Sénateur, vice-président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, ancien secrétaire du Parti communiste, représentant spécial de la France pour l’Afrique du sud (merci Fabius), soutien de François Hollande, courtisan, petit marquis, Robert Hue a commandé un sondage à l’Ifop pour évaluer sa notoriété.
Comme ça, sans calcul, sans arrière-pensée.
Ô joie ! il est classé troisième à gauche, derrière Olivier Besancenot et Jean-Luc Mélenchon, mais devant Jean-Christophe Cambadélis, Emmanuelle Cosse et Pierre Laurent.
Robert Hue, madré : je suis « le seul à être favorable à la majorité dans le trio de tête ».
Un petit maroquin, Robert ? Un secrétariat d’Etat, un fromage, un rogaton, des reliefs du banquet, un reste de cigare planté dans le cendrier ? Une sinécure pour arrondir tes fins de mois prolétariennes (il était infirmier avant que le PCF ne le fabrique), pour te gonfler d’orgueil, te bouffir les joues et la panse en parfaite ignorance de la fable ?
Gaffe ! Jean-Vincent Placé est sur les rangs. Encombré de sa suffisance, volumineux depuis qu’il s’est roulé des pétards de PV sans recracher la fumée (1), il a déjà atteint la taille d’un veau.
Théophraste R. (Chef du Bureau « Dégonflage des baudruches avant explosion »).
(1) Sous le titre « Des prunes de plus en plus tartes », le Canard Enchaîné du 18 décembre 2013 révélait que Placé accumulait 18.161 euros d’impayés pour 133 amendes liées à des stationnements gênants et des excès de vitesse.
PS. « Les bœufs sont des taureaux quelque part amputés.
On perd tous ses attraits à vouloir les mimer.
Bien fol qui voudrait embrasser
Tel qui fume les mégots dans la rue ramassés… ».
(Incipit de fable théophrastienne).