J’ai dévoré les trois tomes de Stieg Larsson en dix jours.
Je n’ai rien à ajouter d’original par rapport à tout ce qui a été dit à propos de cet ouvrage étonnant : thématique vraiment novatrice, formidable intrigue, traduction moyenne avec une foultitude d’anglicismes (certains figurant dans l’original suédois, d’autres étant du cru des traducteurs).
Je me contenterai d’avouer que j’éprouve un malin plaisir, lorsque je discute de ce livre avec des lecteurs de droite éblouis, de leur faire observer que Millénium est un texte fondamentalement anticapitaliste, et que son auteur qui, entre autres choses, dénonce la part d’ombre de la social-démocratie de son pays (Olaf Palme n’ayant pas été assassiné tout à fait par hasard), a toujours été proche du parti communiste suédois.