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Dans les « grandes écoles » on apprend surtout à répondre n’importe quoi en évitant la question posée.

"Médiocratie" - Ultimes soubresauts de l’ère darwinienne

Zénon

Jusqu’au milieu des années quatre-vingt-dix, l’imaginaire collectif se représentait l’an deux-mille comme un triomphe de modernité. Un paradis technologique où la machine aurait réglé l’ensemble des maux de la Terre, et où l’Homme libéré de toute contingence matérielle saurait se destiner à de plus hautes vocations. La science-fiction d’Hollywood annonçait des capsules individuelles sillonnant les airs entre les gratte-ciels, des cybers-programmes stimulant les capacités cérébrales et des véhicules à remonter le temps.

La propagande était si bonne que le public en redemandait... Bientôt dix-sept ans après les douze coups de l’heure fatidique, l’humanité ne semble pas encore tout à fait remise de sa gueule de bois.

Car si effectivement, de nombreux fantasmes d’alors se concrétisent, on constate que leur développement sert quasi-exclusivement au renforcement des moyens de contrôle des populations de la part des pouvoirs en place. En parallèle, toutes les infrastructures sociales subissent en continu des assauts de démolition contrôlée, qu’il s’agisse de santé, d’éducation, de système législatif ou de sécurité. Chaque institution se voit détournée de ses fonctions régaliennes, et nul ne semble comprendre ce qui se passe... Plus de deux-cent cinquante mille décès chaque année font des erreurs médicales la troisième cause de mortalité aux États-Unis, où l’illettrisme concerne par ailleurs environ un quart de la population. En France, deux millions de téléspectateurs regardent quotidiennement un joueur de bonneteau encocaïné leur souiller la tronche avec ses débilités. Les nouvelles icones sont des porte-maillots du Qatar et autres mouflettes en silicone incapables de s’exprimer. De part et d’autre de l’Atlantique, les candidats à la pestilentielle offrent le spectacle d’enfants qui gesticulent, se chamaillent et se coupent sans arrêt la parole pour ne rien dire. Des gens meurent tombés d’une falaise en voulant se prendre en « selfie », d’autres en chassant le pokémon au milieu d’une voie d’autoroute... Tout est normal. La sécu remboursera jusqu’à trente mille euros votre opération de changement de sexe, et la mairie de Paris subventionnera votre film de promotion du fist-fucking.

Si l’on étudie l’Histoire et l’évolution humaines, on remarque que chaque découverte ou acquis technologique a permis un élargissement des consciences. Depuis le paléolithique à la plus récente époque et au point crucial où nous nous trouvons, sciences et technique ont dans l’inconscient populaire toujours été synonymes de progrès et de prospérité. Il s’est bien trouvé quelques esprits chagrins pour dénoncer l’utilisation des pesticides ou de l’arme atomique, mais tout avançait globalement au mieux... Pourtant, un phénomène rampant s’est insinué dans le corps social, d’abord insensiblement, puis de façon de plus en plus nette : celui de l’abrutissement généralisé. La tendance, encouragée par les biens zélés du système car bénéfique à l’expansion de leurs pouvoirs, a progressivement gagné du terrain. Et peu à peu gangréné tous les étages de la gouvernance, au point de menacer l’équilibre instable de leur théâtre de marionnettes. Ainsi, on verra le postulant devenir instituteur avec une moyenne de quatre sur vingt, le cambrioleur poster sur internet une photo de lui sur les lieux du délit, ou encore le député convaincu d’évasion fiscale plaider l’inadvertance et le simple oubli. En cours de français, les collégiens de quatrième seront invités à réaliser une vidéo sur le thème du handball. Et leurs parents bientôt exhortés à une fois encore élire la plus grande raclure du moment. Nul ne peut évidemment prédire l’avenir. Dressons donc un état des lieux du présent pour en deviner les perspectives qui se dessinent...

À tout saigneur, tout honneur : commençons par le sommet de la pyramide. La formation uniformément dispensée par les « grandes écoles » consiste pour l’essentiel à répondre à n’importe quoi, tout en évitant le plus soigneusement du monde la question posée... L’art du politicien, de nos jours, n’est plus celui de savoir dire, mais plutôt de taire en donnant l’impression de clore le débat. L’appauvrissement du champ lexical recommandé par les conseillers en novlangue, et lamultiplicité des sujets tabous devant les médias ont réduit le discours politique à la plus profonde vacuité. Il ne reste à cette corporation plus que le linge sale et les attaques ad hominem pour espérer se faire valoir. D’où la transformation peu à peu du carnaval démocratique en règlement de comptes et en jeux du cirque... Par ailleurs, et bien que ceci soit secondaire en comparaison, on observe aujourd’hui chez le politicard moyen une absence totale de charisme et de prestance physique. Des avortons consanguins dans une chorale de basse-cour. C’est ainsi que notre onéreux chef-des-tas, incapable de se retenir devant un micro de journalistes, balance n’importe quoi sur tous les sujets pourvu qu’on en fasse les gros titres. Mais cette échappatoire de feindre la plus crasse incompétence pour se dégager de toute responsabilité est ambivalente... Car il se pourrait qu’un jour proche, la profonde nausée du peuple, sciemment alimentée depuis si longtemps, déborde leurs prévisions et que l’explosion de fureur grégaire se retourne contre eux.

À propos de journalisme, on ne saurait dresser un tableau de la connerie ambiante sans faire un aparté au sujet des médias. L’éloquence de leur unisson nous aura fait gober les faux charniers de Timisoara, l’affaire des couveuses du Koweït, l’analyse d’urine brandie à l’ONU comme arme de destruction massive de Saddam Hussein... Les papiers d’identité retrouvés aux abords de Charlie Hebdo, sur la promenade des Anglais, ou encore – j’allais oublier – au milieu des cendres du World Trade Center. Les médias nous ont fait accepter de renflouer les banques en 2008 pour les sauver, de répondre au terrorisme par plus de guerre et se faire vacciner contre des maladies engendrées de toutes pièces... La liste serait trop longue. À chacun de la compléter... Si l’on s’interroge sur la ligne éditoriale des bons pères de l’information française, rappelons leur principale appartenance aux groupes de Bolloré, Bouygues, Dassault, Lagardère, Bertelsmann ou bien Niel et LVMH... C’est-à-dire avionneurs, fabricants d’armes, vampires de la haute finance et magnats de l’immobilier. On notera aussi la raréfaction de l’écrit au profit de la vidéo, ainsi que la désaffection par le public de toute la presse traditionnelle qui, bien qu’aux mains de milliardaires, ne doit plus, hors redevances publicitaires, sa survie qu’à l’apport substantiel de deniers publics. Cette fière indépendance des médias vaut à la France d’être classée quarante-cinquième au rang des pays selon la liberté de la presse derrière le Ghana, l’Afrique du Sud et même les États-Unis... Comment dès lors s’étonner que les votards élisent chaque fois le baudet en meilleure position pour faire avancer le plan globaliste ?

Ce soir tous ces clowns dépités nous annoncent la victoire de Trump.

En France, et les uns de s’affliger de l’accession au trône d’un « facho », et les autres de se réjouir d’une victoire de l’« antisystème ». Sortons de cette logique bipolaire et gardons à l’esprit que le dollar est cliniquement mort depuis belle lurette. Maintenu sous perfusion par la guerre et l’émission de monnaie de singe. Les oligarques avaient deux possibilités. Soit préserver le dollar et intensifier les conflits au Moyen-Orient. Ce fut d’abord l’option retenue, mais Poutine s’est révélé plus retors négociateur qu’ils ne l’escomptaient. Soit préparer le terrain du « changement de coquille » en vue de l’inévitable crash financier. Cela requérait de favoriser l’air de rien la montée du populisme tout en protégeant leurs actifs, notamment par le Brexit, de redorer le blason « démocratique » auprès du public, pour ensuite faire porter le chapeau de la prochaine « crise » aux ignobles conservateurs de tous poils. Nous aurons certes au moins pour l’instant évité le scénario de guerre. J’en connais toutefois quelques-uns qui découvriront bientôt que le papier ne se mange pas.

Demain, le grand cirque électoral sera fini. Nous serons repartis pour un tour et il faudra retourner marner. Si la guignolade en vigueur se contentait du champ des loisirs, cela ne resterait qu’un épiphénomène. Mais il se trouve que le chaland sera accompagné dans le processus huit heures par jour de vie salariale. La plupart ont expérimenté dans le privé les conséquences du principe de Peter ; voulant que tout employé soit promu jusqu’à son niveau d’incompétence, au-delà duquel il sera maintenu à son poste. Mais on en retrouve l’équivalent dans le secteur public, où le meilleur moyen pour un chef de se débarrasser d’un mauvais agent est de le faire monter en grade, entraînant sa mutation d’office. Dans un cas comme dans l’autre, un réflexe de soumission à la hiérarchie verra le salarié obéir indistinctement à toutes les consignes, jusqu’à l’auto-sabotage et à l’absurde... C’est ainsi qu’il y a deux ans, la SNCF s’est vue devoir raboter mille-trois-cent quais de gares suite à une commande de rames de TER trop larges, ou encore qu’un assemblage de plaques en tôle poétiquement appelée « canopée » des Halles, s’avère à la fois une passoire dès qu’il pleut et un four solaire pour les riverains les jours de beau temps. L’anecdote prêterait à rire n’eût été son coût d’un milliard d’euros.

Déjà, le petit personnel du mondialisme commence à se faire du souci. Les éditorialistes, traders, publicitaires et autres community manager à s’apercevoir qu’hors le système parasitaire qui les nourrit, leurs boulots ne servent à rien. Et à se demander comment se recycler lorsque le vent tournera... Ils ne sont pourtant qu’au tout début de la désillusion. Il leur faudra, comme aux autres, voir leur salaire ne plus suffire à leur subsistance pour envisager sauter le pas. Rejoindre l’armée des surnuméraires ; des « non-accompagnés » indésirables de la Matrice... Les derniers emplois épargnés par l’intelligence artificielle et la robotique seront occupés par des semi-humains rabougris et anesthésiés. Nous vivons une époque extraordinaire à tous points de vue. Une période charnière de révélations et de décisions. Une fois le roi mis à nu ; son imposture taillée en pièces, nous devrons tous composer avec la panique de ceux qui n’y seront pas préparés. Et la tournure des choses dépendra de la proportion d’individus conscients dans chaque îlot de réfugiés.

Certes, tout est mis en œuvre pour étouffer jusqu’à la possibilité d’un éveil des peuples. Par l’envahissement des écrans, jeux vidéo et publicités ; n’importe quoi susceptible de distraire l’attention. Celui des antennes-relais, ondes GSM, Wi-Fi et objets connectés. Ou encore celui des OGM et autres poisons alimentaires dans nos assiettes. Si l’on ajoute à la liste la destruction programmée de l’enseignement scolaire, la banalisation des violences gratuites, l’inversion du sens des mots et des valeurs, il est clair que le niveau général ira en faiblissant chez tous ceux entortillés dans les mailles du système... Mais ce stratagème n’aura pas la moindre incidence ni sur l’évolution, ni sur le nombre de ceux qui voudront s’élever.

Car s’il devient de plus en plus outil de fichage et relai virtuel du consumérisme, Internet permet encore une transmission horizontale du savoir à l’échelle du globe. De révéler au grand jour les crimes et l’impunité dont jouissent les puissants, ou d’expliquer les causes d’évènements sous-tendant la marche du Monde... Je me rappelle de sity.net ou de Serge Monast. À l’époque, il n’existait qu’une dizaine de blogs de ré-information francophones, et la simple évocation de technologies top-secrètes ou d’expériences de contrôle mental suffisait à vous faire passer pour un dingue. Mais maintenant que des milliers de gens se consacrent à cette œuvre de décryptage, il est devenu impossible d’endiguer le réveil des foules. La multiplicité plutôt que la concentration est la clef de cette réussite. Que l’on en décapite un ; il en renaîtra cinq. Chaque jour confirme davantage la véracité de nos dires. L’actuelle diabolisation des « complotistes » n’est-elle pas un signe que nous sommes en train de gagner ? Combien des « sombres délires » d’alors se sont vérifiés authentiques ? Et combien de millions sommes-nous à refuser leur paradigme ?

Nous avons compris l’inanité du discours politique, mais aussi plus largement celle de la démocratie « représentative ». Nous avons compris que le vote ne revient qu’à légitimer la présence au pouvoir des pantins de l’oligarchie mondialiste, et à cautionner de fait les crimes commis en notre nom. Nous avons compris la mécanique frauduleuse des règles bancaires et de la finance internationale. Compris la machiavélique mise en œuvre d’un choc des civilisations en vue d’instaurer l’« ordre par le chaos »... Nous avons compris le projet eugéniste, vendu sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique, d’accès à la parentalité « pour tous » ou au suicide assisté pour les dépressifs... Nous avons enfin compris qu’aucun salut ni secours n’était à attendre d’un sauveur quel qu’il soit, et que le havre de paix et d’amour à leur projet mortifère était à bâtir par nous-mêmes.

Avant le resserrement de la grille de contrôle totalitaire en préparation, nous disposons d’une étroite fenêtre temporelle par où favoriser une révolution des consciences, et nous unir pour contrecarrer le projet. Il existe en revanche un revers et un piège en cet espoir. Celui de rester chacun confortablement cantonné derrière son écran. Le temps que nous passons concrètement seuls et passifs est du temps gagné pour les oligarques... L’étape à franchir est le passage à l’acte. Vous vous demandez comment ? C’est simple. De la même façon que le public s’est naturellement détourné des médias aux ordres pour échafauder en parallèle autre chose, il nous reste à transposer cette opération de décalage vis-à-vis des institutions dans la vie réelle. Par la réappropriation de l’espace et la constitution de micro-associations informelles. Par le bannissement pur et simple dans nos échanges de l’usure, directe ou indirecte. La préemption de tous les biens spéculatifs et l’instauration d’un droit d’exploitation vivrière des terres agricoles. La fin de toute personnalisation du mandat public. Et par l’exercice direct du libre-arbitre, tant dans la destinée individuelle que collective.

Nous sommes à la croisée des chemins de l’Histoire, mes amis. Entre l’effondrement de l’ancien système et l’avènement de la dictature en devenir, nous avons l’opportunité ici et maintenant de faire pencher la balance en faveur des peuples. Il nous incombe à tous d’honorer cette chance et de prendre part à cet élan historique. Peser dans le processus et devenir les grains de sable qui enrayeront la Machine. Comme des grains de sable, ils essayent de nous retenir. Mais nous sommes à la fois trop petits et trop nombreux pour qu’ils nous saisissent... Il ne suffit que d’un feu de paille pour menacer leur hégémonie... Soyons l’étincelle capable d’embraser tout l’empire.

ZENON

13 novembre 2016

 https://resistance71.wordpress.com/2016/11/15/solution-politique-au-marasme-ambiant-la-societe-contre-la-mediocratie-eta

COMMENTAIRES  

19/11/2016 10:44 par roger nimo

bien que je sois plus a droite que la raison ne le permet, j’avoue (sans torture) que votre texte est d’une rare qualité/lucidité

19/11/2016 11:09 par aldamir

On pourrait affirmer que notre monde et sa société ressemble de nos jours à une fourmilière ou une termitière. Il suffit de s’assoir sur une terrasse de café et regarder les gens circuler que ce soit à pied ou en voiture, tous en chaînés à leurs petites boites écran, se suivant à la queue le leu.

19/11/2016 14:45 par Paul-Victor de Merode

Les dirigeants et autres puissants n’ont rien à craindre de peuples qui trouvent leur gamelle remplie trois fois par jour. Seuls des estomacs vident pourraient passer à l’action. Il n’y a plus que dans les « pays du Sud » (à défaut d’une autre appellation) où la contestation sociale est encore active, sans doute parce que les injustices y sont plus criantes, et les espoirs en conséquence plus élevés. En Occident, on tient trop au confort de nos charentaises et à nos croissants chauds du matin que pour bouger.

Dans la liste des moyens susceptibles d’être utilisé pour un changement, il en manque un de taille : l’argent. Votre portefeuille reste une arme redoutable avec lequel vous pouvez appuyer certains produits, en boycotter d’autres (idem avec les entreprises, voire des pays entiers), tout cela est à portée de main de chacun. Et ne pas consommer, ou très peu, a aussi une incidence, la « sobriété heureuse » possède également ses vertus salutaires.

19/11/2016 16:35 par jakodey

Bien envoyé quoique parfois tout à fait hermétique ! Mais c’est le propre des poètes engagés ... Zénon, cruel Zénon ...
Et c’est quoi "cette fin de toute personnalisation du mandat publique" ? Un robot honni ?
Pour moi qui essaye de me "réapproprier de l’espace", je contribue à "la constitution d’une micro-association informelle".
J’essaye de collecter des parrainages pour la candidature de François Asselineau, président de l’UPR, qui a un avantage ENORME : il est barré dans tous les médias. Ca fait toute la différence ! (Allez voir sur le site upr.fr la mascarade de la matinale de France Inter avec le nouveau clebs de garde, Patrick ko-haine. Ca vaut le détour !).

19/11/2016 18:10 par En passant

On dit que pour préparer aux oraux du concours de l’ENA on explique aux candidats qu’il faut avoir le dernier mot à tout prix en leur donnant l’exemple en général : "quel est le débit du Danube à Vienne ?" il faut répondre "sous quel pont ?"
C’est le summum de la médiocratie.
La médiocratie est renforcée grandement par les dégâts de la télévision et l’effet des ordinateurs de plus en plus tôt. Il est connu que les ingénieurs de la silicone valley interdisent à leurs enfants d’utiliser internet et l’ordinateur avant l’âge de 12 ans.

19/11/2016 18:21 par Freymann Didier

Je n’ai pas votre éloquence... Mais j’apprécie grandement le fait de partager vos pensées ! Merci .

19/11/2016 23:11 par Sys ATI

"À tout saigneur, tout honneur..."

Lapsus révélateur ? :)

20/11/2016 19:48 par Méc-créant

Est-ce que tout cela ne traduit pas clairement la domination idéologique des forces régnant sans partage sur nos sociétés ? Politiciens, médias, journalistes, "intellectuels",...ne font que propager et défendre cette idéologie de l’immondialisation capitaliste...avec laquelle ils construisent leurs carrières. Il n’y a pas de meilleurs prosélytes que ceux qui sont convaincus d’énoncer des vérités ou des informations qu’ils croient (peut-être) objectives. Les pouvoirs étatiques ou financiers n’ont pas besoin d’imposer quoi que ce soit à nos "journalistes" vedettes : leur vision du monde est la même, leur idéologie est déjà implantée dans leurs cerveaux. Je ne sais si cela peut vraiment améliorer la lutte nécessaire contre cette idéologie, mais j’ai fini par réaliser un blog contenant de vieux textes dont le contenu paraîtra peut-être moins incongru aujourd’hui. Son titre : "Immondialisation:peuples en solde !" . Si vous allez y voir, tout avis critique sera le bienvenu.
Méc-créant.

20/11/2016 22:20 par legrandsoir

"merci d’éviter le prosélytisme"...

21/11/2016 14:42 par D. Vanhove

Bravo pour ce texte brillant et vibrant...! La question que (presque) tout le monde se pose, est effectivemt : comment passer de la prise de conscience à la pratique pour changer le cours des choses ?

Pour la "pratique", je rejoins le commentaire ci-dessus de P-V de M.... les tenants du "système" nous laisseront juste ce qu’il faut pour que nous n’ayons pas le ventre vide, et de tp en tp, nous illusionneront par des tombolas où qqs rarissimes individus pourront devenir millionnaires... (eh, oui... encore et tjr, du pain et des jeux... ave César !)

et je pense en effet qu’une des armes les plus redoutables qui nous reste, est le choix de nos produits de consommation...
si les grosses boîtes comme Coca-Cola - pour prendre l’une des plus emblématiques - continuent à dépenser des millions de dollars en pub malgré leur notoriété (2 milliards de boissons consommées par jour !!), c’est bien pcq’elles savent que nous devons être sollicités en permanence pour acheter leur merde...?
nous avons en mains cette arme redoutable de nos choix de consommation, et devons donc être des plus vigilants, sans jamais baisser la garde pour consommer "intelligents et responsables" à chq fois que c’est possible... pas simple, mais vrmt efficace... voyez ce qui s’est passé avec l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid et du boycott des oranges Outspan, et voyez ce qui se passe ces derniers temps avec Israël dont le boycott fait perdre des milliards de shekels...

21/11/2016 23:18 par sam

La lucidité poétique de ce texte ne débouche que sur des résistances individuelles ou "informelles" ou "micros" etc... Evacuant complètement une notion pourtant centrale : celle de la lutte des classes. N’en retenant aucune leçon, d’une histoire pourtant riche et longue. L’un des effets de cette décrépitude, de cet avilissement, de cet abrutissement, c’est aussi de produire des révoltes individuelles qui croient trouver des débouchés "nouveaux" tels que les Utopies des socialistes du début du XIXème, eux-mêmes confrontés à un monde en bouleversement total, d’une tristesse et d’une cruauté sociale infinie, où l’abrutissement des masses était bien plus marqué encore, quoique simplement produit par l’absinthe et les heures interminables d’un travail harassant. Alors, on imaginait une "sortie du système", sans s’en donner les moyens, et ça finissait en eau de boudin ou en réaction. Il n’est pas anodin que beaucoup de ses "nouveaux lucides" d’aujourd’hui, dépourvus de la culture politique de notre classe (celle des travailleurs), se jettent dans les bras d’un gourou "anti-système" producteur de vidéos grandioses, non pas Soral (pourtant ça colle), mais un ancien gaulliste, vieux bourgeois de droite "qui dit la vérité". Le système produit aussi l’anti-système qui lui est propre. Il produit toutefois les conditions de son dépérissement, à travers le développement des forces productives (c’est assez bien dit dans le texte). J’ajoute que si l’accusation de complotisme sert à désavouer les résistances, il existe aussi bien des complotismes farfelus (c’est plus facile que l’analyse marxiste pour "comprendre" qu’on se fait b...), des paranoïa et du millénarisme qui reviennent en force (du XIXème siècle). Ce qui a changé la donne, pour de bon, au XXème, ce ne sont pas les quelques gourous, ou faux prophètes, ou aventuriers politiques d’un jour, mais bien une révolution pour de bon, la bolchevique. Celle de demain devra tenir compte des abaissements et en même temps progrès considérables (dialectique) de nos jours, mais on ne s’épargnera pas la fondamentale lutte des classes, celle que mène, sans se perdre dans les circonvolutions, la bourgeoisie oligarchique.

27/11/2016 00:58 par alain harrison

Définition de Préemption. Le " droit de préemption " est l’avantage qui est donné à quelqu’un, soit par la loi soit par une disposition contractuelle, de pouvoir se substituer à l’acquéreur d’un droit ou d’un bien pour en faire l’acquisition à sa place et dans les mêmes conditions que ce dernier.

Bonjour.

« « La préemption de tous les biens spéculatifs et l’instauration d’un droit d’exploitation vivrière des terres agricoles. La fin de toute personnalisation du mandat public*. Et par l’exercice direct du libre-arbitre**, tant dans la destinée individuelle que collective. » »

Bien , il faut trouver un fondement consensuel tout d’abord pour légitimer le droit de préemption au nom de la démocratie, de L’avancement et de la libération des peuples de tout joug d’exploitation.
Pour cela il faut développer des instances citoyennes-travailleurs dédiées.
Il y a un exemple à examiner, la conception de m6r.Fr, comme croquis d’initiative citoyenne.
Le m6r.Fr a été initié pa M. Mélenchon, puis s’est retiré pout laisser vivre m6r.Fr par des citoyens, à moins que je ne me trompe.
Ce n’est qu’une prémisse, une piste à explorer.

Escroquerie :
Délit, tromperie consistant en l’obtention d’un bien ou la fourniture d’un service au moyen de l’usage d’un faux nom, d’une fausse qualité, de l’abus d’une qualité ou de manœuvres frauduleuses. Action d’escroquer, de tromper la confiance de quelqu’un : Escroquerie morale.

Mais chose intéressante pour ceux qui ont vue le documentaire LA PRISE, il était question du concept de l’expropriation, dans le cadre d’une faillite, malgré des subventions, surendettement, négligence ou escroquerie de la direction en ce qui concerne les travailleurs et l’entreprise.
Ici, les bases juridiques existent selon les pays !?! Et en France !
Pour cela il faut développer des instances citoyennes-travailleurs dédiées.

Mais il y a des instances plus structurées qui devraient construire des ponts. (ACDTM, Avazz, Attac et d’autres dont j’ignore).

Des élections s’en viennent, une fenêtre de visibilité pour la gauche dont trois formations auraient intérêt à trouver un consensus sur les grands enjeux défini par les problématiques criantes.
La pauvreté, la guerre, le contrôle de l’économie, le rôle des médiats, le libre choix des peuples, les échanges justes entre pays.
Je crois qu’à partir de ces problématiques, la vue d’ensemble et la démarche par le questionnement-exploration, ces trois instances pourraient en arriver à un consensus.
Le PCF et le PRCF ont une occasion de se régénérer et d’ouvrir leur champ, et cela grâce à la nouvelle initiative qu’est la France Insoumise, qui a la différence de Occupy, Nuit Debout ou des Indignés, s’organisent "politiquement", c’est à dire en formulant des actions précises de porté politique, et non en parti formalisé pour le moment.
Mais pour arriver à un consensus sur les grands enjeux, dont la question des 4 sorties qui est devenu incontournable, le PCF et la PRCF doivent "décloisonner" leur intérêt de parti pour les enjeux concernant l’écologie, les peuples et une nouvelle économie qui n’a plus rien à voir avec ce système économique financiarisé étriqué.

Voilà le sujet à mettre à l’ordre du jour NON OUI

* La fin de toute personnalisation du mandat public.
Le gouvernement devra impliquer et se soumettre aux décisions mûrement réfléchies des instances citoyennes travailleurs.
Entendu que l’agenda politique mis en place systématiquement devra être amélioré ou modifié selon.

** Et par l’exercice direct du libre-arbitre, tant dans la destinée individuelle que collective.
L’équilibre entre l’individu humain et le collectif humain est une question inépuisable.
La nouvelle économie aura des répercussions importantes.
Aussi, l’Éducation aura le plus grand rôle à jouer dans le future.
Jusqu’à maintenant, l’éducation est ou en partie instrumentalisée, selon les pays.
La notion de pays n’est pas artificielle, mais un long processus de souffrance, ce que l’Histoire nous enseigne. Avis aux détracteurs.

N’oublions pas que par l’ère darwinienne, il faut entendre la conception étriquée de ses recherches. Il faut dénoncer l’instrumentalisation qui en a été fait.
Une des dernières :
Patri Friedman, petit-fils de..., flotte en eau ultralibérale
Pierric Marissal
Mercredi, 3 Septembre, 2014
<<< L’individualisme n’a plus de bornes : si les pauvres ont envie d’être riches, il suffit qu’ils travaillent et fassent des efforts pour y arriver, si d’autres ont envie de devenir esclaves, pourquoi les en empêcher, et si un milliardaire veut devenir un homme bionique immortel, ce doit être un modèle à atteindre.>>>
http://www.humanite.fr/patri-friedman-petit-fils-de-flotte-en-eau-ultraliberale-550733?IdTis=XTC-FT08-AI57XA-DD-DE35I-D2T5

Ici, nous pouvons soulever la notion de santé mentale. Entre autre, des personnages élus aux plus hautes fonctions.
L’aliénation des hautes sphères.

27/11/2016 18:29 par cunégonde godot

sam :
J’ajoute que si l’accusation de complotisme sert à désavouer les résistances, il existe aussi bien des complotismes farfelus (c’est plus facile que l’analyse marxiste pour "comprendre" qu’on se fait b...), des paranoïa et du millénarisme qui reviennent en force (du XIXème siècle).

Le marxisme – sa concrétisation le communisme –, n’aura été qu’un millénarisme de plus. Et comme d’autres millénarismes il a fait son temps...

Ce qui a changé la donne, pour de bon, au XXème, ce ne sont pas les quelques gourous, ou faux prophètes, ou aventuriers politiques d’un jour, mais bien une révolution pour de bon, la bolchevique. Celle de demain devra tenir compte des abaissements et en même temps progrès considérables (dialectique) de nos jours, mais on ne s’épargnera pas la fondamentale lutte des classes, celle que mène, sans se perdre dans les circonvolutions, la bourgeoisie oligarchique.

La révolution bolchevique n’a changé aucune donne, à ce jour. Une seule révolution a fondamentalement changé le cours de l’histoire humaine : la Révolution française. C’est un fait !

27/11/2016 23:09 par alain harrison

Mais la révolution française, où en est-elle rendue ?
Il est probable que Fillion prenne le pouvoir, le plus à droite en économie financiarisé.
Je vois que les querelles au sein de la gauche qui se disqualifie elle-même par toute sorte de sobriquet n.m. Surnom familier donné par dérision, moquerie ou comme hypocoristique, par ...

Aujourd’hui, la mort de M. Castro permet toutes les déclarations extrêmes. Mais personne ne parle des effets terribles du blocus US.
C’est ce blocus qui a permis justement l’ appauvrissement générale du peuple cubain et le durcissement de l’état pour contrer les risques de dérapages de violences.
Voilà le coupable, les US.
Le blocus est tel qu’il défini les positions de la révolution cubaine.
Nous devons dénoncer cette diabolisation.
Les médiats en donneront de l’espace aux cubains réactionnaires qui ont épousé la pensée unique.
Pour eux,le seul mode de vie c’est le rêve consumérisme qui arrive à terme, l’appauvrissement des ressources terrestres.
La pensée unique, le conditionnement sans cesse approfondi a fait son travail d’aliénation dans toutes les classes moyennes existantes ou réalisées ces derniers 20 ans. Au Brésil les nouveaux (ils sont des millions) arrivés dans la classe moyenne ont vite oublié qui les a sortis es de la misère, car il s’agissait de sortir des millions de gens dans la misère. Tout ça rejeté du revers de la main. La révolution, progressiste aujourd’hui sous les hospices de l’état de droit, donc légitime au sens du droit internationale parce que respectant les règles de droit même, sont rejetés par les instigateurs de ces règles. L’occident ne respecte pas ses propres règles. Et le système UE en est le parfait symbole. Je ne comprends pas les gens qui vont voter pour la droite. Ils ont été décérébré ou quoi !?!?
Il y a un mystère humain qui nous échappe, et encore plus, les gens qui votent pour le FN s’apprêteront sans doute à élire un Fillion. Sans doute, le FN y perdra des plumes, et le PS.
L’aliénation est telle que nous pouvons redouter une augmentation des violences et des répressions policières, ON OBÉIT AUX ORDRES. Encore une forme d’aliénation : quand on sait qu’ils prêtent serment de protéger les citoyens et qu’ils font tout le contraire quand arrive le temps de défendre la Peuple contre les injustices que l’on voit se déployer. Le peuple est matraqué économiquement et physiquement. La police sert plus le fascisme que la démocratie, c’est devenu une évidence criante. En France les défenseurs syndiqués sont emprisonnés par le système policier sans un clic ni un brin de conscience policier.
L’aliénation organisé n’est plus une hypothèse, mais un fait qui se vérifiera de plus en plus, avec un Fillion-Hollande et ci.

Comment comprendre le mystère humain, l’aliénation qui va à l’encontre du vivre ensemble dans le respect des avancés sociétales vers un monde meilleur. Comment expliquer cet espèce de masochisme, une sorte de complaisance du recul des avancés sociétales.
Je vous conseille de lire le chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abgrall, tous manipulateurs tous manipulés. Une vraie recherche scientifique n’est pas d’obédience idéologique, mais est basé sur une observation minutieuse des faits. Avis aux récupérateurs des recherches objectives. Maintenant les interprétations fragmentaires, dans la mesure qu’elles sont dans le questionnement et non dans la conclusion, entrent dans la discussion constructive. La conclusion ferme la discussion. Le questionnement stimule la recherche.

Les communistes doivent s’ouvrir à l’époque actuelle. Marx a mis le doigt sur le problème : le phénomène de l’exploitation de l’homme par l’homme. Mais cela semble déranger même les communistes qui préfèrent voir le travailleur encadré par le tandem boss-syndicat, le deuxième terme pour adoucir la prison du monde du travail le centre des rapports sociaux. Une conception à remettre en question.
Alors que les coopératives autogérées nous débarrassent une foi pour toute de l’exploitation de l’Un, le nouveau petit dieu, le créateur d’emploi et de richesse, une absurdité qui demeure dans le giron des croyances, l’espoir remplaçant la foi.
La gauche a vraiment un examen de conscience à faire. Les militants ont un pouvoir, mais n’en saisisse pas la porté, parce que eux-mêmes agissent à partir d’une idée toute faite, pré digéré, et l’idéologie agit de même.
Seul, la vision d’ensemble et le questionnement sont le chemin.
Le reste sont les intérêts qui organisent.
Un manipulateur ne peut agir que sur le conditionné, le défini, devant le questionnement il ne résiste pas.
Seul les solutions peuvent amorcer le changement.
Plus une solution a du potentiel synergique sur l’ensemble et plus elle fait peur, n’est-ce pas.
Le revenu de base universel inconditionnel a un tel potentiel de changement qu’il fait peur, la perte de contrôle.
Mais nous ne sommes pas prêts, parce que nous négligeons ceci : tout part de nous.
Nous n’examinons pas ce que nous sommes, nous sommes pris dans le qui sommes-nous ?
Ce que nous sommes et qui nous sommes sont deux concepts très différents.
Le communisme est une faillite, c’est quoi le problème, les divergences d’interprétation !?
Qu’est ce que Marx à pointer du doigt au juste. Lequel des communistes peut résumer en une seule phrase le problème dans sa globalité de telle sorte que tout un chacun (même un illettré) peut saisir directement.
Comment dire. Une métaphore.
L’idiot regarde le doigt du sage qui montre la lune.
Ce n’est pas un jugement, mais une réflexion à méditer au sens de se vider de ses aprioris pour regarder d’un oeil neuf (Krishnamurti).

28/11/2016 10:22 par Jean Cendent

@alain harrison
Qu’est-ce que Marx à pointer du doigt au juste.
L’argent va à l’argent.

Qu’est-ce que Marx a omis.
Un révolutionnaire « communiste » doit être le garant des libertés mais ne peut pas se les approprier.

28/11/2016 15:11 par nero

80 % des gens sont de parfaits dégénérés qui ne mériteront pas d’être sauvés. N’oubliez jamais que larbins plus ou moins conscient du Système, ils préféreront toujours les chaînes qui les oppressent au courage nécessaire de s’en débarrasser ! Et si finalement la caste parasite n’en faisait que mettre en œuvre l’ordre naturel des choses. L’ignorance, la lâcheté et la bêtise se paieront au prix fort. En nos temps décadents où l’information circule partout pour le pire et pour le meilleur, PERSONNE ne pourra prétendre ignore ce qui s’accomplit devant nos yeux. Tant pis pour les cons, ils ne sont que l’avers d’une médaille dont les parasites sus-cités constituent le revers. Au milieu : une infime caste (J’ose le mot parce que c’en est une, au sens noble du terme) consciente et éclairée ! Vous et moi et quelques autres.

20/12/2016 19:47 par alain harrison

Marx a pointé du doigt l’argent va à l’argent.
Marx a pointé du doigt le phénomène de l’exploitation de l’homme par l’homme.

Marx :
“Le comportement borné des hommes en face de la nature conditionne leur comportement borné entre eux.”

Einstein :
“La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.”

Et les solutions alors !!!!

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