RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Bolivie

Le Ministre bolivien dénonce le financement des groupes séparatistes par les multinationales pétrolières

Le ministre des Hydrocarbures de Bolivie, Carlos Villegas a révélé ce jeudi qu’une des entreprises stratégiques nationalisé par le gouvernement du président Evo Morales se trouvait être la principale source de financement des groupes d’opposition qui promeuvent des réfendums séparatistes dans différentes régions.

Dans une entrevue exclusive offerte à TeleSUR, Villegas a assuré qu’une des quatre entreprises nationalisées à ce jour, Andina, Chaco, Pan American Energy et l’opérateur de gazoducs Transredes, est impliquée directement dans le référendum anticonstitutionnel du 4 mai prochain dans le département de Santa Cruz.

« Nous ne pouvons pas permettre que des entreprises pétrolières soient encore les protagonistes du financement des mouvements régionaux et séparatistes qui se présentent avec une vision autonomiste », a t-il dit.

Vilegas a indiqué que la décision de nationaliser les entreprises a été prise après qu’il n’ait pas eu d’accord de conclu avec les mulitnationales étrangères .

« Il y a eu des aspects techniques, économiques et politiques qui n’ont pas permis d’arriver à un accord », a t-il dit.

Il a expliqué que l’État bolivien, par le biais du Ministère des Hydrocarbures, a fait une évaluation pour fixer le prix des entreprises en prenant en considération les potentialités de chacune.

Cependant, « ces entreprises n’ont pas permis le rapprochement pour arriver à un point d’accord sous un format mixte en vue d’obtenir des résultats favorables pour le futur », a t-il regretté.

« Ces entreprises ont présenté une position intransigente, ne permettant pas de dispositions légales dans le cadre de la nationalisation et comme il n’y a pas eu de possibilité d’accord, on a promulgué les décrets suprêmes pour acquérir la majorité de parts dans chacune d’entre elles », a t-il précisé.

Selon le ministre « les décisions que nous prenons sont au bénéfice des boliviens, c’est une politique qui a une action d’intérêt national (...) on ne peut pas placer des intérêts régionaux ou des secteurs économiques minoritaires au-dessus des intérêts du peuple ».

Ce dimanche 4 mai sera organisé un référendum promu par des secteurs d’opposition dans le département de Santa Cruz qui prétend approuver un statut « autonome » illégal, dont le contenu va contre les principes constitutionnels.

Le gouvernement de Morales a conclu ce jeudi la dernière phase d’étatisation des hydrocarbures, décrétée par le mandataire le 1er mai 2006.

L’Exécutif national a acquis 51 pour cent des actions d’Andine, filiale pétrolière bolivienne de Repsol YPF, l’entreprise Chaco, qui jusqu’à présent était entre les mains de Pan American Energy, du groupe British Petroleum et de l’opérateur de gazoducs Transredes, qui appartient à la société de capitaux britannique Ashmore. Toutes avaient été privatisées durant les années 90.

Il a aussi acquis la majorité relative dans les actions de la Compagnie Logistique d’Hydrocarbures bolivienne (CLHB), un consortium de capitaux péruviens et allemands.

Le ministre des Hydrocarbures a dit qu’avec cette mesure adoptée, maintenant Yacimiento Petrolà­feros Fiscales Bolivianos (YPFB) commencera à exercer dans ces entreprises l’administration et le maniement des ressources, remplissant ainsi l’engagement de 2005 dans lequel « l’État bolivien allait être celui qui exercerait le contrôle des entreprises stratégiques ».

TeleSUR/rf - MC

»» Ministro boliviano denuncia que trasnacional petrolera financia a grupos separatistas
URL de cet article 6603
   
Même Thème
Figures Révolutionnaires de l’Amérique latine
Rémy HERRERA
Cet ouvrage propose au lecteur sept chapitres consacrés à quelques-uns des révolutionnaires les plus importants d’Amérique latine et caribéenne : Simón Bolívar, José Martí, Ernesto Che Guevara, Hugo Chávez, Fidel Castro et Evo Morales. L’Amérique latine et caribéenne offre depuis le début des années 2000 l’image de peuples qui sont parvenus à repasser à l’offensive, dans les conditions historiques très difficiles qui sont celles de ce début de XXIe siècle. C’est cette puissante mobilisation (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« La démocratie et les droits de l’homme ne nous intéressent que très peu. Nous utilisons simplement ces mots pour cacher nos véritables motifs. Si la démocratie et les droits de l’homme nous importaient, nos ennemis seraient l’Indonésie, la Turquie, le Pérou ou la Colombie, par exemple. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque »

Wayne Smith, ancien chef de la Section des Intérêts Américains à La Havane (SINA) sous l’administration Reagan

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.