Menaces et répressions sont les seules réponses de la direction aux revendications élémentaires des grévistes.
A la demande des grévistes, des négociations de fin de conflit ont eu lieu vendredi 19 mars avec la direction.
Elles n’ont pas abouti à cause de la mauvaise volonté de la direction qui, une fois de plus, a conditionné l’aboutissement des revendications des grévistes (l’application d’obligations élémentaires du Code du travail réclamées depuis 2 ans par les salariés et la CGT Maxi-Livres et exigées en vain et à maintes reprises par la Médecine et l’Inspection du travail : accès libre aux toilettes, à un point d’eau, vestiaires...) à la reprise du travail sans aucune garantie de réponses concrètes à la totalité des revendications, le refus catégorique de négocier le paiement des jours d’une grève declenchée par sa non prise en compte de la situation, assorti
de la promesse certaine de sanctions disciplinaires et judiciaires sur les grévistes.
Il n’a pas fallu 24heures pour que la direction mette à exécution ses menaces comme si tout est programmé d’avance.
Samedi 20, au matin, des huissiers se présentaient au domicile de chaque gréviste pour leur signifier leur assignation au Tribunal de Grande Instance de Paris pour avis d’expulsion du magasin Maxi-Livres Gare de Lyon.
– Audience lundi 22 mars 2004, à 14h, au Palais de Justice de Paris, salle DIET
VENEZ NOMBREUX SOUTENIR LES GRÉVISTES, LES ÉLUS ET LA DÉLÉGUÉE SYNDICALE, LATIFA ABED.
RENDEZ-VOUS A 13H DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE, PARIS 1ER, M° CITÉ
Pour déshonorer son image, la direction de Maxi-Livres n’a pas besoin de cette grève, ni de Latifa Abed qu’elle accuse continuellement de "dénigrer" son entreprise parce qu’elle demande juste l’application du Code du travail et le respect de la dignité. L’origine et la gestion lamentable de ce conflit le prouve.
MAXI-LIVRES MAXI-HONTE
– Contact : cgtmaxilivres@voila.fr.ns ou maxisyndicat@voila.fr.ns
Latifa Abed, déléguée syndicale CGT, tel. 06 83 56 34 57
http://lemaxisyndicat.site.voila.fr