Le droit à l’euthanasie, de même que le droit à l’avortement, sont des revendications progressistes auxquelles j’ai pleinement adhéré. Le progressisme sociétal était une sorte de corollaire naturel de l’engagement de gauche. Mais ça, c’était avant...
Malheureusement, depuis plusieurs décennies, les combats sociétaux ont tous été récupérés par le capitalisme néo libéral mondialisé et retournés contre les populations. Loin d’être persécuté, comme devrait l’être un ennemi du capitalisme, le "progressisme" (cette fois avec des guillements) a le plein soutien des médias. Il est choyé par les gouvernements, les milliardaires et hélas aussi par toute la gauche et les syndicats.
L’écologisme est désormais l’outil de l’austérité, de la paupérisation et de la tyrannie. La lutte contre le nationalisme guerrier s’est muée en une pose anti-France, Européiste et atlantiste. Les mouvements pour la paix soutiennent la guerre. La tolérance vis à vis de sexualités différenciées a été remplacée par un grand chantier transhumaniste. Quant aux combats pour l’égalité hommes-femmes, depuis longtemps gagnés dans la loi, ils se réduisent à des pantalonnades du genre écriture inclusive si prisée par nos syndicats.
Et l’euthanasie là-dedans ?
Eh bien quand un Monsieur Macron en fait son cheval de bataille, je tremble. Nous avons vécu 2020 avec le Rivotril en France et le Midazolam en Grande Bretagne. Marchons nous vers un vrai droit de choisir une fin de vie digne ou bien vers une politique d’euthanasie hospitalière généralisée camouflée derrière le bénéfice d’un droit nouveau ? Bientôt Soleil Vert ?