Imaginez :
des brésiliens qui ont connu deux dictatures. L’une, de Gétulio Vargas, a duré 15 ans (1930-1945) ; l’autre, des militaires, a duré 19 ans (1964-1985) ;
Et maintenant, une bande de mercenaires corrompus, carpettes des États-Unis et du pouvoir financier, empêchent ces vieilles dames et ces vieux messieurs, comme l’immense compositeur de musique populaire Nelson Sargento (91 ans), de jouir tranquillement de leur vieux jours, satisfaits, en voyant se déployer la démocratie, de voir que leurs sacrifices ont servi à quelque chose.
Mais la bête est revenue, et la lutte doit reprendre, et ne s’achèvera pas tant que les putschistes seront mis dehors.
La lutte par tous les moyens, y compris par la musique.
C’est beau, c’est gai, c’est plein d’espoir, et devant le tableau tragique que vivent tous les brésiliens aujourd’hui, c’est très émouvant.
Lucien
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