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Le scandale vrai du mariage virginal.

On sait que la justice institutionnelle est facilement capable de s’associer aux idéologies les plus sectaires et aux religions les plus bornées. Mais décréter l’annulation d’un mariage pour cause de non-virginité tient franchement du déni de la loi républicaine, quoiqu’on pense de celle-ci. Quoi, le divorce n’a-t-il remis aux oubliettes de l’histoire cette emphase biologique de la virginité ? Quoi, une femme ne pourrait plus épouser après avoir connu un homme ? Car c’est bien la femme qui est ainsi visée, cette décision accumule les culpabilités sur la vie sexuelle des femmes. Car enfin, la guerre des sexes n’est pas une simple appellation féministe. Pratiquer le sexe pour une jeune fille, c’est souvent déjà s’opposer aux carcans parentaux dans une société qui ne tolère la pratique amoureuse des jeunes que cachés dans l’obscurité des caves ou dissimulés dans des toilettes sordides. Il faudrait ensuite se libérer des oppressions religieuses qui, toutes, réprimandent, blâment l’activité amoureuse. Et il faudrait en outre désormais que chaque jeune fille pense s’opposer à la loi dès que le besoin de caresses furtives se ferait sentir ? Vivons-nous vraiment dans un monde où l’amour féminin serait une pratique illégale selon la loi, ou du moins interdirait ensuite toute possibilité d’union amoureuse ? En admettant la non virginité comme cause d’annulation d’une union, les pontifes ont réussi à imposer un idéologie religieuse à la laïcité vantée des lois.

Qu’on ne s’y trompe pas, nous sommes concernés. La sexualité libre entre adultes consentants est plus que jamais un combat essentiel, un combat de l’amour contre les entraves du vieux monde….
Thierry Lodé & Voltairine de Serque

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Abrégé du Capital de Karl Marx
CAFIERO, Carlo
« Le capitalisme n’est et ne sera pas là de toute éternité. » Cet Abrégé, rédigé en 1878, nous livre l’essentiel de l’analyse contenue dans le Livre I du Capital de Karl Marx. Ce compendium de la critique du système capitaliste - « où ce ne sont pas les moyens de production qui sont au service du travailleur, mais bien le travailleur qui se trouve au service des moyens de production » - a été rédigé à destination d’un public populaire. Écrit dans un style simple et sans l’appareil (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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