Réellement Washington fait la preuve qu’il manque d’initiatives dans sa façon d’agir pour faire la guerre aux processus révolutionnaires ! Cela se voit facilement si on fait juste un peu de recherche dans l’histoire de ses aventures perverses et illégales pour arriver à faire tomber les gouvernements d’Amérique Latine qui sont considérés comme des « adversaires ».
Parmi les moyens principaux que comprennent les plans de subversion des régimes nord-américains et de leurs services secrets, comme la CIA (Agence Centrale de Renseignements), se détachent le fait de dénigrer continuellement les plus grands leaders des processus révolutionnaires, le fait de créer de fausses contradictions entre leurs principaux dirigeants, le fait d’alimenter et d’exacerber les conflits locaux et avec les pays voisins, et le fait de fabriquer des « opposants », financés sans aucun scrupule par le Pentagone.
C’est aujourd’hui la Bolivie qui est la cible de ces façons d’agir, caduques et peu soignées, parce que le président Evo Morales est un « ennemi » à détrôner dans la région à cause du processus de changement en faveur des plus défavorisés qu’il impulse dans son pays, en plus de ses positions clairement intégrationnistes et antiimpérialistes.
Une campagne médiatique contre Evo Morales en relation avec son supposé patrimoine personnel s’est intensifiée ces dernières semaines avec la complicité de « portes-paroles » conservateurs sans aucun prestige, et celle des médias au pouvoir d’une droite Bolivienne faible et déconsidérée.
Ils en sont même arrivés à publier, dans un média inconnu d’un pays sud-américain, que Linera [le vice-président de Bolivie] était impliqué dans un supposé attentat contre Evo ! Ce qui constitue un grossier mensonge, imaginé évidemment pour appliquer le vieux principe impérial de « divises et tu règneras ».
Il faut se souvenir que Washington a déclenché, et les a même mises en pratique, des campagnes identiques contre Cuba pour faire croire qu’il y avait des contradictions de fond entre le leader de la Révolution, Fidel Castro, et le président actuel, Raul Castro.
Il font de même contre l’’île des Caraïbes. Et c’est maintenant une réalité en Bolivie et dans d’autres pays latino-américains comme le Vénézuela, l’Equateur et le Nicaragua, par la fabrication d’ « opposants pacifiques », personnages qui n’arrêtent pas de répéter comme des perroquets des choses fausses, qui n’arrêtent pas de critiquer sans arguments toute décision émanant des gouvernements progressistes de la région, en fonction des instructions bien payées de Washington.
Il faut que les autorités et le peuple de Bolivie soient préparés à ces charges de Washington, très bien coordonnées avec les secteurs de la droite nationale, qui vont sans aucun doute s’intensifier dans l’avenir, face aux élections de 2014.
On doit même s’attendre à ce que les campagnes contre Evo comprennent des rumeurs sur son état de santé, comme ils l’ont fait en de multiples occasions avec le président Chavez, et en d’autres innombrables avec Fidel Castro.
Les méthodes et l’objectif final de la Maison Blanche et de ses services spéciaux sont bien connus mais ne doivent pas pour autant être mésestimés, même si ces dernières années elles ont été mises en échec par les vents révolutionnaires et unitaires qui soufflent avec force en Amérique Latine.
Patricio Montesinos
Source : http://www.cubadebate.cu/opinion/2012/11/21/eeuu-aplica-viejos-y-frustrados-metodos-de-subversion-contra-bolivia/