RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher


Le pain trempé dans le café

Où ai-je vu, le ventre serré, cette vidéo où une retraitée avoue que depuis trois jours elle n’a rien d’autre pour dîner que du pain trempé dans du café ? Elle n’osait même pas en parler à ses enfants. La honte était sur elle.

Finalement, avec les Gilets Jaunes et la révélation qu’elle est loin d’être la seule, elle a osé se confier à une caméra. Ses enfants ont su. La honte est sur eux. Mais c’est injuste.

Seule, n’a jamais honte la camarilla de l’Elysée : Macron, Benalla, et cet Ismaël Emelien dont on se félicite, à le voir et à l’entendre, qu’il soit né après l’Inquisition. Ce type là est glaçant. Puant.

Avec eux, sous eux, le gouvernement d’Edouard Philippe au cœur taillé dans la même pierre.

Leur commerce : « Aux affameurs et éborgneurs réunis ».

J’hésite devant la peur de la critique possible de ce que je vais écrire à présent, devant l’accusation de me servir de la misère.

Bah, vivons dangereusement !

Mes amis, si vous m’en croyez, cliquez ici, pour la retraitée affamée, pour tous ceux qui savent ce qu’est une « faim » de mois. Cliquez ici, il pourrait vous en coûter une minute de votre temps et un petit euro, si vous le voulez, mais le monde en sera meilleur et vous dormirez mieux.

Théophraste R. Auteur de l’article (inachevé) intitulé : « Emmanuel Macron, oh tête de con, on vient te chercher, chez toi ! ».

URL de cette brève 6144
https://www.legrandsoir.info/le-pain-trempe-dans-le-cafe.html
Imprimer version PDF
pas de commentaires
no comment
reagir
Commentaires
09/04/2019 à 07:02 par hf

Et derrière ces crapules, ne l’oublions pas, le MEDEF et tous ceux qu’il représente et qui tirent les ficelles de ces marionnettes. On pourrait relire tous les auteurs libéraux à partir du 18eme siècle pour constater que "l’individualisme possessif", pour parler comme Macpherson, n’est porteur d’aucun projet de société autre que celui de l’indifférence aux souffrances d’autrui et de la violence sociale, les questions "humaines étant confiées alors à l’Église, et encore, si on pense à Polanyi et à son analyse de la remise en cause de la loi sur les pauvres par la bourgeoisie britannique. Les seules limites à la sauvagerie, au darwinisme social qui s’assume désormais ouvertement sur les plateaux télé, sont des limites imposées par les luttes, les organisations ouvrières et syndicales dont l’affaiblissement nous est à tous préjudiciable ;
Ces firmes qui prospèrent chez nous sont celles qui, un peu plus loin, n’hésitent pas à crever des enfants au travail, à s’asseoir sur la moindre norme socaile et environnementale, à exploiter les femmes et liquider les opposants appuyées par des bourgeoisies locales complices. La première des urgences est à mes yeux de reconstruire cette gauche en l’assumant, sans laquelle aucune avancée ne sera possible. C’est la raison pour laquelle je fais campagne pour I. Brossat qui se lance avec courage et intelligence dans ce combat.

#158410 
09/04/2019 à 07:03 par Xiao Pignouf

Théo, c’est Ismaël Emelien.

#158411 
09/04/2019 à 15:10 par Théophraste R.

@Xia..
Emelien. C’est corrigé, merci. Nos lecteurs sont LGS.

#158421 
09/04/2019 à 15:12 par Vigie rouge et insoumise

@ hf
Vous avez bien raison de voter pour le révolutionnaire Brossat qui lèche les pompes de la révolutionnaire Hidalgo.

#158422 
09/04/2019 à 20:02 par hf

Vigie rouge
Tu compteras le nombre de socialistes sur la liste d’Aubry et ceux présents sur celle de Brossat. On parlera des interventions d’Aubry un peu plus tard.
Pour Paris, tu préférerais Goasgen peut -être ?

#158425 
10/04/2019 à 07:39 par calame julia

Les uns contre les autres. Les autres contre les uns. Et chacun très, très près de sa gamelle...
Mais qui peut vivre ainsi ?!

#158434 
10/04/2019 à 11:40 par babelouest

@ Calame
Allez ! Création par les habitants d’un soviet par immeuble (à mon avis dans le 16ième on aura du mal), puis création d’un soviet des soviets par rue, avec l’envoi de délégués pourvus chacun d’un mandat PRÉCIS, explicite et contraignant, puis création de soviets élargis par arrondissement sur les mêmes bases, puis création d’un soviet de la Commune de Paris sur une péniche fluctuat nec mergitur, et tout le reste à lavement pour le reste de l’hexagone....

Soudain fleuriront les propositions, "les cent fleurs" sans un Mao trouble-fête, ni, pire encore, sans un Trotski revissant le couvercle.

"L’anarchie, c’est l’ordre, sans la hiérarchie" (prêté à l’immense Élisée Reclus) . Bakounine s’était prononcé dans des termes presque identiques.

#158440 
   
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.