RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Bolivie

le mandat d’Evo Morales pourra être remis en jeu par referendum

Le Congrès de Bolivie a adopté jeudi une proposition du président Evo
Morales de convoquer, dans un délai de 90 jours, un referendum sur le
maintien au pouvoir du président et du vice-président et des gouverneurs des
neuf régions du pays, a annoncé le Sénat.

Toutefois la convocation du referendum devra être faite par le
gouvernement pour devenir effective.

La mesure du Congrès prévoit que les mandats de M. Morales et d’Alvaro Garcia
Linera, qui s’achèvent en janvier 2011, pourront être révoqués si les opposants
à l’exécutif actuel réunissent davantage de suffrages que le score obtenu par
les deux hommes aux élections de décembre 2005, soit 53,74%.

Le même système sera appliqué pour les gouverneurs des régions de La Paz
(ouest), Santa Cruz (est), Cochabamba (centre), Tarija (sud), Chuquisaca
(sud-est), Oruro (ouest), Potosi (sud-ouest), Beni (nord-est) et Pando (nord).

La proposition, faite par le chef de l’Etat en décembre dernier, avait été
aussitôt entérinée par la Chambre des députés où Evo Morales dispose d’une
majorité mais n’avait pas été, jusqu’ici, approuvée par le Sénat où l’opposition
est majoritaire.

En franchissant le pas jeudi, l’opposition libérale et conservatrice a sans
doute estimé avoir le vent en poupe et pouvoir gagner le referendum après le
vote favorable sur l’autonomie de la puissante région de Santa Cruz, dimanche
dernier. Dans cette consultation, déclarée illégale par le gouvernement, les
partisans d’un statut d’autonomie l’ont emporté par 85%.

La Bolivie, la pays le plus pauvre de l’Amérique du sud, traverse
actuellement une grave crise politique et le gouvernement socialiste ne parvient
pas à ouvrir des négociations avec l’opposition libérale et conservatrice.

© 2007 AFP Daniel Miranda

URL de cet article 6641
   
Même Thème
Figures Révolutionnaires de l’Amérique latine
Rémy HERRERA
Cet ouvrage propose au lecteur sept chapitres consacrés à quelques-uns des révolutionnaires les plus importants d’Amérique latine et caribéenne : Simón Bolívar, José Martí, Ernesto Che Guevara, Hugo Chávez, Fidel Castro et Evo Morales. L’Amérique latine et caribéenne offre depuis le début des années 2000 l’image de peuples qui sont parvenus à repasser à l’offensive, dans les conditions historiques très difficiles qui sont celles de ce début de XXIe siècle. C’est cette puissante mobilisation (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

La communication est à la démocratie ce que la violence est à la dictature.

Noam Chomsky

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.