Faire massivement peur aux Français-es en agitant l’épouvantail de l’extrême droite (ici, la fille à JM Le Pen) est devenu un classique des élections françaises et européennes. Dans ce contexte, la campagne du second tour de l’élection présidentielle française de 2017 donne à voir un autre phénomène tout aussi inquiétant : ainsi on observe que le système convoque à hauts cris et chuchotements le ban et l’arrière ban des obligés de l’oligarchie et autres prébendiers de celle-ci, soit pour témoigner en faveur de l’ex-ministre de l’économie de F. Hollande, soit pour faire appeler le peuple au vote Macron . Cette insistance avec laquelle les médias (publiques et privées) pilonnent l’opinion en faveur de Macron engendre un malaise certain, cela devient grotesque et insupportable. De quoi ont-ils peur ?
En fait la situation est limpide : alors que les instituts de sondage donnent Macron vainqueur contre Le Pen au second tour avec 60 % des suffrages, cette hystérie médiatique collective (du MEDEF à Zidane-qui paie l’impôt à l’étranger) de l’appel général à faire barrage à l’extrême droite, occulte le véritable enjeu : la légitimité de l’élection du petit commis des Rothschild. Pire que les 82% de Chirac en 2002, il faudrait à ce dernier un plébiscite d’adhésion ! Il est fort douteux que la sagesse et le sens politique des électeurs lui accorde l’un ou l’autre.
En effet, en plus du niveau d’abstention habituel, les Français Insoumis vont s’abstenir ou voter blanc, Macron ne peut alors compter que sur 65 à 70 % d’électeurs. Hors 60% de vote en sa faveur sur 70 % d’exprimés cela ne représente au mieux que 42 % .. Ce score suffit certes pour emporter l’élection(et la monarchie présidentielle que nous combattons), mais illustre mal l’adhésion des gens au candidat, tant souhaitée par ce dernier et l’oligarchie en place.
Moins d’un Français sur deux désignera Macron président de la République !
Alors pourquoi culpabiliser les opposants du représentant de l’oligarchie pour ce second tour, et pourquoi nous soumettrions-nous à l’injonction du vote utile :
Ni Macron encore moins Le Pen, préconisons le vote blanc ou l’abstention les plus larges. Pas de pleins pouvoirs à la monarchie présidentielle !