RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Le SNESup avec l’Empire !

Le SNESup est le syndicat historique de l’enseignement supérieur. Manifestement, il tourne mal. Le Front Syndical de Classe dénonce à juste titre son « positionnement vis-à -vis de la Syrie ». En effet, le 23 octobre, son bureau national a publié une déclaration intitulée « le SNESup aux côtés de la Syrie ». Cette déclaration aurait dû s’intituler : « le SNESup aux côtés de l’Empire » !

Les arguments foireux du discours atlantiste sont repris sans recul : « 42 ans de dictature », « instauration d’une alternative démocratique », appel à des « sanctions économiques visant le régime », « traduction (des agents du régime) devant le Tribunal Pénal International », protestations contre « l’intervention des pays tiers permettant aujourd’hui au régime Al Assad de perdurer ». Ces pays ne sont pas cités, mais on peut supposer qu’il s’agit de la Russie et de la Chine, peut-être de l’Iran, et pourquoi pas du Venezuela ?

Le fait que les « promoteurs de la démocratie » en Syrie soient des bandes armées financées par l’Arabie Saoudite ou le Qatar ne rentre pas dans le raisonnement du SNESup.

Donc, il est clair : le SNESup défend les positions de l’Empire. Peut-être se sent-il d’autant plus libre de tenir ce discours que le gouvernement de gauche a le même ?

Alors, le SNESup est-il un agent de l’ennemi qui passe à la caisse ? C’est possible.

Peut-être aussi que ces universitaires, qui veulent tant en découdre avec les dictatures, sont-ils tout simplement victimes de l’intoxication médiatique sur ces sujets, prenant pour argent comptant ce que la presse du capital veut leur faire croire, ou plus sensibles au romantisme de salon qui aimerait bien être révolutionnaire (genre NPA qui est sur des positions semblables) qu’à la complexe réalité de la lutte de classe.

Mais le SNESup n’a pas de chance : la « chute du régime » qu’il attend viendra-t-elle vraiment ? Les bandes armées se font liquider en masse par l’armée syrienne, les provocations turques (arraisonnement d’un avion civil, incidents de frontière) et libanaises (suite au récent attentat) font long feu, et l’OTAN semble se préparer à plier bagage : trop chère, trop longue, l’affaire commence à échapper à l’Empire en déclin.

Alors, la gloire démocratique dont rêve le SNESup se révélera un amer plat de lentilles !

D.R.

Résistance http://www.resistance-politique.fr/article-le-snesup-avec-l-empire-112173306.html

URL de cet article 18225
   
L’affaire WikiLeaks - Médias indépendants, censure et crime d’État
Stefania MAURIZI
Dès 2008, deux ans après le lancement de la plateforme WikiLeaks, Stefania Maurizi commence à s’intéresser au travail de l’équipe qui entoure Julian Assange. Elle a passé plus d’une décennie à enquêter les crimes d’État, sur la répression journalistique, sur les bavures militaires, et sur la destruction méthodique d’une organisation qui se bat pour la transparence et la liberté de l’information. Une liberté mise à mal après la diffusion de centaines de milliers de documents classifiés. Les (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Toute manifestation à Cuba (ou à Miami, d’ailleurs) qui ne commence pas par "Abajo el bloqueo" (quoi qu’on dise ensuite) est une escroquerie ou une croisade de fous. Et brandir un drapeau états-unien à Cuba, c’est comme brandir un drapeau israélien à Gaza.

Viktor Dedaj

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.