RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
L’ancien PDG de Merrill Lynch a failli bénéficier du droit à l’oubli.

Merrill Lynch : quand le droit à l’oubli touche une limite

A peine Google a-t-il permis à ses utilisateurs de supprimer de son moteur de recherche des données personnelles que « le droit à l’oubli » refait parler de lui. Est-il au service de la vie privée ? Ou bien représente-t-il un danger pour la liberté d’expression ?

Cette question revient sur le devant de la scène après qu’un article sur l’éviction chaotique à la fin octobre 2007 de Stan O’Neal, PDG de Merrill Lynch au moment de la crise des « subprimes », a failli être censuré par Google. Robert Peston, journaliste économique pour la BBC, a, en effet, reçu un message de Google lui annonçant que son billet de blog intitulé « le désordre de Merrill » n’allait plus apparaître dans les résultats de certaines recherches. Ce qui revient quasiment à l’effacer de l’Internet mondial.

Censure ?

L’auteur du billet crie à la censure. Selon lui, son article n’entre pas dans le cadre de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). D’après le texte de la CJUE, les citoyens peuvent demander à Google de supprimer des liens renvoyant à des pages les concernant si les données collectées ne sont pas « adéquates » ou « pertinentes » ; elles ne doivent pas non plus être « excessives ».

Or, Stan O’Neal, l’ancien patron de la banque, est la seule personne citée dans le texte de l’article racontant comment la banque d’affaires avait poussé son PDG vers la porte de sortie. L’auteur de l’article estime donc qu’il s’agit d’informations d’intérêt public, d’autant plus que la banque a été impliquée dans l’une des pires crises financière mondiales.

Stan O’Neal a-t-il fait la demande à Google de supprimer les liens vers l’article ? Google n’a pas directement répondu au journaliste. Mais comme le billet reste accessible en tapant Stan O’Neal dans le moteur de recherche, il est à peu près certain pour le journaliste britannique que la demande provient d’une personne ayant commenté le billet.

En d’autres termes, « ce que Google a fait n’est pas tout à fait l’attaque à l’encontre du journalisme d’intérêt public qu’on croyait », conclut Robert Peston. Mais on n’est pas passé loin.

Etienne Goetz

»» http://www.lesechos.fr/finance-marc...
URL de cet article 26160
   
ESPAGNE : un livre en plein dans le mille
Vladimir MARCIAC
Jean Ortiz a publié 90 articles sur le site Le Grand Soir. Son style impeccable, son cœur à fleur de clavier, son intelligence servant sa remarquable connaissance des dossiers qu’il traite, son humour, sa fougue, sa fidélité aux siens, c’est-à-dire aux guérilleros espagnols que le monde a laissé se faire écraser par un dictateur fasciste, le font apprécier par nos lecteurs (nos compteurs de lecture le disent). Il a en poche une carte du PCF qui rend imparfaitement compte de ce qu’est pour (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Big Brother est déjà chez vous. Il est dans le logiciel que vous venez de télécharger depuis la boutique en ligne de Apple.

Julian Assange

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.