Mélenchon, c’est le grand théoricien du socialisme, le pur, l’intransigeant, le vertueux qui nous fait tous vibrer à l’énoncé de sa refondation des grands principes, Robespierre, la Commune, le CNR, la Méditerranée, l’égalité et la fraternité et l’égalité pour tous.
Toutefois, il faut se rendre à l’évidence, les législatives, même si c’est pas une tambouille, c’est du moins de la cuisine.
Et il faut arrêter de refuser de mettre les mains dans la matière.
Si on n’est pas au courant que l’exercice des législatives relève d’ une grosse machinerie et de manœuvres sur le terrain , terrain de campagne, au sens de guerre. Il y a des recette dans cette cuisine.
Les députés sont souvent des carriéristes qui connaissent les ficelles. LR et PS ne sont pas des enfants de chœur ! Ils vont reprendre les vielles habitudes et avec notre idéalisme, on va se retrouver grosjean comme devant, bananés.
C’est d’autant plus dommage qu’on pourrait bénéficier que le FN est drôlement déstabilisé par la "connerie" (je cite la nièce) de M Le Pen. Les gens ont pu contempler à la télé l’étendue de la bêtise, mauvaise foi et malhonnêteté de leur égérie de plage bretonne.
Nous aurions TOUT pour réussir... Sauf si on fonce dans le marécage.
Quant à Pierre Laurent, purée ! C’est pas un clown qu’il a avalé, mais une mouche tsétsé ! Il est soporifique. Voir que le PC est représenté par un tel combattant, c’est mauvais signe.
Et toutes ces faiblesses bien sûr, face à des ennemis tous unanimes contre nous, de LR au PS. France Inter et consort nous gardent un petit venezuela pour l’estocade : ils se gardent bien de donner une information honnête et circonstanciée sur les coupables des assassinats, déjà 38 morts...
Perso, le simple souvenir de la campagne de Hénin-Beaumont, me fait dresser les poils sur la peau, de malaise, de révulsion. Avec Ménucci, ça risque d’être autant pire, et sale. Pouah ! Et Mélenchon qui a fermé les commentaires sur son blog... Si maintenant, il faut se contenter de twittes pour participer, c’est le ratatinage des cerveaux qui nous guette.