RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Mexique : Contre AMLO, des attaques sans fondement. (TeleSur)

Après des dizaines d'années de gouvernement du PRI et du PAN, qui volent depuis trente ans la victoire électorale à la gauche mexicaine, Andres Manuel Lopez Obrador a enfin été largement élu président du pays le 1er juillet dernier. Il prend officiellement ses fonctions demain et nous invitons tous nos lecteurs à suivre cet événement sur Telesur. Mais laissons la parole à un chroniqueur de telesur : Miguel Angel Ferrer
.

La droite pripaniste et le pouvoir économico-financier disposent d’une artillerie abondante et puissante pour attaquer le nouveau gouvernement : l’appareil médiatique privé, la haute bureaucratie déplacée, les réseaux sociaux réactionnaires et les nostalgiques de l’ancien régime de la honte actuellement sur le point de s’éteindre. Et ils n’ont pas arrêté de l’utiliser depuis le 1er juillet. Mais ils l’ont utilisée avec des munitions sans poudre ou avec de la poudre mouillée : inventions, calomnies, commérages, exagérations, déformations et histoires terrifiantes.

Car jusqu’à présent, López Obrador n’a pas fourni à ses adversaires des munitions qui leur soient vraiment utiles. Pas de mesures anti-populaires et antinationales. Rien contre les travailleurs.

C’est pourquoi le soutien des citoyens et de la population au nouveau gouvernement et à López Obrador reste intact et même croissant. Cinq mois après l’élection présidentielle, le pourcentage qui lui a donné la victoire reste le même : 70 contre 30.

Aussi, jusqu’à présent, les attaques et les agressions ont été basées sur des niaiseries et des tempêtes dans un verre d’eau. Comme ce scandale suite à une expression verbale pas très fine et certainement hors de propos de Paco Ignacio Taibo. Rien de substantiel. Rien qui ne puisse être réglé par des excuses publiques. Mais rien qui puisse nuire aux travailleurs, à l’énorme et active base sociale de l’obradorisme.

Cette attitude de la droite s’appelle "chercher un mouton à cinq pattes". Et il faut s’attendre à ce que ces recherches inutiles, irrationnelles et sordides se poursuivent et augmentent. Ces attaques sont des bulles de savon, de la mousse de capuchino au café. Rien de substantiel.

Et très bientôt, à partir du 1er décembre, jour de l’inauguration, des mesures et des politiques largement populaires commenceront à se concrétiser, des mesures qui permettront de maintenir ce soutien majoritaire au parti Morena, à López Obrador et au nouveau gouvernement.

Personne n’aspire et personne ne devrait aspirer à faire l’unanimité. Le Mexique vit, sans violence, une nouvelle étape de la lutte de classe millénaire et universelle. L’oligarchie fait et fera tout son possible pour faire dérailler le nouveau gouvernement populaire. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour reprendre les rênes de l’État qu’elle ne tient pas entièrement entre ses mains aujourd’hui.

Même sans fondement et sans substance, le pripanisme et les pouvoirs de facto continueront avec une guerre sale et la propagande noire. Mais ils ne pourront pas faire beaucoup de mal si le nouveau gouvernement reste fidèle au mandat qu’il a reçu des urnes.

Miguel Angel Ferrer

»» https://www.telesurtv.net/bloggers/...
URL de cet article 34163
   
Même Thème
La Nuit de Tlatelolco, histoires orales d’un massacre d’Etat.
Elena Poniatowska
« Pour le Mexique, 1968 se résume à un seul nom, à une seule date : Tlatelolco, 2 octobre. » Elena Poniatowska Alors que le monde pliait sous la fronde d’une jeunesse rebelle, le Mexique aussi connaissait un imposant mouvement étudiant. Dix jours avant le début des Jeux olympiques de Mexico, sous les yeux de la presse internationale, l’armée assassina plusieurs centaines de manifestants. Cette histoire sociale est racontée oralement par celles et ceux qui avaient l’espoir de changer le (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.