Il y a un an aussi, trois personnes avaient entamé une grève de la faim à Nantes, pour protester contre la volonté de quelques politiciens à construire un aéroport à Notre Dame des Landes. Marcel, Françoise, et surtout Michel : bravo ! Vingt-huit jours de jeune, c’est énorme. Quand l’un d’eux baissait les bras, un ami prenait la suite. Michel a tenu de bout en bout. A eux tous, ils ont gagné un arrêt des expulsions jusqu’à l’aboutissement des procédures lancées contre le projet. Et grâce à eux, et au fait que désormais l’U.E. se soit saisie du dossier, ce projet honni pourrait bien rejoindre dans les oubliettes Plogoff, le Pellerin, et dans un autre registre l’extension du Larzac.
Aujourd’hui, faut-il donc que la démocratie ne soit plus sauvée que par les gestes spectaculaires de quelques-uns, comme ceux qui n’hésitent pas, comme ici à nouveau à Nantes , à se donner la mort en protestation ultime ?