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Le Système contre l’Argentine

Traduction (par moi alors ?) du passage en anglais. Je n’ai pas le temps de faire un article, mais voir aussi le commentaire qui suit il est riche en informations. Décidément, il faut vraiment suivre de très près les évolutions en Amérique Latine, et comme l’a dit le Camarade Mélenchon, il faut s’y inspirer.

"Karel de GUCHT(le commissaire européen du commerce) a critiqué le mouvement contre REPSOL disant que Buenos Aires a mis sous hauts risques la future prospérité du peuple Argentin, et que sa politique du Commerce Extérieure était arbitraire. Cependant le Ministre Argentin des Affaires Étrangères, Hector TIMERMAN a ensuite envoyé une lettre à de GUCHT disant que la réaction Européenne était excessive et inacceptable"

Un commentaire de ce texte paru sur http://dedefensa.org/ TRàˆS édifiant :

L’argentine , la Bolivie ??

Marie Caroline Porteu - (caroaude[at]wanadoo.fr)
05/05/2012

Encore un sujet tabou , décidément ils sont de plus en plus nombreux.

Le problème argentin n’est sans doute que la façade d’enjeux beaucoup plus vastes : la maitrise énergétique du XXième siècle .

L’actionnariat de REPSOL était devenu particulièrement instable depuis un an et REPSOL avait rejeté une proposition argentine pour l’exploitation de son nouveau gisement Vaca Muerte. http://www.romandie.com/news/n/_Investissements_petroliers__Repsol_YPF_rejette_une_proposition_argentine59210320122303.asp

PEMEX au Mexique avait également rompu ses accords de partenariat avec REPSOL à peine un mois avant la décision argentine

http://www.romandie.com/news/n/_Repsol_Pemex_et_Sacyr_rompent_officiellement_leur_pacte_d_actionnaires310120121901.asp

L’un des gros actionnaires de REPSOL , la société Sacyr est dans une turbulence extraordinaire qui la fragilise considérablement.

Le risque de voir des intérêts et des partenaires non souhaités rentrer dans ce conglomérat a du paraitre trop important pour le futur énergétique argentin , sachant que Goldman Sachs avait mis la main sur 80 % d’Endesa en 2010 .

La problématique est d’ailleurs exactement la même en Bolivie avec REE et l’on retrouve une fois de plus des actionnaires communs entre REE et REPSOL

Si cela vous intéresse , sur le sujet des enjeux énergétiques , j’ai fait un billet de blog sur Mediapart

Plan de relance Monti/merkel : nouvelle servitude
http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-caroline-porteu/010512/relance-europeenne-ou-nouvelle-servitude-imposee-par-montimer
billet dans lequel je décris une partie de ces enjeux pour l’Europe de demain .

Et à l’appui de ce billet , en complément , mais je ne l’ai découvert que trop tard pour l’insérer dans le corps du texte , puis-je me permettre de vous livrer cette étude dont je suis certaine que vous avez déjà eu connaissance :

Syrie : une guerre pour le gaz http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=30652

Pour info : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/05/01/la-bolivie-nationalise-le-reseau-electrique-gere-par-une-entreprise-espagnole_1693861_3222.html

SOURCE : http://www.dedefensa.org/article-le_syst_me_contre_l_argentine_04_05_2012.html

Merci et félicitation à toute l’équipe du GRAND SOIR pour le travail si riche si divers et souvent pas facile à gérer...à cause des commentaires.

Vous êtes au tout premier rang de mes "favoris", et pour ainsi dire indispensable.

Cordialement,

Gérard Turcin

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George Corm. Le nouveau gouvernement du monde. Idéologies, structures, contre-pouvoirs.
Bernard GENSANE
La démarche de Georges Corm ne laisse pas d’étonner. Son analyse des structures et des superstructures qui, ces dernières décennies, ont sous-tendu le capitalisme financier tout en étant produites ou profondément modifiées par lui, est très fouillée et radicale. Mais il s’inscrit dans une perspective pragmatique, non socialiste et certainement pas marxiste. Pour lui, le capitalisme est, par essence, performant, mais il ne procède plus du tout à une répartition équitable des profits. Cet (…)
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Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.

P.Barnevick, ancien président de la multinationale ABB.

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