Selon Le Figaro du 9 mars 2012, Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance de PSA (Peugot Société Anonyme) vient d’écrire au candidat du Front de gauche pour lui demander de s’abstenir de propos « à caractère mensonger et diffamatoire », dont « l’outrance » a choqué ses collaborateurs.
Il est vrai que Jean-Luc Mélenchon s’en prend volontiers aux licenciements boursiers, aux exils fiscaux et autres broutilles dont l’évocation choque leurs instigateurs et bénéficiaires (moins que leurs victimes, mais bon, on vous parle ici de ce qu’écrit Le Figaro).
Or, le magazine économique helvétique Bilan a publié en décembre 2011, la liste des 44 Français « exilés fiscaux » en Suisse.
En 4 ème position, avec une fortune estimée entre 1,2 milliard et 1,6 milliard d’euros, que découvrons-nous ? Le nom d’une famille française qui commence par un P, qui finit par un T, qui fabrique des voitures dont l’emblème est un lion… Pour Nadine Morano et Philippe Douste-Blazy qui n’ont pas trouvé et pour ceux qui veulent savoir qui sont les 43 autres, c’est ici :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=%22liste+des+44+FRan%C3%A7ais+les+plus+riches+exil%C3%A9s%22&source=web&cd=1&ved=0CDcQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.rmc.fr%2Feditorial%2F205355%2Fles-44-francais-les-plus-riches-exiles-en-suisse%2F&ei=OF9bT6n4OcKm0QXW2MHjDQ&usg=AFQjCNEnQOZ9ZMsj8DlrZ8b0tNjrTsza7w&sig2=zccT3ATt8cF9aMxWKCQkEQ
Et les Peugeot entendent chanter Johnny depuis son chalet de Gstaad : « Sous venirs, sous venirs » et « Toute la musique que j’aimeuu, elle vient de là , elle vient du flouze ».
Théophraste R. (Sous-chef-adjoint de la rubrique « Calembours à 2 francs (suisses), mais à forte valeur politique ajoutée », au GS).
Johnny n’est à Gdansk en Pologne mais à Gstaad en Suisse.
Ciel, je corrige (trop de vodka).
Ce n’est pas directement en rapport avec les coffres helvètes, on me le pardonnera peu-être, mais quand nos amis teutons taillent un costard au petit agité, voici ce que cela donne : The Child King - Mathieu von Rohr, ça vaut le détour n’est-ce pas ?
Adios Lion Peugeot, envolé comme les autres géants de l’industrie française sous les griffes du faucon transatlantique.