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Le prix de l’essence.

En ce temps là , il y avait deux catégories d’humains, qu’on appelait hommes
et femmes. Quelle drôle d’idée !

Éduqués pour devenir machos, les hommes devaient dominer les femmes.
Éduquées pour devenir soumises, les femmes devaient servir les hommes.
Les hommes dits efféminés étaient raillés et stigmatisés.
Les femmes dites masculines étaient raillées et contraintes à la féminité.
Infranchissable était cette barrière. Celles qui s’y risquaient, transexuelles et transgenres,
étaient mises au ban de la société.

La famille était incontournable, chacun était tenu d’en fonder une. La famille était épanouissante : autorités inébranlables, viols, violences. Libérées, les femmes travaillaient comme les hommes avec un salaire moindre, tout en assurant les
tâches ménagères.

Le plaisir et la sexualité étaient des affaires d’homme. Les femmes devaient ranger leurs sexualités au placard. Celles qui transgressaient étaient estampillées « salopes ».
Le plaisir de La femme n’existait qu’au travers du regard de L’homme. L’usage du préservatif dépendait du bon vouloir des hommes. La pornographie avilissait les femmes au lieu de célébrer les sexualités.
La question de la sexualité entre femmes était vite réglée : « sans bite, vous imaginez du plaisir ? »
L’accès à la contraception et à l’IVG restait un combat quotidien. Les messieurs se devaient de tenir la porte aux dames et de les peloter, même si elles disaient NON.

QU’IL PARAIT ARCHAà QUE CE MONDE !

C’est pourtant celui que nous souffrons.

Femmes, trans, gouines, pédés, imposons-nous dans nos vies, au travail, dans la rue, dans nos luttes politiques. Cessons d’être complices. Malgré leurs enracinements, la domination masculine et le sexisme ne sont pas naturels !

Signé :

Les Panthères roses : réseau de pédégouines énervées par l’ordre moral, le patriarcat, le sexisme, le racisme, le tout-sécuritaire, les régressions sociales, ...
Outil de résistance et composante politique du combat pour une société alternative.
http://pantheresroses.free.fr

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Vive le Che !
Jean ORTIZ
Comment expliquer en 2017 le prestige têtu de Che Guevarra, la fascination qu’il exerce encore et toujours ? Le nouvel ouvrage de Jean Ortiz propose une analyse et un point de vue fournis et argumentés, à contre-courant des poncifs et des contre-vérités qui ne manqueront pas de ressurgir en ce cinquantième anniversaire de son assassinat. Il est évident que se joue sur cette figure du combat anticapitaliste comme dans son legs au mouvement pour l’émancipation humaine, une bataille toujours (…)
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Le plus troublant pour moi était la soif de meurtre témoignée par les membres de l’US Air Force. Ils déshumanisaient les personnes qu’ils abattaient et dont la vie ne semblait avoir aucune valeur. Ils les appelaient "dead bastards" et se félicitaient pour leur habilité à les tuer en masse.

Chelsea (Bradley) Manning

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