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Mécréants, applaudissons la béatification de Jean-Paul II ! Et demandons sa canonisation !

On a tous vu, et certains d’entre vous l’ont fait, le public d’un stade se lever et applaudir à tout rompre quand l’adversaire marque contre son camp. De même je me suis réjoui de voir des fachos voter contre Maastricht et la constitution Giscard. Quelque chose me dit que tous les athées, mécréants, infidèles, libres-penseurs ou plus snobinardement agnostiques devraient acclamer de même la béatification de Jean-Paul II.

Devraient… Si on jouait sur un terrain normal…

Grande carrière que celle du nouveau bienheureux. Il avait certes pas trop mal commencé : son nationalisme l’avait placé du bon côté pendant la guerre, un peu comme nos gaullistes, alors qu’un fascisme purement polonais ne le dérangeait pas, de même que nos gaullistes auraient été de parfaits pétainistes si celui-ci avait été un dictateur franco-français. Ils ont su être du bon côté au bon moment, reconnaissons-le.

Par contre, quand il parlait ensuite de cette période, il commençait à mentir, faisant passer les nazis pour des athées. Certes, contrairement à leurs amis les très catholiques fascistes, pétainistes, franquistes, et autres oustachis (ces Croates qui crucifiaient des orthodoxes pour les punir de se signer à l’envers), les nazis n’ont pas eu de religion officielle, tout simplement parce que les chrétiens allemands et autrichiens se répartissent moitié-moitié entre catholiques et protestants. Le fait qu’il s’entendait moins bien avec les catholiques qu’avec les protestants ne permet pas à ces derniers de parader. Les résistants chrétiens à Hitler les plus connus, comme Niemöller et les Scholl étaient protestants. Et de toute façon rarissimes.

Sinon, les discours d’Hitler étaient pleins de foi en la « Providence », qui n’est pas un concept spécialement athée. Une preuve intéressante de ce non-athéisme des nazis est la « croix d’honneur de la mère allemande ». Cette décoration est une synthèse de la croix de fer (à peu près comme notre croix de guerre) et de la croix chrétienne, avec une croix gammée à l’intersection des deux branches. L’alliance ne saurait être plus claire entre le sabre, le goupillon et l’idéologie nazie. (Googlez « Mutterkreuz » et vous verrez.)

Elle est particulièrement dégueulasse, cette obstination à mettre un signe égal entre athéisme et nazisme, quand on sait que les athées de l’époque étaient massivement en camps de concentration, et pas comme gardiens ! Par contre, Höss, le commandant fondateur d’Auschwitz avait hésité entre la carrière d’officier ou de curé. Ca, c’est de l’athéisme ! Que ceux qui croient que Jean-Paul II l’ignorait lèvent le doigt. Et sans rire ! Pourtant, quand il a visité Auschwitz, à grand spectacle comme toujours, il a déclaré que tout ceci était l’oeuvre de l’athéisme. Son successeur et conseiller de l’époque répand les mêmes calomnies.

Car le but est bien sûr de calomnier les athées, en plus de dédouaner les chrétiens de leurs compromissions avec le fascisme.

Après la guerre, Jean-Paul II a été professeur d’une université catholique dans un pays où le catholicisme, si on en croit l’histoire officielle, était interdit. Les communistes polonais étaient certes plus staliniens que communistes, mais à l’impossible nul n’est tenu. Soit ils persécutaient le catholicisme, soit ils admettaient l’existence d’universités catholiques. Professeur d’une université qui, en toute bonne logique, ne pouvait pas exister, c’est miraculeux.

Ouvrons une parenthèse : ces communistes polonais étant des antisémites acharnés, toujours selon la même histoire officielle, Willy Brand s’est donc agenouillé en 1970 devant un monument qui n’existait pas. Car jamais une dictature antisémite n’aurait laissé construire un monument au ghetto de Varsovie. Fermons la parenthèse.

Que Jean-Paul II ait été anti-communiste, je peux le comprendre dans la mesure où le gouvernement communiste de son pays ne m’était pas sympathique non plus. Mais il est allé beaucoup plus loin. Que je sache, Allende était certes un vrai socialiste, pas un adepte de la fraude à l’étiquette comme Mitterrand et successeurs, mais ce n’était pas Staline. Il n’y a donc aucune excuse à l’amitié, y compris personnelle, que Jean-Paul II a sans cesse témoigné à Pinochet, pour qui il est allé jusqu’à déterrer un titre ronflant du genre chevalier de la chrétienté qui n’avait plus été décerné depuis des lustres.

Tiens, tant qu’on est en Amérique Latine : parmi les gens qui m’ont fait croire plus longtemps que de raison en cette religion dans laquelle j’ai été éduqué, mais à qui je n’en veux pas, au contraire, il y a les théologiens de la libération, tout particulièrement, pour ma génération, Don Helder Camara, évêque de Recife, une des villes les plus pauvres du Brésil. Même quand je me suis mis à considérer la croyance religieuse comme un héritage génétique d’instinct animal, peur de la mort et soumission au mâle dominant, j’ai continué de respecter ces curés-là .

Jean-Paul II, lui, les combattus comme de vrais ennemis. Quand Camara est mort, il n’a pas ordonné qu’on le donne à bouffer aux chiens, mais uniquement par souci d’image médiatique. Lui qui a canonisé presque autant que tous les autre papes réunis n’a jamais eu un mot de considération pour Helder Camara. Il ne porta pas non plus le deuil de Romero, évêque salvadorien trop proche des pauvres pour plaire à la dictature de Duarte. S’il préférait Mère Teresa, c’est parce qu’elle aidait les miséreux à mourir sans révolte, sans question sur le pourquoi de leur misère, et surtout parce qu’elle était extrêmement conservatrice, en particulier en matière de contraception et de sexualité.

Car ce Monsieur condamnait bien sûr les relations sexuelle hors mariage, ne fermant les yeux que sur celles entre adulte consacré et enfant non-consentant.

Sans compter tous les gens que le Sida a tués grâce à sa prohibition du préservatif.

Ce pape était tellement pour la charité qu’il s’est toujours battu, et bien battu, victorieusement, pour que le monde ait de plus en plus besoin de charité. Les curés sud-américains qui aidaient les pauvres, mais qui se battaient aussi contre les causes de la pauvreté, lui étaient insupportables.

Rappelons-nous le Nicaragua. Là -bas aussi, on était loin de Staline. Daniel Ortega savait se conduire autrement qu’en simple vainqueur d’une guerre civile et instaurait la démocratie. Il a d’ailleurs organisé deux élections et a su accepter de perdre la deuxième. Il essayait aussi d’instaurer la justice sociale. Pour ce faire, il avait avec lui les prêtres théologiens de la libération, en particulier un certain Ernesto Cardenal. Reagan, lui, trouvait cela insupportable et finançait les terribles Contras.

Jean-Paul II alla au Nicaragua. Il passa une engueulade à Cardenal, et il envoya balader des femmes qui lui demandaient de prier pour leurs enfants victimes des Contras. Lors de cette visite, il n’a pas été seulement un foutu réac au service du fric, il a été tout simplement ignoble, inhumain.

Tant qu’on parle des Hispanophones, rappelons-nous sa béatification de José Maria Escrivá de Balaguer, fondateur de l’Opus Dei, grand théologien du franquisme. Il aurait sans doute été trop voyant, dans une Espagne qui n’avait pas complètement perdu la mémoire, de canoniser Franco lui-même. Mais l’idée y était.

De même son envie folle de canoniser Isabelle la Catholique. Sans doute pour l’action évangélisatrice de ses navigateurs et conquistadores auprès des amérindiens. Il ne l’a pas fait. Il voulait se réconcilier avec les rabbins, et ses conseillers se sont rappelés à temps que cette charmante femme était au grand inquisiteur Torquemada ce que Hitler était à Himmler et Rosenberg. Bref, si elle n’a fait allumer que d’artisanaux bûchers pour guérir les récalcitrants du judaïsme, c’est parce qu’elle n’avait pas, au XVe siècle, les moyens industriels de faire bâtir des fours crématoires. Mais pour Jean-Paul II, c’était une sainte. Dommage que ses conseillers et les rabbins aient réagi à temps : on a raté un gag !

Plus près de nous, vous vous souvenez de Paul Touvier, ce fervent catholique au service du nazisme prétendument athée ? Non, celui-là , Jean-Paul II ne l’a pas canonisé. Faut dire qu’il a échappé pendant des décennies à toute sanction grâce à ses amitiés ecclésiastiques. Par contre, en Europe de l’Est, de nombreux émules de Touvier n’ont pas eu sa chance. Ils sont tombés entre les pattes de Staline, qui n’a pas fait de détail.

Il est regrettable que ces gens-là n’aient pas eu de procès équitable, comme on dit si bien. Mais sont-ils pour autant des martyrs tués en raison de leur foi chrétienne ? Fallait-il les béatifier ? A en croire Jean-Paul II, oui. Personnellement, si dans 70 ans, un connard s’amuse à dire que les Ceausescu ont été des martyrs du communisme, je m’engage à ma retourner dans ma tombe.

Je ne m’étendrai pas sur le rôle trouble que Jean-Paul II a joué, en compagnie du chrétien-démocrate Helmut Kohl, dans le déclenchement de la guerre en Yougoslavie. L’un y voyait un marché à conquérir pour ses copains patrons ouest-allemands, l’autre la perspective d’une Croatie où le catholicisme redeviendrait religion officielle, quasi-obligatoire, comme dans sa Pologne natale. Ils n’ont donc pas hésité à agiter les nationalismes de ce pays fragile avant de s’en servir. Ils auraient eu tort de se gêner : les Serbes ont réagi connement et brutalement, et toute la planète se rappelle comment cela a fini, oubliant complaisamment comment cela avait commencé.

Enfin, ne soyons pas injustes et mettons au crédit de Jean-Paul II qu’il n’a quand même pas canonisé Ante Pavelic.

Parmi tous les exploits du pape béatifié, j’ai une tendresse particulière pour le coup de la « filière bulgare ». Au second degré. Un peu comme Brassens préférait la guerre de 14-18.

Encore un truc trop oublié. Tout le monde se souvient de l’attentat de la place Saint Pierre, quand Ali Agça tira sur Jean-Paul II. La plupart ont retenu que le coup avait été monté par les Russes, Soviétiques à l’époque, et certains se rappellent que c’était par le biais de la « filière bulgare ».

Bref rappel des faits : sur un photo de l’attentat, on pouvait voir dans la foule deux pèlerins moustachus à lunettes. Or, dans le bureau romain de la compagnie aérienne bulgare travaillait un certain Sergeï Antonov, lui aussi moustachu à lunettes. Les services secrets italiens et américains se sont jetés sur le malheureux et ont monté la légende de la « filière bulgare » en le désignant tantôt comme l’un, tantôt comme l’autre des moustachus de la photo. Lui dont ses amis et connaissances se moquaient souvent tant il était timide et un peu empoté, surtout en voiture, on nous l’a décrit dans la presse comme un James Bond fonçant à travers les rues de Rome après l’attentat.

L’avait-on choisi comme coupable idéal parce qu’il était psychologiquement un peu fragile et qu’on espérait lui faire dire ce qu’on voulait entendre ? Sans doute, ce qui rend l’opération encore plus dégueulasse. Mais il était trop fragile, trop dépassé par ce qu’il lui arrivait, il est tout simplement devenu dingue en prison, sans rien raconter d’intéressant. On a fini par relâcher et renvoyer en Bulgarie l’épave qu’on avait faite de lui.

Les soviétiques étaient-ils derrière l’attentat ? Je m’en fous. Peut-être. Même si c’est peu probable. En effet, Ali Agça préparait son coup depuis 1979, époque où les régimes communistes, plutôt naïfs, comptaient encore sur ce pape polonais pour relancer la coexistence pacifique. Quand à un nationaliste turc, membre des « loups gris », copain avec des agents bulgares, je veux bien, mais cela fait bon marché des vieilles rancoeurs bulgares à l’encontre de l’ancien occupant ottoman.

Et Jean-Paul II, dans tout ça ? Le temps qu’il sorte de l’hôpital, les rares défenseurs d’Antonov avaient déjà prouvé qu’il n’était aucun des moustachus à lunettes de la photo (eux-mêmes d’ailleurs identifiés et hors de cause !). Le pape ne pouvait pas l’ignorer. Lui qui se targuait de donner des leçon de morale et de droits de l’homme au monde entier, la moindre des choses aurait été qu’il dise clairement en public « Je ne crois pas à la filière bulgare, il y a un innocent en prison en mon nom, cela est insupportable, il faut le relâcher. » Son autorité morale était telle que même la CIA n’aurait pas insisté. Et il aurait reçu Antonov en audience pour bien enfoncer le clou au yeux du monde entier, tant il est vrai que la calomnie est un péché quasi impardonnable aux yeux du christianisme.

Rien de tout cela. Au B-A-BA de la morale dite chrétienne, le pape en personne a préféré une magouille politicarde criminelle, puisqu’elle a détruit psychologiquement un innocent emprisonné. C’est seulement beaucoup plus tard, quand la Bulgarie était gouvernée par l’héritier de se anciens rois, qu’il a glissé à l’oreille de ce dernier n’avoir jamais cru à la « filière bulgare ». Il n’est pas pour autant allé demander pardon à un Sergeï Antonov complètement dépressif et vivant dans la misère, oublié de tous. (Tellement oublié qu’on ne sait pas exactement quand il est mort : on a retrouvé son cadavre chez lui, plusieurs semaines après son décès, en l’été 2007.)

Comme la plupart de mes contemporains français, j’ai été baptisé catho, élevé catho, et ce n’est que petit à petit, de doute en doute, que je me suis écarté de la croyance religieuse. Ultra-minoritaire en tant qu’athée dans ma famille, je suis encore amené parfois à fréquenter les églises quand mes parents et amis s’y font marier, enterrer, ou y font baptiser leurs gosses.

Jusque dans les années 80, j’y allais de bon coeur, en toute tolérance. Depuis le pontificat de Jean-Paul II, j’y vais encore, mais à contre coeur, uniquement parce que je ne peux pas me fâcher avec tout mon entourage.

Avant Jean-Paul II, j’étais a-religieux, il a fait de moi un anti-religieux. Et quand je vois le spectacle donné par les différentes religions en ces temps de restauration capitaliste, je ne crois pas que je reviendrai sur cette position.

Non seulement je ne crois plus aux esprits, quels qu’ils soient, mais ce que je respectais encore dans le christianisme, le soucis des pauvres, du « plus petit d’entre les miens », de ne pas faire à autrui ce qu’on ne voudrait pas qu’on nous fît à nous mêmes, etc., je le prends de plus en plus pour un prêchi-prêcha complètement creux. Quelques curés et bonnes soeurs qui y croient vraiment, les pauvres, mènent certes des actions admirables et utiles de par le monde, mais dans les hautes sphères de l’église (plutôt des églises, car protestants et orthodoxes ne valent pas mieux que les catholiques !), on s’en fout autant qu’à l’époque où les papes s’appelaient Borgia et Médicis.

Si la morale chrétienne est encore et toujours coulée dans le bronze, c’est parce que les ecclésiastiques s’assoient régulièrement dessus.

Jean-Paul II, qui ne supportait les salariés que bigots, abêtis et manipulés par le très fanatique, corrompu et volontiers antisémite Walesa, a été béatifié un premier mai, jour normalement dédié au mouvement ouvrier, celui de gauche, bien sûr, qu’il exécrait, qu’il a combattu toute sa vie, et finalement vaincu. C’est en quelque sorte une dernière magouille, une dernière mesquinerie, à titre posthume, de ce vieux politicard. Il aurait été fier de son successeur qui a choisi cette date. Bravo Benoît XVI !

Jean-Paul II a donc été béatifié. Moi, je l’aurais canonisé. Mais ce n’est que l’avis d’un foutu mécréant. Pour les non-initiés, la différence réside dans le nombre de miracles attribués au grand homme. Pour le canoniser, le déclarer saint avec tous les cultes qui s’y rattachent, il faut qu’il ait accompli au moins deux miracles. Paraît qu’il a déjà guéri une femme de je ne sais quelle maladie, Parkinson, je crois. Ca fait un. Un seul ? Mais réfléchissez ! Qu’un politicard d’aussi bas étage puisse passer pour un mec bien auprès de presque toute la population mondiale, c’est un miracle qui en vaut au moins deux ! Donc, il faut le canoniser ! Par exemple un 14 juillet…

Mais bon ! Ce genre de miracle n’est pas homologué. Sans doute trop réel pour faire rêver les pèlerins. Benoît XVI s’est donc contenté de béatifier son prédécesseur, mentor et ami. Ce n’est que partie remise : juste le temps que quelques enrhumés attribuent leur guérison au fait d’avoir fait descendre leur paracétamol avec de l’eau bénite devant un portrait de Jean-Paul II !

Revenons à la comparaison footbalistique par laquelle j’avais introduit cet article, et donnons le score tel qu’il devrait être : humanisme, un, christianisme, zéro. C’est le capitaine de l’équipe chrétienne qui a marqué contre son camp. Si le débat idéologique était un match de foot, toute la tribune de gauche se lèverait et l’acclamerait.

Malheureusement, le combat idéologique n’est pas un match de foot. Ou alors on le joue sur un terrain truqué où les deux cages appartiennent à la même équipe, de sorte que les points vont tous du même côté. La puissance économique, politique, médiatique, est à droite. Donc, les peuples acclament bêêatement le nouveau bienheureux, sans réfléchir, comme d’habitude.

Et la tribune de gauche peut toujours gueuler après l’arbitre, son équipe encaisse les buts. Le vrai score est une fois de plus : connerie, un, humanisme, zéro.

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