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"Mon mari tue des enfants avec des drones" : la prise de position de Michelle Obama engendre une campagne contre les drones.

Quand la première dame étasunienne, Michelle Obama, est apparue dans un film de soutien aux 200 écolières kidnappées au Nigeria, elle a été louée pour sa prise de position contre Boko Haram. Mais d'autres personnes ont rapidement détourné son message au profit d'une campagne anti-drones.

Traduction de la pancarte de gauche : #Ramenez-nous nos filles
traduction de la pancarte de droite : Votre mari a tué plus de fillettes musulmanes que ne le fera jamais Boko Haram.

Une image de Michelle Obama portant une pancarte disant "#Ramenez-nous nos filles" a fait le buzz la semaine dernière. Le hashtag s’est répandu à toute allure sur le web avec un fort impact sur le public au courant du tragique kidnapping des écolières par un groupe d’Islamistes radicaux.

Sa contribution au débat en cours n’a pas échappé à ceux qui critiquent le Président Obama. Les utilisateurs de Twitter ont soit modifié l’image la représentant grâce à Photoshop, soit se sont photographiés en tenant une autre pancarte, puis ont posté ces nouvelles images qui soulèvent différents problèmes allant du conservatisme étasunien aux sports et aux drones.

Le Bureau du Journalisme d’Investigation, une ONG basée en Angleterre, a annoncé au début de l’année que, pendant les cinq années où Obama a été président, au moins 2 400 personnes ont été tuées par drones au Moyen-Orient. Même si même ceux qui le critiquent reconnaissent que beaucoup de ces victimes étaient des militants, il n’en reste pas moins que ces attaques ont été dévastatrices pour les civils et leurs familles, particulièrement au Pakistan, où les drones ont grandement contribué à développer un sentiment anti-étasunien.

Mon mari tue beaucoup d ’enfants avec des drones
Arrêtez les assassinats par drones
#Et les petites musulmanes tuées par les drones d’Obama ?
Rien ne ramènera les enfants tués par les frappes de drones de mon mari

Traduction : Dominique Muselet

»» http://rt.com/usa/159032-obama-bringbackourgirls-drone-memes/
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Le Printemps des Sayanim
Jacob COHEN
Interview de l’auteur. Pourquoi ce titre ? J’ai voulu que le terme « sayanim » apparaisse d’emblée et interpelle le lecteur. On se pose la question, et la définition se trouve juste dans les premières lignes de la 4e. La problématique est installée, sans faux-fuyants, et sans réserve. Idéalement, j’aimerais que ce terme entre dans le vocabulaire courant, dans les analyses, et dans les commentaires. Voulez-vous nous la rappeler ? Les sayanim - informateurs en hébreu - sont des juifs (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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