Selon la version officielle, Oussama ben Laden, le chef d’Al-Qaïda aurait été tué dimanche au Pakistan lors d’une opération commando américaine.
"Ben Laden", alors qu’on ne l’attendait plus, a donc été "découvert" 10 ans plus tard, au Pakistan, où ils avaient toujours pensé qu’il était, mais pour la "capture" duquel ils avaient envahi l’Irak et l’Afghanistan, au cas où (de même qu’ils y cherchaient les terroristes du 9/11 alors qu’ils étaient plutôt saoudiens ou occidentaux, mais tout le monde n’est pas obligé d’être fort en géographie).
Ce ne serait pas nous prendre pour des truffes, ça ? Mais tant que ça marche, il n’y a pas de raison de s’en priver.
Il paraît qu’à Ground zéro, c’est la liesse. Comme c’était la liesse pour la béatification d’un couple d’aristos anglais et le mariage de JPII. Qu’est-ce qu’ils vont pouvoir trouver demain pour qu’on descende à nouveau dans la rue ?
Pour revenir à cet assassinat, ne viendrait-il pas faire opportunément diversion et masquer, justement, l’assassinat d’innocents en Libye et les tentatives de tuer Kadhafi en toute illégalité ?
D’autre part, Obama a déclaré : " j’ai déterminé que nous avions suffisamment de renseignements pour agir, et ai autorisé une opération destinée à capturer et à le présenter devant la justice."
"Justice est faite", a-t-il dit également en annonçant la mort du présumé Ben Laden.
Où on voit bien que la justice selon Saint-Obama, qui ne s’embarrasse pas de formalités excessives, c’est, donc, plutôt "dead que alive".
A l’ouest, rien de nouveau, en fait.
C’est la grosse cavalerie.