– Assange est une professionnel de la communication qui a reçu des prix internationaux pour sa défense de la liberté d’expression et de la liberté de penser.
– Assange a partagé l’information choisie avec d’autres médias dans divers pays.
– Il y a des indices selon lesquels les pays qui sont les auteurs de cette information veulent exercer des représailles contre Assange à cause de leur diffusion.
– En dépit des démarches entreprises par l’Equateur, ces pays n’ont pas donné de garanties selon lesquelles Assange ne serait pas victime de telles représailles.
– L’Equateur considère qu’il est réellement possible que Assange soit extradé vers une pays tiers, loin de l’Union Européenne, sans les garanties qui lui seraient dues.
– En ce cas, Assange n’aurait pas un procès équitable et ses droits humains ne seraient pas respectés.
– Le juge Suédois a fait montre d’une attitude contradictoire dans l’affaire pour laquelle il est mis en justice dans ce pays.
– Assange a connu une atteinte à ses droits juridiques pendant l’enquête.
– Assange n’a pas trouvé asile dans son pays (L’Australie).
– Il existe des indices fondés selon lesquels les Etats-Unis et la Grande Bretagne ne respecteraient pas les lois et traités internationaux et appliqueraient des lois nationales afin de persécuter Assange.
– Si Assange allait en prison préventive en Suède, il ne pourrait pas se défendre et courrait un risque grave durant cette période d’être extradé aux Etats-Unis.
Source : http://www.cubadebate.cu/noticias/2012/08/16/crisis-diplomatica-londres-quito-tres-detenidos-frente-a-la-embajada-de-ecuador/
Sur le site du gouvernement Equatorien, en plus de ces raisons :
De son côté, le Ministre a cité l’article 14 de la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme, où est reconnu le droit d’asile comme un droit international duquel peut jouir n’importe quelle personne éloignée de son pays d’origine, en cas de persécution politique ou des conditions économiques ou environnementales.
« En cas de persécution, toute personne a le droit de chercher asile, d’en jouir, dans n’importe quel pays. Ce droit ne pourra pas être invoqué face à une action en justice déclenchée réellement par des délits de droit commun ou par des actes allant à l’encontre des buts et des principes de l’ONU. »