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les pétitions sont-elles utiles ?

Certains pensent que oui ; d’autres que non.

Pour moi, j’ai été persuadé, en 94 ou 95, suite à une pétition qui circulait pour demander que, dans je ne sais quel pays d’Afrique, une femme ne soit pas lapidée.
La pétition fut un succès, et cette femme ne fut pas lapidée.

Je vous signale trois pétitions qui me paraissent dignes d’intérêt. La première pour s’associer aux japonais qui veulent sortir du nucléaire. Ils ont déjà réuni un million de signatures, et visent les dix millions. Elle vous prendra un peu de temps car il faut l’envoyer par courrier.

Mais ça vaut peut-être la peine d’aider ce peuple à la peine. Je ne sais si vous suivez les infos de Fukushima, mais ça n’a pas l’air très brillant comme situation.
On peut trouver la pétition ici, en français :
http://fukushima.over-blog.fr/article-les-japonais-veulent-sortir-du-nucleaire-84994135.html

La deuxième pétition concerne une question bien française. En voici le texte :"A l’attention du Président Nicolas Sarkozy :

Nous vous demandons de déclassifier immédiatement tous les documents portant sur l’affaire Karachi, suite aux avis favorables de la Commission Consultative du Secret de la Défense Nationale. Il est temps de dévoiler la vérité sur cette affaire choquante, et de prendre des mesures pour réformer la législation du secret défense et assainir notre démocratie."

On peut la signer ici :
http://www.avaaz.org/fr/france_levee_du_secret_defense/?cl=1292027732&v=10473

Elle a déjà réuni plus de 86 000 signatures, et nous pouvons ajouter notre pression sur cette question.

La troisième nous dit : "Aux dirigeants européens :

Nous, citoyens préoccupés par la crise économique et les mesures d’austérité, vous exhortons à transformer en profondeur le plan de sauvetage financier pour la Grèce. Cet accord de sauvetage doit être réécrit afin de s’assurer que l’argent public ne récompense pas les banques qui ont provoqué la crise. Au contraire, les gouvernements doivent acheter des parts des banques à l’aide de prêts et investissements. Protégez l’intérêt des citoyens et notre avenir."

Elle a réuni plus de 239 000 signatures d’habitants de divers pays européens. Ce n’est peut-être pas très révolutionnaire comme proposition, mais ça me parait un outil de pression parmi d’autres auprès des instances européennes, ainsi qu’un lien entre habitants de divers pays.
On peut la signer ici :
http://www.avaaz.org/fr/eu_people_vs_banks_fr/?cl=1299947014&v=10547

Si on veut faire un peu plus, on peut la relayer auprès de son carnet d’adresses. Pour celle qui concerne Karachi, elle sera présentée près de l’Elysée dès que les 100 000 signatures seront atteintes. En s’y mettant un peu les 100 000 signatures pourraient être atteintes dès lundi.

URL de cet article 14756
   
George Corm. Le nouveau gouvernement du monde. Idéologies, structures, contre-pouvoirs.
Bernard GENSANE
La démarche de Georges Corm ne laisse pas d’étonner. Son analyse des structures et des superstructures qui, ces dernières décennies, ont sous-tendu le capitalisme financier tout en étant produites ou profondément modifiées par lui, est très fouillée et radicale. Mais il s’inscrit dans une perspective pragmatique, non socialiste et certainement pas marxiste. Pour lui, le capitalisme est, par essence, performant, mais il ne procède plus du tout à une répartition équitable des profits. Cet (…)
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Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et, en un tour de mains, ils créeront assez d’argent pour la racheter. ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais, si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.

Sir Josiah Stamp,
Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941,
2ème fortune d’Angleterre.

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