Théophraste R. à l’opulent David Pujadas qui lui propose d’en croquer :
– « Que me faudra-t-il faire ? »
– « Presque rien, dit Pujadas, donner la chasse aux gens
Portant bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. »
Vous connaissez la suite : le cou pelé de Pujadas, son collier doré par lequel il est attaché, Théophraste qui s’écrie :
– « De tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Théophraste R. « s’enfuit, et court encor » (1).
Théophraste R.
(1) En vérité il vit désormais en coloc sur le site legrandsoir.info
Merci à Jean de La Fontaine, dommage que la place manque ici pour citer toute la fable, écrite pour notre PAF.