(.....) Plus que jamais la construction d’une force anticapitaliste puissante, implantée dans les entreprises, les services publics et les quartiers populaires, est urgente pour, dans la rue comme dans les urnes, battre la Droite et le Medef. C’est le sens de la campagne qu’a menée Olivier Besancenot et qu’entend poursuivre la LCR : rassembler les forces anticapitalistes dans un front en indépendance complète vis à vis de la direction du PS. Des pas en avant ne sont possibles qu’avec des courants avec lesquels nous partageons à la fois :
– la volonté de se situer dans la plus stricte indépendance avec le PS .
– la défense d’un programme anticapitaliste.
– la volonté de se regrouper dans un cadre politique organisé, national et démocratique, tissant des liens internationaux avec les forces qui partagent l’essentiel de ce projet.
Cela implique de se prémunir contre la main mise sur les structures de leaders autoproclamés, comme ce fut hélas le cas dans l’après 29 mai. Conscients des responsabilités que nous confère notre audience, c’est avec cet état d’esprit que nous engagerons le dialogue dans les semaines et mois qui viennent, avec LO, des courants issus de la crise du PCF ou du PS , avec le mouvement politique qui semblent se structurer après la campagne de José Bové et surtout avec les jeunes et les travailleurs qui se radicalisent et se politisent dans la bataille actuelle. Nous leur disons, "donnez vous un vrai parti qui ressemble à vos luttes !" (.....)
Direction Nationale de la LCR, le 13 mai 2007.