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Menaces répétées contre le journal de presse alternative franco-colombien LaPluma.net

Les pressions et menaces continuent à l’encontre des militants politiques colombiens qui s’épuisent à partager la vérité sur la lutte quotidienne pour la recherche d’une paix juste en Colombie. Cette patrie bolivarienne est régulièrement oubliée par la grande presse internationale et les «  bien-pensances » de salon pourtant si prompt à condamner les violations des droits fondamentaux de l’Homme lorsqu’il s’agit de sauver leurs affaires. Nous ne pouvons pas laisser des forces obscures et leurs procédés illégaux, quelque soient leurs mandants, imposer une version falsifiée de la réalité et empêcher les voix populaires de s’exprimer.

La Colombie reste un cas à part, le seul pays, où, comme le rappelle la droite espagnole, on peut investir sans se faire voler la rente par des «  expropriateurs », euphémisme un peu raide pour qualifier ce paradis des multinationales qui pillent en toute tranquillité. Le seul pays où les prisons débordent de plus de 9 500 prisonniers politiques, investigations légères et lourdes peines, en attente de jugement, en tout cas personne ne s’en émeut. Le seul pays qui exporte ses paramilitaires et criminels pour ne pas les juger sur le sol national, étrange ruse d’un état qui tremble qu’on ne découvre ses crimes organisés. Le seul pays où le communisme est un délit aux yeux des forces élitistes traditionnelles, et où la revendication du bien pour son peuple, résumé lapidaire mais fort juste de ce qu’est le communisme, suffit à être stigmatisé, écarté du pouvoir, emprisonné et liquidé en toute légalité, parce que de communiste à terroriste, à guérillero, il n’y a qu’un pas et quelques témoignages bidonnés.

Et bien l’équipe du journal alternatif La Pluma est dans le collimateur d’escadrons de la mort (paramilitaires) qui se revendiquent justiciers et pourchassent jusqu’en France ceux qui travaillent à l’émergence de la vérité en jetant les ponts d’une réconciliation sur la base d’une justice sociale partagée. La paix en Colombie, nous savons bien que certains exploiteurs, des richesses et des Hommes, n’y ont pas intérêt et ils ne reculent devant aucun moyen pour prolonger la guerre.

C’est donc avec une grande préoccupation que nous enregistrons ces menaces et les présentons devant les cercles organisés, les mouvements sociaux et politiques, les autorités compétentes, pour acte de ces tentatives de harcèlements qui, s’ils préfiguraient d’un attentat contre l’intégrité physique ou la liberté des membres de l’équipe de La Pluma, seraient un pas de plus franchi vers l’acceptation barbare de l’impunité du système d’oppression colombien et sa tacite acceptation par certaines strates de l’intelligentsia.

Les solidarités de la part des camarades ne manquent pas en France, alors nous diffusons ce message pour impliquer encore d’avantage les cercles militants et justifier devant les autorités françaises de nos actions pour la recherche d’une solution dans le conflit politique, social, économique et armé qui sévit en Colombie depuis plusieurs décennies. Nous ne doutons à aucun moment du soutien des autorités françaises, patrie des droits de l’Homme, si ces menaces contre des journalistes indépendants prenaient une autre tournure.

Manifeste pour la paix jusqu’à la dernière goutte.

LaPluma/Tlaxcala

http://www.fr.lapluma.net/index.php?option=com_content&view=articl...

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