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Les Farc considèrent inadmissibles les demandes de libérer unilatéralement Ingrid Betancourt

TeleSUR _ 03/04/08

Dans un texte écrit par Rodrigo Granda et le commandant partisan Jesus Santrich, les FARC assurent que "seulement suite à un échange de prisonniers seront libérés les captifs de nos campements".

Le chancelier des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo Granda, a qualifié ce jeudi "inadmissible" la demande de libération de l’ex candidate à la présidentielle Ingrid Betancourt, comme nouveau geste unilatéral. Il faut que le gouvernement colombien prépare les libérations de guérilleros en vue d’entamer un échange humanitaire éventuel.

"Il n’est pas admissible qu’on nous demande davantage de gestes de paix, quand après tant d’échantillons probants de notre volonté politique pour trouver des sorties au conflit, on nous répond avec infamie et malfaisance", assure Granda dans une lettre écrite avec le commandant partisan Jesus Santrich publiée par l’Agence de Nouvelles nouvelle Colombiene (Anncol).

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Dans le texte, Santrich et Granda signalent que "seulement suite à un échange de prisonniers sortiront libres ceux qui sont captifs de nos campements", dit la note au moment où la France et la Colombie avancent une mission médicale pour s’occuper de l’otage franco-colombienne, sans l’approbation des FARC.

En janvier, le groupe rebelle a livré à une mission de paix dirigée par le Gouvernement du président vénézuélien, Hugo Chávez, l’aide de campagne d’Ingrid Betancourt, Clara Rojas, et l’ex congressiste Consuelo González de Perdomo.

En février, ils ont aussi libéré les congressistes Gloria Polanco, Luis Eladio Pérez, Orlando Beltrán et Jorge Eduardo Géchem Les deux libérations ont été effectuées comme geste de dédommagement aux gestions humanitaires effectuées par le président Chávez et la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, ceux qui ont été expulsés abruptement par le gouvernement colombien, du processus de médiation qu’ils effectuaient pour obtenir le tellement souhaité échange humanitaire.

Pour la libération de guérilleros

Le chancelier nommé par les FARC affirme que la guérilla suivra "plus que jamais" la libération de prisonniers partisans dans des prisons colombiennes et américaines. "Ceux qui réclament la liberté pour ceux qui sont dans nos campements, avec quelques exceptions ne sont jamais disposés à bouger le moindre petit doigt pour la liberté des nôtres", dit la note.

"Beaucoup demandent une libération des "kidnappés" mais beaucoup oublient aussi que le nôtres, les fils pauvres de la colombie qui ont combattu comme combattants de l’armée du peuple à la recherche de la justice sociale, sont dans de pires conditions que les prisonniers qui sont entre les mains des FARC", fustige t-il.

"Et sachez qu’aucun d’eux n’est dans de pires conditions que Simón Trinidad ou Sonia", extradés aux Etats Unis.

Victimes de la guerre

Granda et Santrich font en outre allusion aussi "aux dirigeants politiques et chefs populaires qui ont été saisis sans être partisans dans le déroulement de cette chasse aux sorcières soutenu par le Gouvernement pour écraser la résistance populaire", qu’il mentionne en référence aux meurtres de syndicalistes et paysans par des militaires de l’Armée colombienne, pour les faire ensuite passer pour des guérilleros.

"Avec de fausses accusations ont été condamnées ou au moins saisies ces personnes qui sont aussi civiles et ont été insérées dans le conflit", ajoutent t-il.

"Que l’on ne vienne pas alors avec des euphémismes hypocrites surtout avec leur position de "la société civile". Ils incitent à la guerre avec une culpabilité et une maladie supérieures à celui de tout soldat", indiquent t-ils.

"Ordinateur indestructible"

Dans le document ils affirment que Bogota "s’apprête sûrement à redoubler" la guerre "en justifiant dans chaque nouveau mensonge qui apparaissent ’de l’ordinateur indestructible de Raúl Reyes", disent ils en allusion aux supposées informations que Bogota dit d’extraire d’un ordinateur du numéro deux des FARC, assassiné dans l’attaque du 1er mars dernier en territoire équatorien, dans lesquelles ils lient le Vénézuéla et l’Équateur avec la guérilla.

La note de Granda a été publiée au moment où un avion avec des membres d’une mission médicale française se trouve en Colombie pour s’occuper de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, au pouvoir des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) depuis 2002.

L’ Agence de Nouvelles Colombiennes (Anncol), dont le siège est à Stockholm et qui fréquemment publie des articles sur le groupe partisan, a signalé ce jeudi qu’il sera difficile pour la mission médicale d’atteindre son objectif car actuellement tous les canaux de communication avec la guérilla sont rompus, suite au décès du numéro deux du groupe rebelle, Raúl Reyes, seul canal pour les négociations à propos d’Ingrid Betancourt.

Le 19 mars dernier, Rodrigo Granda a assuré aussi dans un texte, publié par Anncol, qu’ avant d’être assassiné, Reyes préparait une rencontre avec des délégués français, qui faciliteraient une réunion avec le président Nicolás Sarkozy, pour obtenir la liberté d’Ingrid Betancourt.

TeleSUR - Anncol - ABP/nn - AV

http://www.telesurtv.net/secciones/noticias/nota/26256/farc-considera-...

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