israélo-Etasunien, la France, la Grèce, l’Italie, la Suisse aussi. la preuve c’est Israël qui fait la loi dans les aéroports, les mairies et les commissariats de ces pays.
Quant aux USA ils sont eux-mêmes dominés par les lobbys pro-israéliens qui financent leurs politiciens et donc dictent leur politique.
Le seconde, c’est que pour Israël et donc pour ses subordonnés américano-européens la Palestine n’existe plus. On ne peut plus y aller car il n’y en a plus. D’ailleurs eux ne prononcent jamais ce mot. Ils disent "territoires" pour la Palestine et "arabes" pour Palestiniens. Il n’y a donc plus qu’Israël, et Israël ne reçoit que ceux qui adhèrent à sa politique d’apartheid (séparation entre la peuple élu et le sous-peuple arabe, dominé, exploité, déporté, exproprié, dépouillé comme les noirs d’Afrique du Sud au temps de l’apartheid).
Les politiciens français, américains du nord et européens y sont sans cesse invités aux frais de la princesse dans des fastueux voyages de propagande, où comme dans les centrales nucléaires on ne leur montre que ce qu’on veut et bien sûr ils reviennent tous acquis à la cause du Grand Israël de l’apartheid.
IL faut attendre. Les USA perdent de leur pouvoir et losqu’ils ne seront plus assez puissants pour protéger le nettoyage ethnique des Palestiniens par Israël, les Israéliens seront chassés du Moyen Orient et les Palestiniens retrouveront leur pays et leur liberté.
Et en attendant se battre du mieux qu’on peut.