Le Monde du 22 novembre 2023 : « En direct, guerre Israël-Hamas ».
Disons plutôt : « Guerre Israël-Palestine ». Hamas n’est pas un pays. Et 99% des morts ne sont pas des combattants du Hamas.
Pareillement, il ne faut pas dire « Guerre Palestine-Tsahal ». Tsahal n’est pas un pays mais une immorale boucherie industrielle.
Comme Israël bombarde une partie de la Palestine depuis des décennies, avec une violence inédite depuis le 7 octobre, il faut dire : « Guerre génicidaire contre un peuple sans armée ».
Le choix des mots est important. Par exemple, je connais des étourdis qui disent : « Israël a le droit de se défendre » en confondant les verbes « défendre » et « s’étendre ». C’est en effet le seul pays du monde dont la superficie augmente.
Terroristes. L’emploi du mot fait polémique. Je n’ai pas la place ici d’entrer dans le débat. Mais j’ai tendance à penser que ceux qui tuent à l’aveuglette 16 000 civils, dont la plupart écrabouillés dans leurs maisons, qui liquident plus de 5000 enfants, dont des bébés dans leurs couveuses, sont des terroristes.
Antisémites. Le mot désigne ceux qui font monter une haine des juifs en créant la confusion entre juifs et gouvernement israélien, juifs et armée d’Israël. Exemples : Netayahou, Habib Meyer, Julien Dray, Manuel Valls...
Théophraste R. Linguiste islamo-gauchiste-rouge-brun, futur auteur du livre quasiment hitlérien : « La Palestine a le droit de se défendre ».