Que cette année qui se présente difficile à tous points de vue fasse que ceux qui s’opposent à ce système broyeur de rêves soient encore plus combatifs , que LGS soit toujours présent pour que la connaissance de la réalité politique de notre monde soit mis au grand jour.
LE REVEIL DE L HUMANITE
Quand les pontifes de la finance, inflexibles et despotiques
dictent leurs lois aux puissances étatiques,
quand la raison du plus fort érige la turpitude et la bêtise
à la tête du monde, modelant sur l’homme sa vanité et sa sottise,
ceux qui par leurs larmes, leurs chagrins,
meurtris par la peur d’un lendemain noirci de rêves éteint,
brisés par la honte et les vicissitudes
se laissent happer Sans secours, ni recours par le bitume et sa décrépitude.
Quand les, nations requins boivent jusqu’à la lie la coupe pleine de sueur et de sang
des forcenés du travail, pour consommer la convoitise de leurs amis de même rang,
Quand vidant leurs frères humains d’eux mêmes, de leur dignité,
pour assurer à leur coreligionnaires et vassaux la prospérité,
C’est la raison de la négation de l’existence digne
qui enivre l’esprit des hommes à l’intelligence maligne.
Quand celui qui, par son désir d’anoblir les jours de ses pairs,
obtient par son charisme la faveur populaire
ne peut résister à la raison de la vanité et de ses brigues,
succombe aux tentations, aux appels d’offres d’affection vénale qu’on lui prodigue,
se déraisonne, oublie sa vertu, objecte sa mission
glorifie sa nouvelle raison de vivre, adopte de licencieuses passions.
Quand dans une imperturbable indifférence,
se débattent ceux qui dans de lointains pays en souffrance,
s’arrachent à leur terre délavée spoliée de leurs richesses ;
pour fuir vers des espaces usurpés pleins de promesses,
bravent les mers et ses dangers,
dans de frêles esquifs que des prévaricateurs ont arrangés
pour leur vendre le rêve d’une vie meilleure
souvent évanoui dans le désespoir et le malheur.
Quand pour assouvir leurs morbides pulsions,
des créatures que l’on honore en les nommant encore « hommes »vivent des passions
sordides et immorales, libérant leur perverse pestilence
leur des petits d’hommes qui dans leur innocence,
par la faute d’un regard ingénu et angélique,
ont livrés malgré eux leurs corps à la concupiscence dégénérée de ces monstres sadiques.
Quand ces mères, ces femmes subissant les assauts bestiaux et répétés
d’un forcené jaloux de l’ombre d’intention de désirs présumés,
s’écartèlent entre l’insupportable regard railleur des persifleurs amis,
et les crédules promesses d’amour vrai et infini,
se laissent encore, et d’autrefois encore, harceler, briser, gruger
par ces faibles aux poings agiles à marteler leurs dociles sujets,
qui n’ont pour réponse que l’amour amer, mais combien inconsidéré
qu’elles vouent à ces tortionnaires incapables de s’amender
pour finir entortillées dans des séquelles incurables
qu’elles jettent à la face de la société coupable.
Quand la famille en déroute sur les chemins du laisser aller
voit ses enfants éroder ses rêves de fraternité
sur l’écueil de l’incertitude d’un avenir perverti par de sordides blasphémateurs
Aux verbiages prometteurs et trompeurs,
qui leur inculquent la velléité, le dynamisme chétif, l’effort difficile,
par les besoins trop vite assouvis pour avoir laissé naître l’esprit de l’argent facile.
Quand les sanctuaires de la connaissance sont livrés à l’éducation de la violence
professée par l’exemple de dignitaires dévoyés, dévolus aux détournement et à l’irrévérence
Envers une jeunesse orpheline de modèles patriciens
Qui jadis faisait la fierté des peuples anciens.
Quand les sauveurs du monde, les maîtres bellicistes de la démocratie
installent le chaos, la misère l’horreur et l’incurie
pour anéantir l’insoumission des peuples à leurs valeurs athées
relevant d’absurdes théories de liberté,
lèvent des légions mercenaires pour infliger le châtiment aux arrogants tyrans
exclus de leurs cercles d’amis et coupables de la bravade de ne plus leurs faire allégeance.
Quand les dévots du dogme de l’évangélisme punitif,
missionnés par leurs dieux accapareurs et possessifs
profitent des richesses des peuples insoumis,
les délestent de leurs droits à disposer d’eux mêmes, les traitent en ennemis
et installent le népotisme, l’absolutisme, le nihilisme
au nom de la liberté démocratique.
Quand les nations corrompues, un jour par une ultime lueur de discernement
n’accepteront plus d’être victime de la doctrine délétère de l’argent roi aveugle et délitescente,
Quand les hommes refuseront, d’être dépités
de recevoir le mépris, l’indifférence pour dividende de leur solidarité,
que les exactions, la corruption ne seront plus acceptées,
que le monde rejettera les prévaricateurs, les escamoteurs, et autres voleurs patentés.
Quand grondera la colère des nations recherchant l’égalité.
Alors, les peuples soumis aux états destructeurs,
spoliateurs, assassins et menteurs,
exigeront que la politique, ne serve qu’a l’émancipation des hommes
pour que la vie ne s’efface plus d’un coup de gomme,
l’esprit conquérant de la liberté
armera les bras des peuples révoltés
par la condescendance des monarques dévots au culte du dieu de la pécune.
Alors douloureusement l’humanité entière comprendra sans rancune
les principes réels et indéfectibles de liberté, d’égalité, de fraternité pour que cesse l’aporie des hommes, des peuples recherchant la dignité
Et que se réveille enfin l’humanité.
MAGLOIRE Christian
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