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Les électeurs turcs donnent une gifle à Erdogan

Erdogan a perdu l’élection du parlement en Turquie. Environ 95% des votes ont maintenant été comptabilisés, et voilà les résultats (en pourcentage et nombre de sièges) :

AKP 41,5% (261)
CHP 25,3% (130)
MHP 16,7% (84)
HDP 12,0% (75)

L’AKP d’Erdogan a perdu près de 9% de voix depuis la précédente élection. L’HDP kurde a franchi le seuil de 10% et, du coup, l’AKP perd la majorité absolue. L’AKP devra constituer une coalition avec le MHP, le parti nationaliste radical, pour former un nouveau gouvernement.

C’est la fin du boom économique alimenté par le crédit que l’AKP pilote depuis 2000 qui a provoqué la diminution du soutien populaire à l’AKP. Il y a eu aussi beaucoup de luttes intestines au sein de l’AKP et la politique d’Erdogan consistant à alimenter la guerre en Syrie est très impopulaire.

Quel que soit le gouvernement de coalition que l’AKP réussisse à former, il sera certainement moins agressif que l’actuel. Il est probable que l’actuel Premier ministre Davutoglu, le promoteur très agressif d’un nouvel empire ottoman, ne restera pas en place.

La stature de politicien d’Erdogan en a pris un coup et l’AKP est affaibli. Cela conduira à encore plus de luttes intestines au sein de l’AKP et peut-être même à une scission du parti en plusieurs sections. Tout cela laissera probablement moins de latitude à la Turquie pour se lancer dans de grandes aventures géopolitiques.

Traduction : Dominique Muselet

»» http://www.moonofalabama.org/2015/06/turkish-voters-slap-erdogan-.html
URL de cet article 28759
   
Frédéric Rousseau. L’Enfant juif de Varsovie. Histoire d’une photographie.
Bernard GENSANE
Paris, Le Seuil, 2009 Nous connaissons tous la photo de ce jeune garçon juif, les mains en l’air, terrorisé parce qu’un soldat allemand pointe sur lui un fusil-mitrailleur. En compagnie de sa mère, qui se retourne par crainte de recevoir une salve de balles dans le dos, et d’un groupe d’enfants et d’adultes, il sort d’un immeuble du ghetto de Varsovie. A noter que ce que l’enfant voit devant lui est peut-être plus terrorisant que ce qui le menace derrière lui. Au fil d’un travail très (…)
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Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

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