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2004-03-23

Les chômeurs portent plainte !

PROCES DE L’ASSEDIC
Les chômeurs portent plainte !

Apportez-leur votre soutien lors du rassemblement face au Palais de Justice,
1 bd du Palais, 75001 Paris (M° Cité) le mardi 23 mars à 16 heures.

Dans 40 villes, les chômeurs portent plainte contre l’amputation des droits
à l’assurance chômage décidée unilatéralement par l’Unedic (Medef, CGPME,
UPA, CFDT, CGC, CFTC) sans consultation des principaux intéressés.
La nouvelle convention agréée par le gouvernement aboutit à la réduction de
la durée des indemnisations (de 7 à 14 mois), à la remise en cause des
projets professionnels (recherche d’emplois stables, actions de formation,
création d’entreprise) et à la généralisation de la précarité.

Depuis janvier 2004, 265 000 « recalculés » se retrouvent en fin de droit.
En 2005, ils seront 850 000 !!!
La majorité d’entre eux est maintenant sans revenu individuel, les autres
touchant simplement les misérables ASS ou RMI (moins de 400 euros par mois).
Tous les jours des personnes se retrouvent dans des situations dramatiques
et sombrent dans la pauvreté et l’exclusion.

Le ministre de la Précarité, François Fillon a agréé ces mesures de
durcissement des conditions d’accès à l’assurance chômage ainsi que la
restructuration des régimes des intermittents et des intérimaires. Il a
décidé la casse de l’ASS (allocation spécifique de solidarité), du RMI et la
création du RMA.

Chômeurs, précaires, autres salariés, rejoignez les recalculés !
Nous sommes tous concernés par la casse des droits sociaux !

Apportez-leur votre soutien lors du rassemblement face au Palais de Justice,
1 bd du Palais, 75001 Paris (M° Cité) le mardi 23 mars à 16 heures.

Réunion le soir pour analyser ensemble la situation à la Bourse du travail
3, rue du château d’eau 75010 Paris (métro République).

URL de cet article 1410
   
Cuba, Fidel et le Che - ou l’aventure du socialisme
Danielle BLEITRACH, Jacques-François BONALDI
Voilà notre livre, il est enfin sorti de l’imprimerie, tout chaud comme un petit pain… Il faut que je vous explique de quoi il s’agit, comment se le procurer s’il vous intéresse et comment organiser des débats autour si bien sûr vous êtes en mesure de le faire… Danielle Bleitrach D’abord sachez que ce livre inaugure une collection du temps des cerises, collection qui portera le nom "aventure du socialisme" Je reviendrai sur cette idée du socialisme comme aventure. L’idée (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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