RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

11 

Les 4 femmes politiques préférées des Français

Selon un récent sondage IFOP pour le JDD, les quatre femmes préférées des Français sont, dans l’ordre, Christine Lagarde, Marine Le Pen, Nathalie Kosciusko-Morizet et Rama Yade.

Quatre femmes de droite et d’extrême droite.

Suivent Aubry, Taubira, Dati, Royal, Pécresse, Vallaud-Belkacem, Duflot, Filipetti, Hidalgo. Cette dernière est trois fois moins populaire que Le Pen.

Bien sûr, tout est construction. Demain, on pourrait faire figurer au sommet de cette liste, grâce à une habile campagne publicitaire, une femme qui n’existerait même pas.

Ce classement devrait quand même faire réfléchir les féministes à tous crins. Ca change quoi que le FN soit dirigé par une femme et non un homme ? Ca change quoi que le FMI soit dirigé par une femme et non un homme ? Absolument rien.

Une vague campagne se déroule actuellement dans les médias télévisuels, parmi les professionnels de la profession, comme disait Godard, afin que des femmes soient plus présentes à l’écran. Elles y sont massivement. Dans les émissions d’information, elles ne sont ni meilleures ni pire que les hommes. Dans les variétés, elles font généralement du Guy Lux sauce XXIe siècle.

Le problème n’est pas là et ne l’a jamais été. Quand bien même le 20 Heures de France 2 serait présenté par une Noire, juive, lesbienne et unijambiste…

Théophraste R.  : le féminisme, c’est bien ; la lutte des classes, c’est mieux.

URL de cette brève 3283
https://www.legrandsoir.info/les-4-femmes-politiques-preferees-des-francais.html
Imprimer version PDF
pas de commentaires
no comment
reagir
Commentaires
05/03/2013 à 23:08 par latitude zero

Qui va se ramasser sur le dos toutes les nanas du Grand Soir ?
C’est Théophraste !

#91836 
05/03/2013 à 23:18 par Dwaabala

Aïe !
La lutte des femmes est infiniment supérieure à la lutte des classes qui ne peut que lui être subordonnée, voyons !
D’ailleurs, l’existence du patriarcat est bien antérieure à celle des classes sans doute, qui n’est que subsidiaire.
Pour le vaincre il faut de la femme, encore de la femme, toujours de la femme, et l’humanité sera sauvée  !
N’en déplaise à Théophraste R. et son irréductible machisme...
D’ailleurs, Das Kapital a été écrit par un homme, d’où l’énorme erreur initiale dans la critique : il ne fallait pas commencer par l’analyse de la marchandise, mais par celle de la femme-objet.

Des femmes à Nanterre eussent-elles été belles sans Voltaire, et intelligentes à Palaiseau sans Rousseau ?

#91837 
06/03/2013 à 00:01 par babelouest

Des femmes politiques ? Je pense tout de suite à Corinne Morel Darleux, à Martine Billard, à Clémentine Autain, et surtout parce que je la connais bien, à Françoise Verchère, toute frêle, qui n’a pas hésité l’an dernier à entamer une grève de la faim avec les paysans de Notre-Dame des Landes. Oui, des femmes politiques, dans le sens noble du terme.

#91838 
06/03/2013 à 01:22 par transes en France

Ce billet méprisant et faussement badin et les commentaires débiles de certains, le jour de la mort de Chavez ? C’est indécent.

#91841 
06/03/2013 à 09:50 legrandsoir

On se calme (malgré la douleur), ce billet était là AVANT l’annonce de la mort de Chavez, il a été remplacé par un autre, écrit à l’aube. Il est déjà accompagné de plusieurs articles publiés par LGS sur cet événement.
LGS reçoit beaucoup d’articles depuis cette nuit sur Chavez. Nous ne les publierons sans doute pas tous, mais suffisamment pour que des lecteurs... trouvent qu’on en fait trop.
Difficile équilibre. Mais vous êtes nombreux à penser que Chavez a été quelqu’un d’exceptionnel que les médias aux ordres ont voulu réduire à l’image des politiciens de chez nous.
C’est sans doute ça que la lecture du GS fera émerger ces jours-ci, sans perdre de vue qu’il n’est pas de sauveur suprême, etc.

#91848 
06/03/2013 à 10:36 par Iyhel

Et qu’est-ce donc que le féminisme, sinon une lutte de classes ?

(après qu’il y ait des "féministes" avec des idées saugrenues, rien d’étonnant, on a bien un president de la république "socialiste")

#91849 
06/03/2013 à 10:58 legrandsoir

Le féminisme est une idéologie alors que la lutte des classes est une réalité historique ?

#91850 
06/03/2013 à 12:57 par legrandsoir

@ Dwaabala

N’en déplaise à Théophraste R. et son irréductible machisme...

Des exemples précis et étayés ?
Parce que sinon nos ennemis masqués vont soutenir que la liste de nos tares en "isme" était incomplète.

#91864 
06/03/2013 à 13:30 par Petite soirée

Et le patriarcat, c’est pas une réalité historique ?
C’est évident que les femmes " de service" dans les institutions et partis de la domination bourgeoise servent de paravent à ladite domination. Le patriarcat opprime tout le monde : hommes et femmes. La lutte pour l’égalité requiert tout le monde. En tant que femmes, on est quand même en première ligne. Le féminisme n’est pas une idéologie, c’est le mouvement des femmes pour identifier et rejeter la domination spécifique qu’elles subissent.

#91866 
07/03/2013 à 10:29 par Dwaabala

à LGS

Des exemples précis et étayés ?

Il faut rapporter cette « attaque »

Théophraste R. et son irréductible machisme...

à la teneur de l’ensemble de mon commentaire : un essai de « second degré », à l’évidence toujours périlleux.

#91920 
07/03/2013 à 19:40 par Anonyme

D’abord, l’IFOP, c’est Parisot....
Ensuite, le JDD.... Bon...
Il n’est donc pas étonnant que, comptant sur l’esprit moutonnier, ce soient celles-ci qui nous sont présentées comme "préférées" (favorites, dirait Google ?)

Il n’en demeure pas moins que les femmes sont toujours aussi exploitées par les hommes, que ce soit financièrement, sexuellement, intellectuellement, etc....
Elles ont l’"image" de la "Bonne Maman" (confitures et petits gâteaux) , même quand c’est des tueuses (aux ordres d’un homme, en général).

Les femmes sont peut-être exploitées pour plusieurs raisons :

1. Elles sont physiquement moins fortes. Voir à ce sujet le nombre de femmes qui meurent sous les coups d’un homme en France.
2. Elles ont peu d’hormones mâles, sauf accident, qui rend agressif. Voir pourquoi les sportifs en prennent et pourquoi c’est du dopage.
3. Elles protègent les enfants, quel que soit le père (pardon pour eux), quittes à donner leur vie pour eux.
4. Elles ont tendance à choisir le père de leurs enfants parmi les "gagneurs", car elles peuvent espérer qu’il aura les moyens de les élever.

C’est là que le bât blesse : quand le "gagneur" est un pourri, encouragé par le gouvernement en place qui le paie bien, ben, va pour le pourri ! Si, en plus, il frappe sa femme et que celle-ci a des enfants, qu’elle se "réfugie" dans la religion, alors elle se retrouve ficelée comme un saucisson. Avec, en plus, la réprobation et le dédain de son entourage qui l’acccuse d’être "lâche".

Actuellement, les "révolutionnaires" sont assassinés, réellement ou bien politiquement et professionnellement. Ils n’ont pas d’argent pour entretenir des enfants - surtout que tout va devenir payant : école, médecine... Ce ne sont pas des "partis" qui réjouiraient beaucoup la plupart des beaux parents.

Il n’est donc pas étonnant que "les françaises", encore une fois en général, préfèrent... les français collaborateurs, car ceux-ci ont au moins l’espoir (faux, mais les médias font tout pour qu’ils le croient) d’avoir une "brillante situation" et de ne pas être au chômage (archi pas sûr) demain...

La lutte des classes n’a sans doute pas fait disparaître le fait que les femmes sont moins fortes que les hommes. Mais, dans les pays où elle a un peu gagné, "la loi du plus fort" n’est pas aussi encensée. Elle est même parfois sanctionnée.
La lutte des classes n’a sans doute pas fait disparaître le fait que les femmes chercheront un homme capable de les aider à entretenir ses enfants. Mais, dans les pays où elle a un peu gagné, ce ne sont pas les mêmes hommes qui ont le pouvoir.
La lutte des classes n’a sans doute pas fait disparaître le fait que les femmes protègent les enfants. Mais, dans les pays où elle a un peu gagné, c’est toute la société qui protège les enfants. Là , c’est une différence de taille.

Cela n’empêche pas "des" femmes , et non pas "les" femmes, d’aller à contre-courant de l’idéologie dominante, mais ce n’est pas la majorité, car il n’est pas facile de nager à contre-courant. Ce ne sont donc pas "les françaises" des sondages.

En gros, ce serait peut-être une erreur de croire que les femmes vont renverser cet empire pourri à elles toutes seules. En laissant les hommes devant la télé : "Salut, Arnaud (au hasard), je vais à une réunion !"

Comme l’écrit Petite Soirée "La lutte pour l’égalité requiert tout le monde"

#91943 
   
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.