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N’oublions pas Guantanamo !

Cela fait onze ans que des hommes, prisonniers des États-Unis, ont été transférés dans le camp de détention de Guantanamo, territoire illégalement occupé à Cuba, au nom de la très controversée « guerre contre le terrorisme ». Les renseignements recueillis par Amnesty international, association pourtant peu prompte à dénoncer l’Empire, montrent que la majorité des 779 détenus qui sont passés par ce centre de haute sécurité n’avait aucun acte d’accusation. Ils n’ont bien évidemment fait l’objet d’aucun jugement en bonne et due forme.

Selon les autorités étasuniennes, environ 600 prisonniers ont été transférés depuis 2002 dans d’autres pays, et la moitié de ceux qui y séjournent encore est de nationalité yéménite.

Douze personnes encore détenues à Guantanamo n’avaient pas dix-huit ans quand elles y sont arrivées.

En septembre 2012, les autorités du camp ont rendu public une liste de 55 prisonniers toujours reclus au camp bien que leur transfert en dehors de ce dernier ait été autorisé.

à Guantanamo, ce sont des centaines de personnes qui ont été emprisonnées de manière totalement arbitraire parce qu’ayant eu des liens supposés avec des talibans. Elles y sont soumises à des mauvais traitements, à la torture physique comme psychologique, et ce en totale violation des droits humains.

La démocratie à la sauce étasunienne semble être la règle du monde moderne ; elle en est aussi sa prison.

Capitaine Martin

Résistance http://www.resistance-politique.fr/article-n-oublions-pas-guantanamo-114644508.html

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La raison ou le chaos
André Prone
Extrait de la préface d’André Tosel, Philosophe, Professeur émérite Avec La raison ou le chaos André Prone dresse un ultime tableau de sa vaste fresque théorique intitulée « Capitalisme et Révolution », consacrée à une critique des divers aspects du capitalisme mondialisé et à la proposition de ce qu’il nomme un écomunisme combinant l’apport du mouvement communiste d’inspiration marxienne et l’écologisme. Nourri d’une culture fondée sur une connaissance effective des sciences de la (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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