Qui croit au pouvoir, ne croit pas à la liberté. La liberté c’est "être". "Le pouvoir" c’est avoir, paraître et surtout croire que l’on peut gérer, croire et faire croire qu’il y a "une élite". L’auteur de l’article parle de "l’état de soumission des élites européennes." Etre responsable dans le discours politique signifie qu’il y aurait une "autorité" supérieure ; c’est faire croire que certains sont autorisés à diriger, contrôler et punir autrui (bien sûr celui qui ne croit plus à ce fratras des bienfaits de l’ordre public). Les médias sont ainsi utilisés par les politiciens, les financiers, les entrepreneurs et les associatifs pour faire croire à la supériorité de certains individus.
La création est de l’ordre de la vie. L’ennui, c’est qu’on veut nous faire croire que notre désir est d’être connu et reconnu, que ce désir fait parti des besoins élémentaires (c’est le discours américain) Que nous soyons tous "américains" c’est bien ce que nous avons tous voulu un jour ou l’autre. Sauf qu’il a fallu, un jour, utiliser la violence. Et là , ça m’a bloqué. Non je ne veux pas utiliser de violence, ni institutionelle, ni économique, ni physique, ni religieuse. Ce que je veux c’est la fraternité même envers ceux que je ne connais pas. Il m’a donc fallu tout remettre en question et comprendre que la violence que je ressents, n’est que mon impuissance devant autrui que je cherch(ais)e à contraindre ou à convaincre.
Et l’argent est un outil extrêmement sophistiqué pour asservir autrui.
Tant pis, je n’utiliserai pas la violence parce que je sais qu’elle ne sert qu’à me faire croire "au pouvoir". En fait le pouvoir n’est que et strictement que, de la violence, intégrée, ingérée, rendue insoupçonnable tellement elle est inconsciente, au point de culpabiliser celui qui y croit.
Or le pouvoir est nocif, il faut regarder la souffrance que ça engendre !
Je sais que les mouvements altermondialistes dont fait parti Attac, rêvent d’offrir d’autres mondes. Ne vous inquiétez pas, un autre monde est nécessaire, il suffit d’être conscient de notre violence intérieure et accepter d’être différent de la "normalité".
Oui nous ne sommes pas plus puissants que le ver de terre ou que le bousier mais nous sommes vivants et avec la vie et la liberté, le pouvoir aura beau s’énerver il ne peut rien contre nous.
Je suggère puisque je crois que nous sommes vraiment nés, libres et égaux, que nous remplaçions la démocratie représentative par la stochocratie. Aristote nous le proposait, il est temps de se servir des outils aptes à aller de l’avant dans la joie et la fraternité. Il n’y aurait plus d’élus mais des "tirés au sort" (qui représenteraient réellement le peuple dans sa diversité)qui prépareraient les lois et le peuple qui les accepteraient ou non. Ainsi notre devise devrait être respectée,non ?