Béziers. La droite UMP « 100% décomplexée » se bat pour ne pas abandonner la mairie à l’extrême-droite dont elle se démarque peu. En face, des formations républicaines dispersées et pas très musclées.
La sortie du livre de Maxime Vivas « L’irrésistible déchéance de Robert Ménard, candidat du Front national »(1) a fait monter la tension.
L’UMP a espéré y puiser un argumentaire contre son adversaire. Mais elle y a trouvé aussi la critique de sa propre dérive vers le FN.
Le PCF local juge que ce livre dédouane l’UMP locale et sert Ménard en le médiatisant.
Europe Ecologie Les Verts a organisé avec l’écrivain un débat dont l’annonce a fâché Ménard, qui l’a fait savoir.
Le quotidien Midi Libre affirme dans un titre que Maxime Vivas a qualifié Robert Ménard de « salaud », avant de rectifier, vérification faite (il fallait vérifier avant, non ?). Ménard affirme qu’il va donc porter plainte pour une injure qui n’a jamais été lancée. Puis, ô illogisme !, il qualifie publiquement son contradicteur de « fou ».
Le quotidien Midi Libre du 27 septembre 2013 révèle, sans plus s’en offusquer, que Robert Ménard veut également porter plainte pour diffamation contre tout support qui reproduira des écrits de Maxime Vivas.
Que croyez-vous qu’il adviendra ? Ménard va ranger son brouillon de plainte dans sa poubelle. Les médias vont se taire devant l’incroyable menace à leur encontre. Quant au « fou », il ne lui viendrait pas à l’idée de porter plainte pour neutraliser un adversaire et ses idées, même si ce dernier a chargé des pédagogues du Bloc identitaire de les populariser dans cette ville qui a vu naître Jean Moulin.
Théophraste R. (Aller travailler pour les milliardaires du Qatar et de Géorgie, ça esquinte, hein ?).
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