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Lénine, un siècle après… « ringard » ou « visionnaire » ?

Écrit en 1916, un an avant les bouleversements révolutionnaires en Russie, et au cœur de la tourmente guerrière mondiale déclenchée en 1914, l’essai de Lénine sur le thème de l’impérialisme (*), pour bref qu’il soit, n’en continue pas moins de soulever des controverses, un siècle après...

Alors, "ringard" ou "visionnaire" ?

De quoi s’agit-il ? En 1914-1916, il est clair que la 1ère guerre mondiale, comme à la suite la seconde, parait avoir pour but, à première vue, l’expansion territoriale à grande échelle...

Pourtant Lénine, en allant aux racines de ce phénomène impérialiste utilisant désormais les moyens militaires produits par la grande industrie, nous met rapidement en garde contre cette lecture simpliste, et, progressivement, nous amène à comprendre les mécanismes financiers et économiques qui y président, en sous main.

Sur ce seul thème, l’histoire nous montre donc, malgré son décès prématuré en Janvier 1924, qu’il avait déjà plusieurs longueurs d’avance...

Lorsque cette guerre éclate, en 1914, les moyens industriels ne sont déjà plus essentiellement le produit de capitaines d’industrie ingénieux, capables de s’autofinancer par leur créativité, mais le résultat d’investissements colossaux de la part de groupes monopolistes déjà constitués et dominant les marchés.

Ces investissements nécessitent à la fois la concentration industrielle et la concentration bancaire, et leur interdépendance. Et pratiquement, à ce stade, leur "fusion".

Ce que Lénine, déjà, appelle la domination du capital financier.

C’est cette forme de développement du capitalisme qui ne peut plus se cantonner dans les limites étroites d’un territoire "national", aussi grand soit-il.

Il ne le peut, aussi bien pour des raisons d’expansion et de rentabilité, en termes de marchés, que pour des raisons d’appropriation et de concentration des ressources.

Vu sous cet angle, qui est à la base du livre, et dès les premiers chapitres, on ne peut que constater qu’il est, pour le moins, toujours d’actu...!

En réalité, cela nous amène à ce qui est, pour Lénine, la définition même de l’impérialisme.

Il ne s’agit déjà plus de contrôle territorial au premier degré, mais de contrôle économique, et surtout, financier.

Encore plus "rentable" que la mise en mouvement d’armées gigantesques et de divisions blindées, le concept de semi-colonie tel que déjà expliqué par Lénine constitue une anticipation manifeste du néocolonialisme actuel qui permet le maintien de la domination des groupes monopolistes sur les ressources de nombreux pays supposés "émergents", mais qu restent donc encore dominés, dans leur vie économique, pour la plupart.

Là encore, les principes fondamentaux qu’il nous montre en action n’ont pas pris une ride... hélas !

Ces pays dépendent économiquement de leurs exportations vers les métropoles impérialistes. Non seulement ils n’ont pas un développement suffisamment autonome et endogène, mais cette activité de production et d’exportation se fait le plus souvent, et précisément, sous le contrôle de capitaux venus de ces mêmes métropoles impérialistes, et qui sont donc davantage leurs maitres que leurs "clients"...

C’est pourquoi Lénine nous explique que la phase impérialiste du développement capitaliste se caractérise notamment par la prédominance de l’exportation de capitaux sur l’exportation de marchandise, qui a pourtant permis l’essor initial de ces groupes monopolistes.

A cet égard l’histoire comparée des USA et de l’Allemagne est parfaitement significative.

Les USA n’ont pas réellement colonisé de grandes étendues en dehors de leur territoire propre, mais ils ont toujours été présents financièrement là où l’avenir économique de la planète se jouait.

L’Allemagne a constamment déployé une grande puissance industrielle, et d’exportation de ses produits industriels, et elle a essayé à plusieurs reprises de la transformer en extension territoriale, alors qu’elle était devancé, sur ce terrain, c’est le cas de le dire, par l’Angleterre et la France...

Ces deux ex-"super-puissances" ont elle-même tardé à opérer le virage du colonialisme au néocolonialisme, et ont, de plus, perdu leur suprématie industrielle.

Résultat, l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne restent des puissances importantes, mais très loin derrière les USA, qui continuent à dominer sur le plan financier...

Le cas du Japon, également, a suivi, on le voit bien, l’"exemple" allemand...

Là encore, d’après l’histoire et l’actu de tout ces pays, la "ringardisation" de Lénine, n’est pas, évidemment, pour demain !

Reste le cas de la Chine...

Apparemment "libérée" en 1949, elle semble avoir fait preuve d’indépendance, aussi bien à l’égard de l’URSS que des USA ...jusqu’en 1971, où le retournement apparemment "diplomatique" est en fait total, dès 1972, avec l’afflux des Dollars, via la bourse de Hong Kong ( 1 ). Alors commence un processus d’intégration de son économie aux flux de capitaux financiers internationaux, et principalement US.

C’est, dans les faits, exactement le processus de semi-colonisation tel que décrit dans le livre de Lénine, ...pour la Chine ! ( 2 )

Avec plus d’un demi-siècle de retard, pour le coup !

Aujourd’hui cette phase est à nouveau en voie d’évolution et de dépassement, avec le développement du capitalisme financier chinois.

Mais le processus de semi-compradorisation de l’économie chinoise est encore loin d’être surmonté, d’où l’interdépendance bien connue et très flagrante des économies occidentales avec les "exportations" chinoises...

Ces processus reflètent, encore plus que tous les autres, l’actualité de la pensée de Lénine, voire précisément, en l’occurrence son côté quasiment "visionnaire" !

Pourtant Lénine ne lisait pas dans le marc de café, mais simplement dans les ouvrages des économistes "bourgeois" de son époque, qu’il jugeait les plus avisés quant au sérieux de leur travaux, et qu’il réinterprétait, en fonction de la dialectique marxiste.

A moins d’une mauvaise foi extrême, mais que certains polémistes n’hésitent pas à déployer pour tenter de dénigrer son œuvre, on ne peut que constater à quel point le résultat est encore terriblement percutant.

Et il ne s’agit évidemment pas d’une série d’"anecdotes", même à grande échelle historique, qui pourraient n’être que le reflet d’un "hasard" aussi étrange qu’improbable, mais bien de la réalité vivante des principes d’analyse développés dans son livre.

En reprenant simplement sa méthodologie à propos du développement du "nouveau" capitalisme financier chinois, il était ainsi naturellement possible d’anticiper ( 3 ) sur l’éclatement de la "bulle" financière chronique qu’il constitue, avec des phases diverses, mais qui persiste et appelle à une dévaluation "progressive" du Yuan pour éventuellement être "résorbée" sans cataclysme financier majeur.

A défaut le "statuquo" est maintenu à grands risques, et au prix d’une fixation artificielle du cours du Yuan, "tolérée" par la force des choses jusqu’au FMI lui-même, en dépit de tous les "principes" de l’économie prétendument "libérale"... ( 4 )

La sauvegarde des intérêts US en la matière supporte aisément cette entorse...

C’est encore une preuve, et toute récente, de la vitalité de l’analyse léniniste au quotidien du 21ème siècle.

Pour autant, il ne s’agit toujours pas de prendre Lénine pour un substitut de Mme Soleil ou de Nostradamus... Pas plus que la tectonique des plaques ne permet de prévoir avec certitude la date, l’heure et le lieu précis d’un événement tellurique, comme un tremblement de terre, l’étude des forces économiques et sociales ne permet de dresser une carte de l’avenir politique de la planète.

Il s’agit néanmoins d’en comprendre les tendances profondes et éventuellement, d’agir en conséquence.

Lorsqu’il nous explique la mutation du capitalisme "classique" en impérialisme, Lénine nous parle d’un phénomène qui a déjà commencé à prendre forme au tournant du XIXème au XXème siècle...

A priori, la question de sa validité aujourd’hui est loin d’être forcément illégitime, mais c’est bien la réponse qui nous importe, en fait.

Les forces profondes, à l’heure de la "mondialisation", en sont-elles toujours à l’œuvre...?

"Mondialisation" : si le terme peut paraitre nouveau, la chose elle-même l’est moins...

"...en régime capitaliste, le marché intérieur est nécessairement lié au marché extérieur. Il y a longtemps que le capitalisme a créé le marché mondial." ( 5 )

Écrit déjà Lénine, en 1916 !

La domination du capital financier, encore en voie d’établissement à l’époque, n’a fait que prendre une tournure extrême, aujourd’hui.

On ne peut pas refaire, dans un simple article, l’histoire de la genèse du capital...

Si l’on voulait résumer à l’extrême l’idée de Lénine avec les mots d’aujourd’hui, on pourrait dire que « économie de casino » (le capital « spéculatif », disait déjà Lénine ( 5 )), et « économie réelle » sont toujours dans ce même rapport dialectique. Elles sont absolument inséparables parce qu’interdépendantes.

Le développement de « l’économie réelle » a besoin de la masse des capitaux « spéculatifs » en circulation pour ses mutations « à risques », mais dont une bonne partie génèrent les forces productives d’avenir, et le spéculatif n’a d’intérêt qu’en tentant de jouer « gagnant » sur ces mutations, au delà du boursicotage quotidien. ( 6 )

Après le stade monopoliste "primitif" de conquête "territoriale" et avec le stade impérialiste moderne, cette dialectique devient encore plus complexe, en liaison avec les phénomènes néo-coloniaux et l’émergence de bourgeoisies « nationales » nouvelles, qui ont vocation naturelle à devenir impérialistes à leur tour, comme nous le montre précisément l’exemple de la Chine.

Cela semble compliquer encore la dialectique du mouvement des capitaux, entre export de marchandises et export de capitaux, mais là encore l’exemple de la Chine nous ramène à ces processus fondamentaux.

Pour comprendre l’évolution actuelle du phénomène de "mondialisation", c’est à dire de l’impérialisme, en fait, il faut bien comprendre que s’il repose fondamentalement sur l’inégalité, qui lui est intrinsèque, de développement entre les pays et régions du monde, il n’est pas non plus uniforme dans le temps.

Ainsi, après les destructions massives opérées pendant les deux guerres mondiales, et surtout la seconde, les processus "classiques" générés par le capital productif ont provisoirement repris de la vigueur et apparemment occupé le devant de la scène, en termes de "croissance".

Pourtant, ce cycle, très bref en réalité, et abusivement baptisé "trente glorieuses" dans le jargon français, était donc déjà terminé sur la fin des années 60.

Si la crise majeure inaugurée par l’effondrement des accords de Bretton Woods n’a pas pris aussitôt un tour dramatique et spectaculaire, cela tient aussi aux nouvelles perspectives offertes à l’expansion du capitalisme financier via le retournement de la Chine maoïste, aux "bons soins" du Dr Kissinger...

On ne peut non plus, en quelques lignes, résumer l’histoire de la "guerre froide", mais chacun voit bien que le monde d’aujourd’hui en porte encore de lourdes séquelles.

Freiné un temps par ce contexte, l’expansion du capitalisme financier ne connait plus guère de limite et achève de ravager jusqu’au dernier coin de la planète.

Là encore Lénine a été le premier à en décrire l’aspect "parasitaire"( 7 ), et c’est pourquoi il nous parle de l’impérialisme comme un état de « putréfaction » ( 8 ) du capitalisme, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il puisse s’effondrer de lui-même, comme une lecture simpliste limitée au titre de son livre pourrait le faire penser...

Au contraire, il nous montre que cette putréfaction est un état de crise larvée, latente et permanente, où ce système économique malsain se « renouvelle » par la guerre et la destruction comme processus également à la fois larvaires et endémiques, mais toujours susceptibles de dégénérer en conflit mondial généralisé.

Ne nous parle-t-il pas, ainsi, de notre monde actuel ?

A l’heure où les foyers de tension internationale se multiplient, à l’heure où les conflits "locaux" déjà en cours s’internationalisent de plus en plus ouvertement et plongent à nouveau les populations civiles dans l’horreur, à l’heure où cette violence elle-même "s’exporte", via le terrorisme, dans les métropoles impérialistes, à l’heure où la "croissance" des pays "émergents", présentée un temps comme la roue de secours idéale du capitalisme, commence elle aussi à fléchir, et sans que ce processus soit prochainement réversible, le livre centenaire de Lénine est plus que jamais une clef de compréhension pour tout ces mécanismes déjà en train de nous broyer, et surtout, de compromettre l’avenir de nos enfants.

Luniterre

.

**********************

Notes :

( * ) Toutes les référence de chapitres et paragraphes sont celles retenues dans l’e-édition de l’INEM de l’ouvrage de Lénine :

L’IMPÉRIALISME, STADE SUPRÊME DU CAPITALISME,

http://www.marx.be/fr/content/limp%C3%A9rialisme-stade-supr%C3%AAme-du-capitalisme-i-l%C3%A9nine

****************************

( 1_ https://tribunemlreypa.wordpress.com/2015/09/01/de-la-structuration-maoiste-de-la-bulle-chinoise/ )

( 2_ Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, Chap VIII, §12

Voir également, sur TLM https://tribunemlreypa.wordpress.com/2014/03/08/en_relisant_lenine_qui_parlait_deja_de_chine/ )

( 3_ https://tribunemlreypa.wordpress.com/2014/07/29/1385_chine_yuan_dollar_/

Écrit en 2014, extrait :

...les actions chinoises, prisonnières d’un marché fermé, sont probablement très largement surévaluées par les chinois eux-mêmes, car ils n’ont, pour la plupart des épargnants et investisseurs locaux, pas le choix d’aller voir ailleurs...

A savoir que contrairement à la France, par exemple, l’épargne, même populaire, joue un rôle de base dans les flux financiers intérieurs.

L’ouverture des marchés provoquera vraisemblablement une baisse des cours des valeurs chinoises, un appauvrissement des épargnants, et une ruée sur les valeurs étrangères. En somme, tous les ingrédients d’une crise sévère...

On comprend donc la prudence des réformateurs « libéraux », qui voudraient faire du Yuan une monnaie de réserve...

Officiellement, ils ont plutôt le soutien de leurs homologues américains et européens, mais je pense que c’est, de la part de ces hypocrites, un moyen de faire pression sur les « conservateurs » pour qu’ils réévaluent autoritairement le yuan à la hausse...

Le yuan convertible, lié à l’ouverture des marchés financiers chinois, et à leur « réajustement » brutal conséquent, aura plutôt tendance à dévisser carrément, dans un premier temps, qui peut être assez long, et en réalité, causer du tort à la finance US.

C’est pourquoi je pense qu’il y a une complicité objective entre les « conservateurs » chinois, protectionnistes, et les financiers US importants.

Le statuquo est leur intérêt commun :

_Pouvoir prolongé du dollar côté impérialistes US.

_Superprofits du « shadow-banking » côté bureaucrates chinois.

Bon, et la « voie chinoise au socialisme » là-dedans ?

...pour ceux qui veulent bien y croire !

(Dont je ne suis pas... !)

( 4_ https://tribunemlreypa.wordpress.com/2016/10/03/entree-historique-du-yuan-aux-dts-du-fmi-ou-le-bal-des-diables-boiteux/ )

( 5_ Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, Chap V, §1 :

« Mais, en régime capitaliste, le marché intérieur est nécessairement lié au marché extérieur. Il y a longtemps que le capitalisme a créé le marché mondial. Et, au fur et à mesure que croissait l’exportation des capitaux et que s’étendaient, sous toutes les formes, les relations avec l’étranger et les colonies, ainsi que les « zones d’influence » des plus grands groupements monopolistes, les choses allaient « naturellement » vers une entente universelle de ces derniers, vers la formation de cartels internationaux. » )

( 6_ Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, Chap I, § 30 :

« Traduit en clair, cela veut dire que le développement du capitalisme en est arrivé à un point où la production marchande, bien que continuant de « régner » et d’être considérée comme la base de toute l’économie, se trouve en fait ébranlée, et où le gros des bénéfices va aux « génies » des machinations financières. A la base de ces machinations et de ces tripotages, il y a la socialisation de la production ; mais l’immense progrès de l’humanité, qui s’est haussée jusqu’à cette socialisation, profite... aux spéculateurs. »

Et dans le texte original :

« ...к организаторски-спекулятивной. »

« ..., а спекулятивный гений (? !),... »

« ...но гигантский прогресс человечества, доработавшегося до этого обобществления, идёт на пользу... спекулянтам. »

Etc... (15 occurrences, repérées à partir du chap 1, déjà...)

( 7_ Ce que la dialectique et/ou le marxisme nous disent, et Lénine aussi, en conséquence, c’est que capital financier et capital productif, c’est évidemment à la fois la même chose, fondamentalement, et pas tout à fait, par certains aspects, et ce sont ces différences qui sont structurantes, dans les mutations de la société capitaliste, dans ses différentes formes, dans ses différents stades, dirait encore Lénine, et il aurait encore bien raison...

Ce que ses détracteurs contemporains ont encore du mal à comprendre...

Simple, pourtant...

Moins simple : décrypter ces mutations à l’œuvre dans la société capitaliste contemporaine...

Pour bien comprendre le bouquin de Lénine, nous devons déjà bien comprendre que le capital bancaire préexistait évidemment au capital industriel, et qu’il était déjà dans un rapport dialectique similaire, par bien des aspects, avec le capital commercial, puis manufacturier.

Attention : similaire par certains aspects ne veut pas dire identique. Se garder de tout raisonnement simpliste, de type comparatif/analogique.

( 8_ Dans le texte original :

VIII. Паразитизм и загнивание капитализма

19 occurrences repérées à partir du chap 8 )

( 9_ Dans le texte original :

17 occurrences repérées, autour de la racine du verbe гнить, pourrir, et de ses différentes formes (imperfectif, perfectif, adjectif, substantif, participes diverses, etc...) en Russe. )

Source de l’article : https://tribunemlreypa.wordpress.com/2016/10/11/lenine-1-siecle-apres-ringard-ou-visionnaire/

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