Dans le fond, ici, Bartoli et not’ bon ministre sont les deux extrémités d’une même andouille, l’une fuyant sa participation aux deniers publics quand l’autre les dilapide sans discernement. C’est dans leur soit-disant exemplarité qu’ils sont à chier, bien que cette fois je me permettrais d’émettre quelques doutes quant à la responsabilité unique et directe de M. Philippe. Vous comprenez, tout à son altitude (point aérienne, celle-là), il ne doit pas s’embarrasser de vétilles comme la réservation d’un vol, fut-il de grand luxe. Non, pour ça, ils ont des chargés de mes deux et c’est, on s’en accommodera quand même, eux qui ont du se faire botter le cul devant la polémique. Eh oui, ils ont obligé leur bon maître à se justifier d’avoir dépensé... de la menue monnaie, allez quoi !
Les gens comme Bartoli devraient se voir retirer leur droit de vote. En attendant mieux, genre un impôt universel.
Le problème du voyage primo-ministériel se situe, à mon humble avis, au niveau de la nécessité ou pas de l’effectuer, et en si grand nombre. Je ne crois pas que nos amis néo-calédoniens s’en soient sentis mieux a posteriori.
Quatennens a raison d’insister sur le fait que si ce n’est pas particulièrement choquant dans notre système monarchique 2.0, cela le devient face aux incessantes restrictions budgétaires dont les premiers à souffrir sont les gens lambda, ou bien quand ce gouvernement retire littéralement l’argent du porte-monnaie de ces mêmes gens lambda.