Et je dirai même plus, comme vous le savez depuis mon discours mémorable, ce qui peut rassembler notre grande famille, c’est d’identifier un ennemi commun pour le combattre, j’ai nommé "La Finance". Pour le traquer, trouver son adresse, démasquer son visage nous avons besoin de ceux qui le connaissent le mieux, comme les jeunes banquiers qui m’ont si bien conseillé. C’est pourquoi pour faire fructifier le leg de mon quinquennat, qui va bientôt commencr à donner des fruits, il faut se déclarer ni de gauche ni droite, dépasser ce clivage archaïque, et pouvoir ainsi aussi bien mobiliser les électeurs déçus par Fillon, que ceux qui déçus par l’éviction injuste de mon remarquable 1er Ministre, ne réussiront pas, en dépit de cette remarquable primaire, à saisir les bulletins estampillés Hamon. Les qualités indéniables qui m’avaient incité à le nommer Ministre, sont malheureusement aussi des handicaps pour exercer, comme je l’ai fait, la fonction suprême : sincèrité, honnêteté, utopisme ne sont pas compatibles avec le pragmatisme, le réalisme, et je le revendique, le cynisme indispensable aux grands hommes politiques dont en toute modestie je pense faire partie.
C"est pourquoi je ne vous dirai pas qui, au fond, je soutiens...sauf peut être grâce à l’habileté qui me caractèrise, le moment opportun venu.
Normalement, vous m’avez compris !