(Commentaire un peu long : mille excuses d’avance)
Comment mettre fin à ce système qui starifie les coquin(e)s, et leur permet d’accéder à des postes de pouvoir, voire même au pouvoir suprême de l’Etat ?
Faire une nouvelle révolution ? Non.
Par les révoltes et les massacres, on n’arrive jamais à quoi que ce soit. Très peu de temps après, c’est encore pire. Après chaque révolution, ce sont les mêmes désordres, les mêmes malhonnêtetés, les mêmes gaspillages, les mêmes injustice. Les victimes et les bourreaux ont changé de camp, mais il y a toujours des victimes et des bourreaux. Alors où est le progrès ?
Faut-il alors destituer le président ? Non plus.
Rappelons que Macron, qui n’est d’ailleurs qu’un simple exécutant comme tous les chefs d’Etats occidentaux, a été élu « démocratiquement » par une majorité de français.
Ceci est le principe de la démocratie, régime politique dans lequel le pouvoir est sensé être exercé par le peuple, par l’ensemble des citoyens.
Mais là où le bât blesse, c’est qu’en réalité la démocratie n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera jamais.
Mais la grande habileté de nos dirigeants est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même. Et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible.
C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel » qui est l’opinion de la majorité supposée faire la loi. Mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier (sondages, attentats, pandémies, etc.). C’est pour cela qu’on a pu dire que l’opinion, c’est l’erreur du plus grand nombre ; « L’avis de la majorité ne peut être que l’expression de l’incompétence », dit également René Guénon.
En conséquence, le libre arbitre, que nous avons cru si longtemps être le dernier mot du progrès, est, au contraire, une cause de désordre et de discorde si on le donne à ceux qui ne savent pas s’en servir.
Et si l’ignorant a pu se soumettre à des préceptes imposés arbitrairement, c’est parce que, sentant sa faiblesse, il a eu confiance dans ceux qu’il a accepté pour maîtres, dans ceux à qui il a laissé le soin de penser pour lui. Mais celui qui se sent fort veut savoir le pourquoi des actes qu’on lui impose.
Donc, la solution n’est pas de destituer Macron, puisque le problème est systémique et non humain : mettre quelqu’un d’autre à la place de Macron ne changera rien, cela ira peut-être même en empirant : voyez l’évolution des présidents de la 5ème république et, en parallèle, celle de la situation économique, sociale et morale de la France.
Le régime politique actuel, qui consiste en un choix fait par une majorité d’individus de plus en plus ignorants et abêtis, permet de mettre à la tête de l’État des individus qui, d’une manière assez évidente aujourd’hui, ne servent plus que des intêret privés, généralement les puissances d’argent . Faisons remarquer que nos président sont de plus en plus jeunes. Aussi, rappelons qu’il n’y a rien n’est plus étranger à la sagesse que la jeunesse ; elle est le bras séculier de tous les despotes, la matière première de tout militantisme extrême. Dans notre société démocratique et humaniste on encense la jeunesse, alors qu’elle est avant tout grégaire. C’est pour quoi les tyrans on tant besoin d’elle (Young Leaders, Macron, Zuckerberg, Greta, etc.).
La phrase qui dit : le peuple n’a que les dirigeants qu’il mérite, est la vérité.
En définitive, la démocratie ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus.
C’est pourquoi le pouvoir politique (et religieux d’ailleurs) s’est toujours fondé volontiers sur l’ignorance du peuple et s’accroît d’autant que les esprits sont faibles, les gens incultes.
La solution réside assurément dans la fin définitive de ce régime qu’est la démocratie, et donc dans l’arrêt complet de « l’alimentation » de ce système, c’est-à-dire dans l’abstention, ainsi qu’un nombre grandissant de citoyens l’ont déjà compris : il n’y a qu’à constater le nombre des abstentionnistes aux dernières élections régionales.
Toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. Non pas celui que l’histoire nous montre, issu du pouvoir de la force ou du hasard de l’hérédité centralisée en une seule main, et qui peut être despotique ou imbécile, mais dans celui d’une « Aristocratie de l’Esprit ».
La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents. C’est pour quoi la conception « égalitaire » si chère au monde moderne, c’est-à-dire la négation de toute hiérarchie, est intimement liée à la démocratie ; le fond même de l’idée « démocratique » c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement.
Et de l’égalité nous passons à l’uniformité, si désirée actuellement par ceux qui, paradoxalement, nous rappellent perpétuellement les « heures les plus sombres de l’histoire ». Et de l’uniformité nous arrivons à « l’homme-robot » si fantasmé par les « maitres du monde », et, finalement, nous aboutissons au transhumanisme dont certains prozélites du système oligarchique actuel font la promotion, tel le dégénérés Laurent Alexandre.
Voilà vers quoi nous allons si nous ne changeons pas notre manière de voir.
Le temps est venu de se redresser, de se mettre debout, non plus pour le « choc des épées », mais pour les luttes fécondes de la pensée.
Debout ! pour la lutte contre une invasion plus redoutable que celle de l’étranger, la lutte contre le matérialisme, le sensualisme, le laxisme, l’ignorance, l’immoralisme, et toutes leurs conséquences : l’abus des jouissances, la ruine de tout idéal contre tout ce qui, lentement, nous déprime, nous énerve, nous affaiblit, nous prépare à l’abaissement, à la chute.
Debout ! travaillez et luttez pour le salut intellectuel de notre pays et le relèvement de l’humanité !
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